Bonjour à tous et toutes les FRistes du monde.
Et binevenu.es au revers de la médaille de ma folle quête de reconnaissance chez l’Alliance One World (consistant à réaliser de nombreux -et stériles- aller-retours FUK-KMI).
Le premier retour vers FUK sera décrit plus bas, suivi d’un succinct bonus touristique miyazakien.
Il va mieux prévenir : vous allez retrouver beaucoup de paysages aériens et peu de chichi touchant au génie aérospatial…
Mes excuses.
LA CONVOITISE REVIENT
Avec ses champs de manguier et ses palmiers, Miyazaki met en avant des conditions climatiques insolites au Japon (hormis Okinawa).

Son aéroport principal, par contre, est de la même pate que la plupart des aéroports régionaux au Japon : structure utilitaire, correctement entretenue mais morne, maussade.

Et comme beaucoup d’aérodromes de l’archipel (tous ?), il offre une magnifique terrasse d’observation, non-répertoriée par manque de temps.
Contrôles passés sans encombre.
L’avion qui vient de nous amener depuis FUK nous attend, sans surprise, sur la même porte (numéro 6).

L’affichage des vols en partance est vintage. J’adore.

Notre oiseau est toujours là.

Ainsi que les fleurs de bougainvilliers.

Elles donnent une belle allure à la passerelle.

La cabine n’a pas changé d’un iota.

Et les fauteuils (au sens propre) de ces E-170 sont toujours aussi confortables.

Cabine vide depuis mon siège.

Cabine pleine (à craquer).

Le service dans ce vol d’à peine 30 minutes se limite à des courtoisies et à la distribution de bagatelles aéronautiques pour les enfants.
Néanmoins, l’équipage se montra plus gai que sur leur premier vol de la journée; exceptionnellement gracieux et affable. Bravo !
Le roulage à KMI est expéditif.

Et son terminal vraiment petit.

Notre commandant décide de décoller vers l’ouest, ce que rendra notre vol encore plus court.
En bas, les rizières de Minamikata 南方.

Alors que les montagnes de l’ile de Kyushu commencent à montrer leur tournure.


On monte vers le ciel bleu.

PAYSAGES ACCIDENTÉS
Afin de retrouver de magnifiques volcans.


En bas de l’image, le Kirishima 霧島. Au centre, le Sakurajima 桜島
Le Sakurajima, fait face à la charmante ville de Kagoshima. Il la voile souvent de cendres grises et lui offre de magnifiques eaux thermales.


Au Kirishima, il y a plusieurs cratères volcaniques, dont celui du Mt. Karakuni 韓国岳 (1700m).

Encore une fois, l’ensemble des deux formations volcaniques.


Je ne m’en laisserai jamais.

PAYSAGES INTERIEURS
Après ces agapes éruptives, on passe au calme des samurai de jadis (époque Edo). Plus concrètement, ceux du domaine de Hitoyoshi 人吉.

Voici la plaine qui leur servait de plateforme de gouvernance, percée par le fleuve Kuma 球磨川.

PAYSAGES MARITIMES
Très vite, on retrouve les côtes occidentales de Kyushu, confrontant la baie de Yatsushiro 八代海 (terrain de l’épouvantable tragédie enviro-sanitaire de Minamata).

Renfermant la baie, l’archipel des Amakusa 天草諸島, territoire de forte ascendance chrétienne (catholique).


De l’autre côté de la Baie d’Ariake, on retrouve la ville de Shimabara, inscrite dans la mémoire collective du Japon du fait de la massacre de paysans (et croyants chrétiens), consommée par Matsukura Katsuie, seigneur du Chateau de Shimabara.

Plus de 30.000 révoltés furent tués en combat ou décapités entre 1637-38. Katsuie, jugé trop sévère dans sa réaction, fut, à son tour, décapité par le shogunat (le seul daimyo à avoir subi ce genre de fortune). Le site est remarquable et abrite des mausolées.

Tout ça eut lieu sous l’égard du magnifique Mt. Unzen 雲仙.

