Avis du vol entre Dzaoudzi et St Denis en classe Affaires avec Air Austral

Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour partager un expérience qui n'est pas à mettre à la gloire d'Air Austral mais qui illustre bien les difficultés récurrentes de la compagnie.
Je dois me rendre impérativement à RUN ce jeudi 12 septembre. Le billet ayant été acquis la veille, je prends le seul vol de la journée dans la seule classe disponible : départ le matin à 9h20, voyage en classe confort. Cela donne donc le routing suivant ; 

L'enregistrement se termine à 8h20. Je dois également prévoir le temps pour amener la voiture en lieu sûr, une éventuelle attente à la barge dont je connais mal le trafic en semaine. Je vise donc la barge de 6h30. Le soleil se lève 

Après une quinzaine de minutes de traversée, nous arrivons à Dzaoudzi. L'amphidrome est sur le point d'appareiller. Un aperçoit à gauche de la photo un essaim de deux roues. 

Je reprends la route vers l'aéroport sis sur la commune de Pamandzi. Je me gare sur le parking, gratuit 30 minutes, afin d'aller enregistrer ma valise. 

Je rejoins l'aérogare où il y a un certain attroupement. Il ne s'agit pas des pax pour CDG faisant la queue pour l'enregistrement, mais de mes co-pax : un agent UU nous indique que le vol est annulé. On nous indique que des informations seront communiquées d'ici 9h. Cela tombe très mal car je me rends au chevet d'une personne qui vient tout juste de subir une intervention chirurgicale. 

Je rejoins la voiture et vais la garer dans le lieu où elle attend mes retours de voyage. Le 787 en partance pour CDG est là. 

De retour à l'aéroport, l'affiichage a bien été mis à jour sans attendre 9h : UU 273 est annulé et sera remplacé par UU275 à 17h50. Cela aurait pu être pire, mais ce n'était vraiment pas le jour. 

Je me rends au comptoir UU déserté pour m'informer de la procédure concernant la ré-émission du billet et pêcher quelques infos sur la cause de cette annulation.
Les billet seront émis dans la matinée, ce qui fut fait… vers 9h.
L'A220-300 affecté à la liaison RUN-DZA et retour, le dernier en état de marche, les deux autres ont des soucis moteur, a été percuté la veille au soir à RUN par un camion de catering. Nous attendons donc que le 773 parti de BKK à 9h locale, vienne nous chercher après avoir déposé ses pax à RUN et changé d'équipage. 
Un café est offert. 
Je rends donc visite au P'tit Gourmand. 

Voici ce qui est offert.

Ne reste plus qu'à trouver un endroit pour s'installer en attendant le début d'après-midi. 
J'en profite pour mettre à jour le routing : 

Je réussis à trouver un endroit pour travailler, déjeuner et modifier le siège qui m'a été attribué, le 4A, en 2C. Tant pis si je perds un hublot, le vol étant de nuit. 
Les batteries de mon ordinateur et de mon téléphone étant à plat, je me dirige vers l'aérogare alors que l'enregistrement devrait commencer. 

Air Austral, à gauche, et Corsair à droite, se partagent les banques d'enregistrement. 

Une scène très fréquente à DZA : un passager n'ayant pas songé à vérifier le poids de sa valise, reconditionne ses affaires au check-in. 

Ce divertissement me permet d'attendre paisiblement quelques minutes à l'enregistrement prioritaire. Ma valise est taguée, mais elle ne rejoint pas les coulisses de DZA. Car les tapis de bagage sont en panne, et le resteront toute l'après-midi. 

Les agents de l'aéroport organisent donc deux zones bagages : à gauche, là où se trouve ma valise noire, les bagages pour RUN sur UU ; A droite, les bagages pour RUN (et ORY) sur SS.
Je m'entretiens de la situation récurrente avec le monsieur en polo blanc qui est un responsable de l'aéroport. 

Assuré que mon bagage ne craint rien et qu'il finira bien par passer par RUN de toute façon, je rejoins le circuit PAF-PIF. La vue aérienne permet de se rendre compte de la perturbation des formalités d'enregistrement des bagages, les files d'attente étant longues alors que les vols ne sont pas pleins. 

PIF et PAF sont franchis dans des délais raisonnables. Me voilà au duty free. 

Les tarifs des alcools et des parfums ne sont guère intéressants. 

On trouve par contre des idées cadeaux intéressantes. 

Ayant besoin de recharger au moins mon téléphone, je décide de tenter ma chance au salon. Normalement, les pax confort ne sont plus invités par UU mais doivent s'acquitter d'une trentaine d'euros. 
Je présente ma carte d'embarquement, demande les conditions d'accès au lieu, et la cerbérine me répond que je suis le bienvenu. 
Les lieux étant copieusement garnis et par ailleurs largement documentés, je m'abstiens de photographier. Je rejoins un siège près d'une prise : mon bonheur est total. 
Il est à peine 17h lorsque notre B773 arrive à son point de stationnement. 

L'embarquement est appelé une vingtaine de minutes plus tard. Aucune priorité n'est mise en place. 

Nous nous approchons peu à peu de la porte.

Les deux portes affectées à deux vols pour la même destination et retardés.  (photo prise lors de mon arrivée dans l'aérogare. 

Instant P.

Fuselage.

L'entrée s'effectue par la cabine J en 2-3-2

Le siège 2C se situe dans la partie J : vloimà pourquoi j'ai renoncé à mon hublot en 4A.

Je profite de l'absence de ma voisine pour photographier cet A330-900 Neo qui accuse plus d'une heure de retard. 

L'IFE est susceptible de fonctionner, mais aucun casque n'est distribué. 

L'embarquement se poursuit lentement. De toute évidence, UU a anticipé le départ de pax du lendemain car nous sommes beaucoup plus nombreux que ce qu'un A220 est susceptible de contenir. 

Consignes de sécurité

Sac à déchets. 

ATR Ewa en provenance de NOS.

Verre d'accueil. Je reste fidèle à Nicolas F. 

Nous sommes repoussés avec 20 minutes de retard. C'est la première fois que le repoussage nous amène jusqu'à l'extrémité de la piste. Peut-être que les 773 ont une envergure trop grande pour tourner dans la raquette? Les 772 et 788 y parviennent. 
Pas d'image du début du vol : d'une part, il fait nuit d'autre part, je n'ai pas accès au hublot.
La prestation est servie après une demi-heure de vol. 
Le plateau est ainsi déposé. 

Le voici, le plat chaud révélé. 

Il s'agit d'une volaille en croute. Un choix de poisson était également disponible. 

Fruits de saison. 

Beurre, fromage et mignardises. 

Je reste fidèle à Nicolas tout le long. 
J'occupe le reste du vol par la lecture de la presse téléchargée avant le départ. 
Nous nous posons à RUN à l'heure. Le débarquement est rapide. 

La promenade dans les couloirs de RUN alternes espaces récemment aménagés et en travaux. Les escaliers mécaniques sont toujours HS.

Puis advient la manifestation du service public dans toute sa splendeur. Notre vol arrive juste après un A330 en  retard de 5 heures en provenance de MRU. Et comme il n'y a que deux agents de la PAF, l'attente dure, dure…. Une vraie honte.

Les arrivées du jour et du lendemain. 

Nos bagages tournent déjà depuis un moment lorsque j'atteins le tapis de livraison.

Merci pour votre lecture et à bientôt.