Bonjour à tous les FRistes,
On se retrouve aujourd'hui pour le deuxième week-end allemand, effectué pour des raisons familiales. S'agissant d'aller voir ma famille momentanément en Allemagne, nous décidons de visiter une ville que nous ne connaissons pas : Münich. C'est l'occasion d'y aller également pour l'Oktoberfest !
Les billets sur Air France sont particulièrement peu chers cette fois : 112€ pour l'Aller-Retour.
A noter, le retour sera effectué sur la filiale régionale d'Air France : Hop
Routing :
Enchainement de vols
- 1AF1422 - Economique - Paris -> Münich - Airbus A220-300
- 2AF1723 - Economique - Münich -> Paris - Embraer 190
Je me rends ce matin à l'aéroport CDG en rer, en prenant le premier train, puisque mon vol est assez précoce : 8h.
Le transport marchera bien pour aujourd'hui :

A l'arrivée à CDG, je me dirige vers le terminal 2F, d'où part mon vol

J'irai rapidement au comptoir retirer ma carte d'embarquement, où il n'y aura pas d'attente. Je n'aurai pas de bagage en soute pour aujourd'hui :

Une absence d'attente au comptoir qui contraste avec une inhabituelle attente au PIF skypriority… malgré ses trois comptoirs d'ouverts.

D'autant que mon ordinateur prendra un contrôle aléatoire…

Plusieurs longues minutes d'attente dans ce PIF, c'est peu coutumier. Mais j'y passerai sans encombres au total.
Direction mon petit déjeuner préféré au salon Air France du terminal 2F.
Dès l'arrivée, il semble bien rempli à l'étage inférieur.
Mais je commence à connaître à présent la technique : monter à l'étage supérieur, pour y trouver un calme total :

Je m'installerai à un siège qui donne une vue imprenable sur le tarmac :

Mon choix ce matin : viennoiseries, yaourt, pain, confiture et salade de fruits :

Le FIDS du terminal 2F, donnant mon vol pour le moment à l'heure…

Vue sur un A320 Amelia, que j'aurai l'occasion de prendre sous peu pour l'un de mes week-ends allemands ! Hâte de vous raconter l'expérience avec.

Comme d'habitude, rien à dire sur ce salon, qui est toujours selon moi aussi excellent et fidèle à lui-même.
Je quitte le salon 5mn avant l'heure théorique d'embarquement, pour arriver devant la porte F49 d'où j'embarque à 7h30, l'heure théorique d'embarquement.
Commence alors une grosse séquence de cacophonie.
A mon étonnement, la porte affiche "Marseille", avec le message "Attente Equipage".

La porte F49 possède en effet une double passerelle, et deux avions y sont connectés. Un vol pour Marseille était censé partir avant le nôtre, mais l'avion est toujours en porte, puisque l'équipage n'est toujours pas arrivé.
Devant la porte c'est la cohue, puisqu'il y a en même temps les passagers qui vont à Marseille, et ceux qui vont à Münich.
L'embarquement pour Marseille commence à 7h35, c'est-à-dire 5mn après notre heure théorique d'embarquement. Le vol pour Marseille était censé partir à 7h30, mais l'équipage n'était pas là à tant.
La porte d'embarquement affiche carrément les deux vols :

Aucune information n'est donnée aux passagers de Münich : une gestion lamentable de la situation par ADP.
Mais le pire n'est pas là.
ADP a dirigé les passagers pour Marseille vers le mauvais avion : c'est-à-dire vers le nôtre, pour Münich. Le personnel au sol n'avait pas ouvert la bonne passerelle !
Ainsi, il a fallu faire ressortir les quelques passagers qui s'étaient assis dans l'avion pour Münich, fermer la passerelle de l'avion pour Münich, et ouvrir celle pour Marseille.
Beaucoup de temps perdu, même si, au total, l'embarquement sera rapide puisque le vol pour Marseille sera, fort heureusement, pas plein.
Il va de soi qu'une telle expérience est injustifiable sur une compagnie comme Air France, même si c'est de la faute d'ADP qui a fait n'importe quoi dans l'embarquement.
10mn après, le panneau n'affiche plus que Münich, qui est toujours annoncé à l'heure (alors qu'il est déjà 7h45).

L'embarquement commence quasiment instantanément, le personnel au sol cherchant à se rattraper de sa bourde.
Instant passerelle :

Alors qu'on aperçoit le nez de notre oiseau du jour Uniform Zulu (F-HZUZ). C'est le dernier A220 de la première série. Fun fact, j'avais déjà vu cet oiseau sur le tarmac de LBG, lorsque j'étais allé, il y a un an et demi, à la cité de l'air. Il venait d'intégré la flotte et y était alors exposé pour une semaine :

Instant porte :

Installation au siège 5A, avec un pitch habituel en classe éco :

Instant plafonnier :

Nous sommes garés à côté de mon précédent oiseau, X-Ray Yankee, que mon ami adore. Aujourd'hui, il ira à JTR pour sans doute l'un des derniers vols de la saison vers cette destination !