À la base du volcan, on retrouve aussi le havre de Taira 多比良 et la route panoramique Unzen-Tara 雲仙多良シーライン, reliant les villes d’Isahaya et Unzen.

Encore le Mt. Unzen.

Sur la côte orientale de la baie d’Ariake, l’embouchure des fleuves Chikugo 筑後川 et Hayatsue 早津江川.

Qui accueille le petit aéroport de Saga HSG (très solidement relié aux pays riverains).

Elégantes vues de la côte septentrionale de la baie d’Ariake.


Suivies des non-moins élégantes vues sur la ville-château de Saga 佐賀.

On passe à la Mer du Japon, afin de profiter du bassin du fleuve Hatsu et, au fonds, de la baie de Karastu 唐津.

La magnifique plage de Nigi 幣の浜.

Zoom out : voici toute la pointe nord-occidentale de la Préfecture de Fukuoka.

On vient de compléter notre virage vers le sud et on vise la piste nr. 16.
Ci-bas, l’ile d’Aino 相島…

… qui confronte la plage de Shingu 神宮水浴場, déjà sur la ville de Fukuoka.

La côte de Natakai 奈多海岸, juxtaposant la plage de Shingu.

APPROCHE FINALE
Le nouveau pont d’Umino Naka michi 海の中道橋, sur des terrains gagnés à la baie de Hakata 博多湾.

…qui abrite de récents développements fonciers…

…ainsi que des terrains industriels.

Chemins de fer de la JR Kyushu.

Notre toucher est imminent.

Ça y est !

SPOTTING DE PROXIMITÉ
Avec le terminal international, qui apparait lors de notre loooooong roulage.

Celui-ci nous offre une belle séance de spotting, sur le terrain.
Des sud-coréens (amis des orangés du monde) s’en vont.

Le terminal international, de près.

LCC japonaise et variolée.

En respectant les tonalités mauves, belle combinaison islandaise, vietnamienne et thaïlandaise !!!

Le seul destrier d’AHX (Amakusa Airlines), qui relie l’archipel fraichement survolé avec la capitale régionale.

Un des nombreux E-175 de FDA (Fuji Dreams Airlines), entreprise basée à Shizuoka.

Les mastodontes nationaux sont présents aussi.

La LCC domestique -essentiellement- de JAL (elle dessert aussi les Philippines et la Chine).

Le groupe ANA, représenté par la maison mère et un de ses LCC.

On évacue notre jolie cabine en dernier.

ARRIVÉS À FUK
Merci à tout l’équipage et à bientôt !!

Le parcours au terminal domestique de FUK est presque toujours long.

Dernier au revoir à notre double serviteur de ce matin.

Même sur l’ile de Kyushu, le mont Fuji accueille ses convives.

Dernier portique du parcours des arrivées.

On traverse le hall des sorties…

… dans notre reconnaissance des lieux, qui nous amènera à la terrasse d’observation.
Nos efforts portent leurs fruits.
JAL et Tokyo Disney fêtent ensemble.

ANA et Star Wars aussi.

M A G N I F I Q U E !!

Ceci marque la fin de ce récit.
Une petite exploration des alentours de KMI est à retrouver en complément, plus-bas.
Merci d’être arrivé(e)s jusqu’ici et bons vols à toutes et tous.
Ça j’adore.
C’est génial qu’au Japon on puisse voler sur un vol domestique en l’A350 puis en l’E170
Très belles vues tout au long du vol et variés entre volcans et archipels.
Merci pour ce FR et le bonus touristique.
Merci, Moritz, pour le commentaire !!
Si on inclut le passé récent, le spectre des aéronefs domestiques au Japon peut être même élargi: des 747 à 500 sièges aux ATR-46 à moins de 50 (voir plus petit).
Je m'aventurerais à dire que le Japon (la Corée aussi ?) exige aux constructeurs des versions spécifiques de leurs gros porteurs, adaptées aux vols courts.
Merci encore et bons vols !