Bonjour à tous et bienvenue pour le début de notre aventure açorienne à proprement parler à travers cinq vols inter-îles !
Il y a deux ans, nous avions limité notre découverte des Açores à São Miguel, l'île principale, et Pico, avec son volcan point culminant des Açores et du Portugal. Cette fois-ci, nous passons à une exploration plus complète avec quatre nouvelles îles au programme : Santa Maria, Flores, Corvo et Terceira.
Pour organiser ce mini périple, il a d'abord fallu construire un programme de vols respectant la contrainte de quatre vols inter-îles maximum sur le système multidestination de SATA. Cela nous permet de profiter d'un tarif dégressif tout en évitant de payer des vols supplémentaires au prix unitaire. Santa Maria était la première étape évidente, car cette île n’est accessible qu’au départ de Ponta Delgada.
Nous avons prévu une escale d’environ quatre heures à Ponta Delgada avec notre vol Azores Airlines. Notre réservation sur le site d’Air France n'étant pas liée à celle de SATA, cette marge nous laissait suffisamment de temps en cas de retard. Les vols entre Santa Maria, Ponta Delgada et Flores sont en réalité un seul vol vendu avec une longue escale à Ponta Delgada, où nous passerons une nuit, le vol de Santa Maria décollant tard, à 21h15. Le vol Flores / Terceira n’étant pas quotidien, il a dû être calé à une date précise dans notre programme.
Les billets avaient été réservés dès janvier et malgré plusieurs ajustements d'horaires par la compagnie au fil des mois, les impacts ont été limités. Nous n’avons eu qu’à ajouter ou supprimer quelques jours de location de voiture par-ci par-là pour nous adapter.
Ceci débouche donc sur ce routing que j'avais dévoilé sur le FR précédent, uniquement avec du Q400 mais heureusement, j'avais déjà testé le Q200 :
Enchainement de vols
- 1
- 2SP107 - Economique - Ponta Delgada → Santa Maria - De Havilland Dash Q400
- 3SP106 - Economique - Santa Maria → Ponta Delgada - De Havilland Dash Q400
- 4SP502 - Economique - Ponta Delgada → Flores - De Havilland Dash Q400
- 5SP801 - Economique - Flores → Terceira - De Havilland Dash Q400
- 6SP1403 - Economique - Terceira → Ponta Delgada - De Havilland Dash Q400
- 7S4512 - Affaires - Ponta Delgada → Paris - Airbus A321neo
Pour patienter pendant notre longue escale, plusieurs commerces sont présents à PDL, mais c'est ce café qui est le plus pratique. Oubliez le restaurant à l'étage, il est très mal noté :

C'est l'occasion de goûter à nouveau à la boisson "nationale" des Açores, la Kima, soda aux fruits de la passion mais pas trop sucré :

Ce temps d'attente me permettra également de découvrir cette maquette de PDL que je n'avais pas remarquée lors de mes précédents passages ici et qui semble en plus accueillir du beau monde ayant volé vers les Açores et pas n'importe qui…

Ce n'est d'autre que le Lockheed L1011 Tristar d'Air Transat, l'avion de mon tout premier vol long-courrier en 1997 et qui m'a donné la passion des avions avec ses trois réacteurs et sa bouille inimitable. Et l'immatriculation me dit quelque chose, car mon père possède précisément cette maquette depuis notre vol !

Mais la surprise ne s'arrête pas là, avec ce Boeing 757 de Canada 3000, compagnie que nous avions empruntée au retour de ce même voyage et qui a disparue après les évènements du 11 septembre. Je me suis demandé un moment s'il n'avaient pas volé le contenu de la vitrine du paternel, car il possède aussi cette maquette ! :)

Un autre L1011 Tristar, qui semble-t-il a eu une histoire moins heureuse mais heureusement sans conséquence grave, à lire sur l'article de Wikipédia :

Cette maquette est véritable musée, avec ce British Aerospace ATP, dont trois des exemplaires de SATA avaient la particularité d'avoir des portes élargies pour charger des cercueils ^^ :

Après cet intermède qui m'a fait revivre mes premiers émois aériens, je m'en vais jeter un petit coup d’œil sur le tableau des départs avec plusieurs vols en partance vers l'Amérique du Nord qui n'est pas si loin des Açores et dont le réseau Azores fait la part belle. Deux autres vols pour Santa Maria avaient été ajouté dans les mois qui ont suivi notre réservation, hélas nos tentatives de partir plus tôt que prévu de PDL et de réduire notre escale sont restés vaines car ces vols étaient pleins :