L'embarquement est rapide et s'achève au bout de 20mn. La passerelle est enlevée à 8h07, et le commandant de bord annonce un vol d'une durée d'1h et 10mn :

On repoussera avec 10mn de retard.
Flaps 1+S :

Roulage vers le doublet sud, piste 08L.
A320 Air Serbia à destination de BEG :

A321neo JetBlue qui rejoindra JFK :

Je m'étonne de voir des avions Delta et même Air France parqués au terminal 2A :

Vue sur ce dreamliner El Al, qui rejoindra TLV ce soir :

Takeoff :
Man flex SRS Autrotrust blue :

Rotate :

Positive climb, gear up :

Vue sur les portes L du terminal 2E :

Puis sur les portes M :

Puis sur le terminal 2G, mon terminal de retour :

Flaps up :

Nous volerons assez bas pour aujourd'hui : fl290.
A noter, la cheffe de cabine, qui sera je trouve adorable pendant tout ce vol, s'excusera à plusieurs reprises au micro de l'embarquement chaotique que nous avons subi, et viendra également me voir personnellement pour m'en parler. Je la remercie grandement. Elle fera tout pour nous faire passer un très bon vol.
Le service à bord commence alors que nous survolons la Champagne. Classique pour un service du matin, un gâteau, ainsi qu'un vaste choix de boissons.
Pour ma part, l'habituel verre d'eau :

Survol des Vosges :

Survol de Strasbourg, nous passons ensuite en Allemagne !

La fin du vol se passera également sans encombres. Assez rapidement, les PNT déclarent le début de la descente et préviennent d'un brouillard ambiant sur Münich.
Que dit le METAR.
OUTCH. Metar publié à 6h50 en heure Zulu (= 8h50 dans notre fuseau horaire) : Low ILS, avec vue piste seulement, et des nuages à 100ft. Le vent est en revanche faible, 80 degrés, 3 nœuds.
ILS de catégorie 3 pour l'atterrissage ? Nous verrons bien !
Passage du fl100 :

Et la voici, cette couche de brouillard :

Flaps 1 :

On peut carrément voir une éolienne dépasser des nuages. Qui la verra ? :)

Flaps 2 :

Gear down :

Flaps 3 :

Miraculeusement, la couche de brouillard s'en va. Pour info, le METAR publié 30mn plus tard, donc qui fait foi pour notre atterrissage, indiquait que la couche nuageuse avait totalement disparu, et revenait à du VFR !

Approaching minimums :

Minimum, continue :

Touchdown sous ce beau ciel bleu :
Spoilers, reverse green, decel :

Roulage ensuite vers le t1.
Vue sur un A220 Air Baltic, opérant peut-être des vols en ACMI pour le compte de Swiss ?

Vue sur le terminal 2, le royaume de Lufthansa :

B787 Etihad en partance pour AUD :

Parking à côté d'un A320 Eurowings :

Malgré l'expérience on ne peut plus douteuse à CDG, nous arriverons à l'heure.
Je n'aurai pas de bagages en soute et ne m'arrêterai donc pas devant le tapis bagages :

Cependant, je constaterai que l'aéroport de MUN donne une impression vieillissante. Peut-être est-ce parce que c'est le terminal 1, donc pas le terminal hub de LH.
Je rejoindrai le centre-ville de Münich en transports en commun.
Beaucoup de "S Bahn" (les RER locaux) permettent de rallier le centre-ville. L'aéroport est très bien desservi.
Merci de m'avoir lu,
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Eelv1996
Bonjour et merci pour ce FR
Le salon du 2F est effectivement une réussite
Cafouillage à l'embarquement mais vite rattrapé
L'A220 a un plafond max de 41.000 pieds. En regardant l'historique du vol sur FR24, le vol a été fait au FL290
A bientôt
Philippe
Oui pardon c’est en effet une erreur ! Je voulais bien dire fr290 ! Je corrige ça
Merci pour ce FR
Quel b....l à l’embarquement !!!
C’est facile ;-) ... En bordure centrale haute de la couche lumineuse.
A bientôt :_)
Merci pour ce récit à bord d'un avion que j'aime bien. L'excuse d'ADP est un peu facile car c'est AF qui gère ses embarquements : peut etre une mauvaise consigne donnée ?