Avis du vol entre Yaoundé et Addis Ababa en classe Economique avec Ethiopian Airlines

Bonjour à tous !

Bienvenu dans mon tout premier FR, je m’envole donc de Yaoundé à Francfort avec une correspondance à Addis abeba :)

La veille, je reçois un mail d’Ethiopian Airlines me demandant de le présenter à l’enregistrement 4 heure avant l’heure de départ

Le départ du vol étant prévu à 14:50, à 11h je me met donc en route pour l’aéroport

L’aéroport Yaoundé Nsimalen est à environ 10 kilomètres de la ville.
Bien qu’il existe une autoroute reliant Yaoundé à son aéroport international, j’ai opté pour la route secondaire, plus pratique et rapide pour moi, étant donné sa proximité avec mon trajet habituel.

Aéroport Yaoundé-Nsimalen

Je suis arrivé un peu tôt. L’enregistrement n’avait pas encore commencé. J’ai attendu une dizaine de minutes et puis ça a débuté.
J’étais bien évidemment parmi les premiers à enregistrer.
Grâce à l’application d’Ethiopian Airlines, j’ai pu m’enregistrer en ligne et choisir mon siège gratuitement.

Initialement, le vol que j’avais réservé devait être effectué à bord d’un Airbus A350, ce qui m’a poussé à choisir le siège 36A, idéal pour profiter de la vue et des photos pendant le vol. J’avais même l’espoir que l’avion soit remplacé par l’un des nouveaux A350-1000 de la flotte d’Ethiopian Airlines. Cependant, à ma grande surprise, l’appareil a finalement été remplacé par un Boeing 787-8. Bien que ce ne fût pas exactement ce que j’avais imaginé, j’étais tout de même curieux de découvrir cette version du Dreamliner.
Néanmoins ma place réservé à l’avance 36A a été maintenue pour ce vol :)

Mon vol semble être prévu à l’heure. Il n’y a pas beaucoup de trafic en journée à l’aéroport si ce n’est des vols régionaux de la compagnie nationale Camair co. Le trafic deviendra un peu plus dense en après-midi et dans la soirée avec la présence de compagnie aérienne, tel qu’Asky Air France ou encore Brussels Airlines

Une fois mon enregistrement terminé, je me suis directement dirigé vers la porte d’embarquement. Il était déjà midi, et l’atmosphère dans le hall de l’aéroport était calme, presque paisible, à cette heure de la journée.
Une dernière vu sur le hall de départ ;)

Je m’installe donc en porte 1. Il est midi environ j’ai encore quelque temps avant l’embarquement.
À cette heure-ci, la salle d’embarquement est encore assez vide la plupart des passagers effectue encore leur enregistrement, la salle se remplira un peu plus tard au fur et à mesure.

Notre avion du jour fait un vol triangle (comme la plus part des vols Ethiopian Airlines en Afrique d’ailleurs) Addis-Abeba - Libreville - Yaoundé - Addis Abeba.
Et d’après ce que je peux voir sur FlightRadar24 il est déjà en route pour Yaoundé en venant de Libreville

En attendant que le vol arrive, je me suis installé confortablement et, histoire de faire passer le temps, j’ai lancé un film sur Netflix sur mon iPad. Parce que, quoi de mieux que de se perdre dans une bonne série ou un film pendant que l’avion joue à cache-cache avec l’heure de départ ?

Et voilà notre destrier du jour en provenance de Libreville.

Les passagers en provenance d’Addis-Abeba pour Yaoundé doivent débarquer d’abord et puis l’embarquement a été lancé.
L’embarquement se fait par zone. Étant en zone 2 je ne perds pas de temps à embarquer.

Mesdames, Messieurs le Boeing 787-8
Immatriculé ET-ATK
il avait effectué un trajet classique, reliant Addis-Abeba à Bruxelles, puis Bruxelles à Addis-Abeba, le jour précédent. C’était donc un appareil déjà bien en service, prêt pour la suite de son itinéraire.

Une petite attente dans la chaleur de la passerelle pour bronzer un petit coup ;)
Nous avançons lentement mais sûrement :)

Mais finalement, après ce petit ‘défilé’, je suis arrivé devant la porte de l’avion, prêt à embarquer et à laisser la passerelle derrière moi.

Le siège 36A s’est révélé être un petit pari, car juste derrière moi se trouvait le fameux siège sans hublot – une vraie zone de turbulences visuelles ! Heureusement, j’ai échappé de justesse à cette ‘zone d’ombre’ et j’ai eu la chance de profiter d’une vue, mais je dois avouer que j’ai failli me retrouver dans le club des voyageurs privés de fenêtres !

Configuration 3-3-3
Chaque siège était équipé d’un écran de divertissement, offrant une belle variété de films, séries et autres options pour passer le temps… enfin, en théorie.

Le siège du milieu était vide m’offrant bien sûr plus de confort. Mon voisin était déjà assez confortable on dirait :)

J’avais assez de place pour mes pieds. Et sur mon siège on oreiller m’attendais déjà bien au chaud.

Comme mentionné plus tôt, chaque siège était équipé d’un écran de divertissement… sauf que, parfois, la technologie a ses petits caprices.

Après l’avoir signalé à l’hôtesse, elle m’a gentiment conseillé de redémarrer l’écran en m’a montrée comment faire.

Malheureusement, ça n’a pas fait effet, mais elle m’a rassuré en me demandant d’essayer après le décollage. Ce que j’ai fait, bien sûr, en espérant que la magie opère !

