Bonjour à tous,
En cette deuxième quinzaine de novembre 2024, il faut désormais rentrer, après quatre jours dans cette magnifique ville qu’est Vienne. Des journées d’ailleurs marquées par un vent glacial, justifiant ainsi d’aller se réchauffer dans les cafés viennois - avec les pâtisseries associées :-)
Entre CDG et VIE c’est assez rare pour moi de prendre OS, mais cette fois-ci la compagnie autrichienne proposait un tarif beaucoup plus compétitif qu’AF. Il n’y a pas de petites économies.
Enchainement de vols
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- 2OS417 - Economique - Vienna —> Paris - Airbus A320
Depuis la gare de Wien-Mitte en centre-ville, deux options permettent de rejoindre l’aéroport:
- l’option attrape-touristes avec le “City Airport Train”. Le trajet ne prend certes que 16min mais au tarif exorbitant de 14,90€. Cela revient cher la minute!
- l’option locale avec les trains régionaux de la ligne S7. Le trajet est un peu plus long (25min) mais à un prix beaucoup plus accessible de 4,10€.

Le centre-ville recèle des splendeurs de la Vienne impériale.
En approchant de l’aéroport le paysage dégage un charme un peu plus…contemporain.

Il n’y a rien à redire - la desserte de VIE par les transports publics s’avère excellente.

Comme nous sommes fin novembre, VIE s’est déjà mis en mode fêtes de fin d’année.

Le Terminal 3 est principalement dédié à OS et Star Alliance.
La sortie de la gare débouche sur le niveau Arrivées. L’enregistrement et le PIF se situent un étage plus haut, mais la signalisation gagnerait à être améliorée: les escalators et ascenseurs sont difficiles à trouver.

Bienvenue dans l’univers rouge vif OS

Au risque de paraître vieux jeu, je n’aime pas avoir le BP juste sur le téléphone. Un bref passage à une BLS me permet donc d’imprimer une rassurante version papier, même si je regrette les BP cartonnés et colorés d’antan - voire même ceux où l’on glissait le coupon de vol en papier carbone à l’intérieur. Mais en écrivant cela, probablement la moitié des lecteurs ignore de quoi je parle :-)

Ma crainte d’une longue attente au PIF s’est révélée infondée. Il y a de l’affluence mais beaucoup de files sont ouvertes.

Une fois airside, le chemin jusqu’aux portes peut parfois être long pour les bouts de chou.
Belle initiative que de proposer ces poussettes qui peuvent être rendues directement à la porte d’embaquement.

N’étant pas encarté *A, je ne bénéficie d’aucun salon OS.
Mais lors d’un précédent voyage à VIE, j’avais découvert que les deux salons “Sky Lounge” et “Vienna Lounge” étaient accessibles à tarif réduit (et décent) aux titulaires d’une carte Amex.

Changements d’étage, longues coursives, et portes d’embarquement éloignées - passer à VIE, c’est aussi satisfaire sa dose quotidienne de sport!

Au lieu d’un prix prohibitif de 44€, les titulaires d’une Amex profitent d’un tarif plus raisonnable à 26€. En revanche l’option sourire n’est visiblement pas incluse car c’est un véritable dragon qui garde aujourd’hui l’antre l’entrée du salon.
[Update: Au moment où je publie ce FR, le Sky Lounge a augmenté ses prix: 46€, et 28€ en tarif réduit. L’inflation est malheureusement passée par là]


Comparé à sa grande soeur - le Vienna Lounge situé aux portes C/D - , le Sky Lounge est tout de même un cran en-dessous. De capacité moindre (105 personnes sur 450 m2, contre 450 personnes sur 2500 m2!), il a aussi le désavantage d’être aveugle.

En arrivant vers 15h30 il reste quelques places libres mais une demi-heure plus tard ce sera quasiment plein.

Je choisis d’abord de m’installer dans ce petit espace tranquille, décoré d’oeuvres prêtées par le musée Leopold.

Mais je déménage rapidement vers une table qui s’est libérée à côté des appétissantes pâtisseries.
A chacun ses priorités!

Le buffet principal se trouve dans une salle adjacente à l’entrée, avec l’incontournable salad-bar.

Les tartines satisferont les petites faims.

Pour les plus gros appétits, ces lasagnes m’ont l’air bien séduisantes.

A côté les Knödel me font aussi de l’oeil.
L’inconvénient des buffets est qu’on a souvent les yeux plus gros que le ventre (même si c’est l’inverse pour moi), d’autant plus qu’aujourd’hui-j’ai-payé-donc-je-veux-en-profiter-le-plus-possible-pour-mon-argent.