Ce n'est qu'une heure et trente minutes avant le départ du vol que le check-in est ouvert, notre vol est d'ailleurs l'avant-dernier inter-île de la journée au départ de PDL :

Le PIF sera passé sans encombre et j'aurai tout juste le temps de spotter ce 737 MAX de Sunwing, compagnie canadienne que je ne connaissais pas et qui a été créée par le grossiste de voyages Vacances Sunwing :

L'embarquement est lancé un peu tardivement, mais au vu de la rapidité d'embarquement et de démarrage du Q400, ce n'est pas bien grave :)

Des portiques automatiques sont présents, mais ne semblent pas utilisés pour ce genre de vols. Juste à côté on voit une représentation moins conceptuelle de l'Açor que sur les livrées SATA et Azores :

Tous les embarquements se font à pied à PDL, c'est donc joyeusement et de manière ordonnée que nous allons rejoindre notre carlingue :

Il y a du beau monde sur le marquage au sol, dont le regretté A310 :

J'en profiter pour spotter notre Q400 sous tous les angles :

Nous embarquons par l'arrière :

Dernière vues sur CS-TRF que je n'ai encore jamais pris :

Fuselage et turboprop shot :

Nos places au rang 14 nous attendent sagement, il est impossible de les choisir à l'enregistrement, mais ce n'est pas bien grave car j'ai la garantie du hublot en voyageant à deux sur cet avion :)

Le pas n'est pas spécialement folichon dans ces turboprop, mais bien suffisant pour ce saut de puce qui durera moins de trente minutes. L’aumônière a déjà du vécu, mais notre avion n'est pas si vieux que ça puisqu'il a moins de 15 ans :

Le repoussage est toujours aussi rapide, nous partons avec une dizaine de minutes de retard au moment du coucher de soleil :

Je suis toujours impressionné par la rentrée rapide du train d'atterrissage et j'ai la chance d'être aux premières loges :) :

On s'élève rapidement et on le sent bien en Q400 :

Nous n'aurons le droit qu'à quelques minutes de croisière, mais ça sera assez pour avoir de belles couleurs :


Moins de vingt minutes après notre départ les trains d'atterrissage sont déjà de sortie, Santa Maria n'est qu'à 98 kilomètres de São Miguel et est l'île la plus proche :

Le calme règne en cabine, aucun service n'a lieu sur les vols inter-îles :

Côtes en vue mon capitaine !

Atterrissage sur la piste de SMA qui peut surprendre par sa longueur de 3048 mètres, mais l'aéroport a été construit par les américains et a servi de base aérienne jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale. Cette longue piste lui permet d'ailleurs d'accueillir des A320 qui font la triangulaire Lisbonne / Santa Maria / Saõ Miguel. D'ailleurs, suite à des problèmes d'exploitation les semaines précédentes, mon propre vol avait été effectué en A320 Azores pour combler les retards et suppressions !

J'adore ce genre d'ambiance où on sent que l'on n'est clairement pas dans un aéroport international, mais sur une petite île au milieu de l'Atlantique dont beaucoup de personnes ignorent l'existence :)

Le tarmac est assez immense mais on comprend mieux pourquoi de part son histoire :

Il est temps de dire adieu à notre petit coucou et de s'en aller au terminal :

La tour de contrôle de SMA :

Adieu Q400 et à dans deux jours :


L'aérogare n'est pas bien grande, le tarmac parait totalement démesuré à côté :

Le tapis bagage est proportionnel à la taille de l'aérogare :)

Mais l'ile a beau être petite, elle voit passer un festival de musique l'été, les différentes îles des Açores sont d'ailleurs très actives de ce côté-là :

Il ne reste plus qu'à récupérer notre voiture auprès du loueur après être passé landside :


Nous nous quittons devant SMA dont vous pouvez encore apprécier la petite taille de part sa devanture :) :

Le tracé de notre court vol d'à peine 14 minutes… mon plus court jusqu'à présent !

Merci de votre lecture et à bientôt pour le retour qui comportera un bonus sur Santa Maria !
Un véritable saut de puce et une belle occasion de voler sur cet avion qui se fait rare. Comment est l'île de Santa Maria?
Merci pour ce Fr
Hello Moritz et merci pour ce commentaire !
L'île est petite mais regorge tout de même de paysages assez étonnants. J'ai beaucoup aimé !
Bonus prévu au prochain FR 😉
A bientôt !