Pushback + vidéo de sécurité

On se dirige donc en back-taxi vers la piste 19

Le Vol !

Gaz à fond et décollage !

Un petit sentiment de chute sur le côté, pour ceux qui connaissent cette sensation au décollage :(

Puis après virage à gauche direction L’est !

Alors qu’on passait dans les nuages, la belle végétation camerounaise s’estompe doucement sous l’altitude, laissant place à l’immensité du ciel.

Nous montons donc vers notre altitude de croisière qui sera de 41000 pieds soit un peu plus de 12 000 mètres.

Sans oublier le fameux redémarrage. Voyons voir……

Ça y est ??

Peut être que cette fois c’est la bonne.

Et non…
Retour à la case départ comme a chanté la Team BS

Je vais donc brancher l’écouteur sur l’écran du siège au milieu pour avoir un peu de divertissement

Nous survolons à présent la région de l’Est - Cameroun.

Ethiopian Airlines offre une large variété de films pour tous les âges.

Je décide donc de regarder « InsideOut 2 » depuis le siège du milieu. Une mission qui n’était pas très facile puisqu’il fallait s’ajuster pour pouvoir voir le film convenablement.

Et puis, l’odeur de la nourriture a commencé à se faire sentir, comme un indice bien visible avant l’arrivée du chariot. L’équipage poussait le chariot, et c’était le signal que le moment du repas approchait à grands pas

L’hôtesse est arrivée et m’a demandé : ‘Chicken or beef ?’ Alors, j’ai opté pour le ‘chicken’ et, hop, elle m’a servi avec le sourire !
Avec du haricot en entrée et des crackers

Un bon repas simple et efficace.

Un petit coup d’œil à la carte de sécurité… on ne sait jamais, mieux vaut être prêt en cas de cas

Par curiosité, j’ai jeté un coup d’œil aux magazines disponibles dans la pochette devant moi. En feuilletant le premier, je m’attendais à y trouver des informations sur la flotte de la compagnie ou ses nombreuses destinations… mais il s’agissait en réalité du catalogue de produits à acheter à bord. Pas tout à fait ce que j’avais en tête ! :)

Oh, le voilà enfin ! Le fameux magazine avec toutes les infos sur la flotte et les destinations !

Ethiopian Airlines est l’une des rares compagnies à connecter une si grande partie de l’Afrique. Avec Addis-Abeba comme plaque tournante, elle facilite les correspondances pour les voyageurs africains, ou venant d’ailleurs, vers l’Europe, l’Asie, et les États-Unis. Une véritable porte d’entrée internationale

Sur les Dreamliners, fini les cache-hublots traditionnels ! Ici, un simple bouton permet de teinter la fenêtre en bleu clair ou en bleu foncé, selon l’intensité choisie. Technologie impressionnante, non ?

Alors que nous approchons le Soudan du Sud, nous survolons actuellement l’est de la République Centrafricaine. Le soleil, lui, commence à se coucher doucement, teintant le ciel de magnifiques couleurs.

Au bout d’un moment, regarder le film depuis le siège du milieu est devenu trop inconfortable. Me pencher constamment commençait à être fatigant. J’ai donc décidé de passer à ma tablette pour regarder un film que j’avais commencé à Yaoundé plus tranquillement

Et puis, après le film, j’ai simplement opté pour un peu de musique, histoire de me détendre encore plus

À un moment, les membres d’équipage sont passés avec le chariot pour proposer des articles à la vente, ce qui nécessitait de garder les lumières bien allumées. Heureusement, un peu plus tard, ils ont décidé de tamiser l’éclairage, optant pour une lumière plus douce et jaunâtre. Cela dit, même avec cette ambiance apaisante, je dois avouer que j’ai eu un peu de mal à trouver le sommeil.

Nous approchons désormais Addis-Abeba.

Je décide donc de faire un saut vite fait au petit coin où les turbulence de la descente ne m’ont laissé prendre une photo en bonne et du forme des toilettes.
Néanmoins….

Alors que nous approchions de l’aéroport international Bole, les lumières d’Addis Ababa commençaient doucement à apparaître à travers l’obscurité. Une vue qui annonçait déjà la fin de ce vol mais aussi la promesse d’une arrivée magique.

Les lumières de la ville, organisées avec une certaine harmonie, révélaient une beauté saisissante. Depuis mon hublot, on pouvait admirer cette mosaïque lumineuse qui semblait s’étendre à l’infini. Ce spectacle a captivé tout le monde à bord : la dame devant moi et même mon voisin de derrière à peine chanceux avec son presque-hublot se sont penchés pour tenter d’immortaliser la scène. Addis Ababa brillait et fascinait !

Sans avoir accusé de retard majeur, à 21h00, heure locale, nous avons finalement atterri à l’aéroport d’Addis Abeba. Tout s’est déroulé normalement

Aéroport D’Addis-Abeba Bole

Avec environ 4 heures de correspondance à Addis Abeba, je me suis dirigé vers les contrôles de sécurité, ou PIF (Point de contrôle Filtrage), avant de rejoindre ma porte d’embarquement pour le vol vers Francfort

Voilà, c’est la fin de mon tout premier FR ! Un grand merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire jusqu’ici. Vos retours en commentaires sont plus que bienvenus pour m’aider à m’améliorer.

Quant au vol Addis Ababa – Francfort, je ne pense pas pouvoir le poster. J’étais vraiment exténué et, malheureusement, j’ai très peu de photos de ce trajet.

Merci encore à tous et à bientôt pour d’autres aventures