Les tentations sont grandes au niveau des pousse-café glycémie.

Idéalement il faudrait se contenter de ces options saines mais comme aujourd’hui-j’ai-payé-donc-je-veux-en-profiter-le-plus-possible-pour-mon-argent, et gnagnagna…

Le bar rappelle la nécessité de s’hydrater.

Faisons honneur à la production locale - le Grüner Veltliner étant l’un des cépages les plus répandus en Autriche.

Souvenir de l’été 2024: en retournant à ma place, un curieux jeu d’angles de vue me fait presque apercevoir les anneaux olympiques!

Guten Appetit aux FRistes!
Bon, ne me regardez pas avec cet air désapprobateur…D’une part on dîne tôt en Autriche, d’autre part OS ne sert rien à bord. J’ai donc bien mérité une “légère” collation.

Il y a une grande plage de départs sur le créneau 17-18h.
En consultant le FIDS, je constate que mon vol part de la porte F37…celle qui se trouve au bout du bout du bout de la jetée F. Logiquement il n’y a qu’une (mal)chance sur 37 - soit 2,7% - de tomber sur la plus éloignée des portes. Et ça tombe sur moi ! Cela me rappelle le sketch de Jean-Marie Bigard sur la chauve-souris enragée :-)

Faisons contre mauvaise fortune bon coeur; c’est donc avec ”enthousiasme” que j’entame le semi-marathon de VIE.

D’autres co-sportifs me rejoignent en route, dans cette compétition effrénée vers les portes d’embarquement.

Dans cette cohue, plusieurs préfèrent s’arrêter au stand ravitaillement afin de déguster un Leberkäse - une sorte de pain de viande très apprécié dans les pays germanophones.

Dans l’ensemble, le Terminal 3 n’est pas agréable: énormément de monde, peu de places pour s’asseoir.
Je comprends maintenant pourquoi OS promeut les correspondances en 25min; c’est sûrement pour éviter de s’attarder au Terminal 3 :-)

J’arrive ENFIN à la porte F37. De toute façon on ne peut pas se tromper, étant déjà à l’extrémité de la jetée F.

L’embarquement est toujours en cours et vu la foule qui se masse en porte, le vol est probablement complet.
En patientant j’en profite pour immortaliser l’appareil du jour: livré en 1998, le 320 OE-LBP a fait toute sa carrière chez OS.

C’est une atmosphère de recueillement qui règne en passerelle, où chacun médite tēte baissée sur son téléphone portable.

Un des emblèmes touristiques de Vienne: la Grande Roue située dans le parc du Prater

Double instant porte et joystick

Ouch, en installant mon séant dans le siège, le pas est loin d'être génial.
J’ai pourtant déjà pris OS mais je ne me rappelais pas que ce soit aussi serré.

Au parking voisin le 320 OE-LBT partira en soirée vers AMS.
Souvent je préfère les livrées vintage des compagnies (Stop! Qui a osé chuchoter que j’étais vieux jeu?), mais dans le cas d’OS la livrée actuelle est plus belle.

Le vol a beau être plein à craquer, c’est tout à fait pünktlich que nous repoussons, pile à 17h20.

Du OS en veux-tu en voilà:
Le 320 OE-LZF attend ses pax pour FCO. De la Vienne impériale à la Rome éternelle, il n’y a qu’un pas - ou plutôt 1h40 de vol.

Sur une aire plus éloignée l’E95 OE-LWF profite d’une soirée pyjama.

Rolling take-off sur la piste 29

Austria by night

Pour d’obscures raisons j’ai échoué à me connecter à Internet, mais j’ai au moins accès au suivi du vol.
Le trajet suivra d’abord le cours du Danube - Linz, puis en Allemagne: Regensburg, Nürnberg - avant de bifurquer vers Francfort, puis le Luxembourg, et d’atteindre Paris.

Pour passer le temps, je prépare mon duo BoB:
- pour le Buy-on-Board, je m’offre un café au prix royal, voire même impérial de 3,70€.
- quant au Bring-on-Board, deux spécialités autrichiennes offertes par mon hôtel accompagneront le café: les boules Mozart à la pâte d’amande ainsi que les gaufrettes Manner à la noisette.
J’avoue que ce n’est pas raisonnable du tout, ayant déjà festoyé au salon…

La prestation gratuite se résume à un verre d’eau et un petit chocolat.

J’adore quand la cabine passe en mode nuit. Cela donne une illusion de long-courrier à ce vol court!

Un côté long-courrier qui m’a d’ailleurs conduit au profond sommeil du juste, car en rouvrant les yeux nous sommes déjà en finale sur CDG.

Après l’atterrissage sur la piste 27R nous nous dirigeons vers le Terminal 1.
Aujourd’hui il est difficile d’imaginer qu’il ait été fermé quasiment trois ans lors de la crise Covid.

A l’approche du parking, le Christ Rédempteur - oh pardon: le Marshaller - est prêt à entrer en scène.

Et c’est à 19h16 - avec 9min d’avance - que le frein de parc est enclenché et les réacteurs coupés.
Ouf, je vais enfin pouvoir déplier mon mètre quatre-vingt-cinq.


Dernière vue sur l'avion du jour qui retournera à VIE dans une heure.

Au départ de VIE j’avais remonté toute la jetée F pour rejoindre la porte.
Ici à CDG, ce ne sont donc pas ces quelques travelators pour atteindre la sortie qui vont m’effrayer.

En cette froide soirée de novembre, la zone des arrivées est dépeuplée.
Seul le message de bienvenue apporte un peu de tendresse et de réconfort….Bon, il est vraiment temps que ce FR s’achève car je commence à divaguer!!
Merci de m’avoir consacré quelques minutes de lecture et à bientôt!

Informations de vol:
Austrian OS417 VIE-CDG
Airbus A320 OE-LBP
Prévu: 17:20-19:25 (2h05min) / Réel: 17:20-19:16 (1h56min) - Avance 9min
Merci Paul pour le partage.
Bien vu piur le S Banh bien moins cher que l'express attrape touristes.
Je connais les BP papier et carbonés, qui allaient bien avec les vols en B727 et TU154
Le salon indépendant offre de quoi se sustenter largement...
A bord le pitch est un calvaire pour les grands de notre taille.
Prestation minimaliste, mais on le savait avant de monter à bord.
Belles vues nocturne, grâce à la cabine plongée dans le noir.
Ce soir là, Paris vous aime...
A bientôt !
Merci pour les commentaires!
Un vol qui a bien fait le job malgré le pitch lilliputien.
Le tarif avantageux du salon permet de compenser l’absence de prestations à bord.
A bientôt
Merci Paul pour ce FR superbement bien rédigé, je l'ai trouvé vraiment drôle, j'ai adoré !
Comme s'il fallait justifier le passage dans un café viennois ^^
Parfaite même !
Non ceux là je les regrette pas du tout, toujours cette peur de perdre le coupon carbone, ce qui était synonyme de refus d'embarquement.
Effectivement c'est raisonnable, si tu avais dû dîner dans le terminal airside tu aurais certainement dépensé autant voire plus.
Gnagnagna ^^
Aucun air désapprobateur bien au contraire, tu-as-le-droit-de-profiter-le-plus-possible-pour-ton-argent ^^
Tiens j'ai eu cette malchance plusieurs fois aussi ^^ Et en tant que HON c'est carrément la double punition, vu qu'on t'emmène en voiture quand l'avion est au large. Quand je tombe sur la F37 je me dis que c'est OS qui cherche à me faire perdre des calories.
Sans accès aux salons, il vaut mieux en effet avoir une correspondance courte sinon le terminal 3 est infect.
Validé !
Entre la liqueur de Mozart et les boules de Mozart, le pauvre il morfle bien (en passant, tu l'as très bien écrit puisqu'il n'y a pas de "de" entre boules et Mozart, tout comme entre liqueur et Mozart)
A bientôt !
Merci de m’avoir lu et pour ces commentaires qui étaient tout aussi drôles :-)
Comme je prends des vols très classiques, j’essaie toujours d’égayer les récits avec une touche d’humour.
On sait ce qu’on a en prenant OS même si je trouve toujours dommage qu’une legacy propose du BoB.
A bientôt
Merci pour ce FR !
Pratique ces informations pour rejoindre l’aéroport au meilleur prix.
Un accès au salon sans réduction qui coûte assez cher mais c’est parfois beaucoup plus élevé.
Les pâtisseries sont effectivement appétissantes.
J’aimais bien l’ancienne livrée OS avec une partie bleue.
Sympa d’avoir la géovision et les données du vol.
A bord le café est bien cher.
A bientôt.
Merci de m’avoir consacré quelques minutes.
Comme d’autres contributeurs, je trouverais utile de rajouter une rubrique “Bon à savoir”.
S’il n’y avait pas eu le tarif réduit Amex, je ne serais pas passé au salon. Les 44€ en plein tarif, ça ne les vaut pas.
Le café à bord, c’était surtout pour passer le temps. Et vu son prix exorbitant, j’ai savouré chaque gorgée :-)
A bientôt