Bonjour à toute la communauté FRiste.
Au programme aujourd’hui, une petite escapade vers le soleil et la chaleur, à une époque/saison où le Japon n’en regorge vraiment pas.
Lorsqu’on songe à prendre l’avion, notre Alliance Rebelle émerge comme le choix par défaut (je privilégie l’esprit aventureux pour les explorations sur place). Avec les marqueurs du climat et de la compagnie fixés, la destination finale sera dictée, par des critères économiques : moyennant moins de 480EUR on peut s’offrir un vol retour vers SGN, depuis notre petit chez nous.
Des déplacements domestiques furent ajoutés ultérieurement, mais l’essentiel ici était de corroborer notre envolée envers le charme des tropiques
Puisqu’on habite en campagne, il nous faut impérieusement passer par des grandes plateformes aéronautiques afin de retrouver le monde allochtone.
Cette fois-ci, le plus pratique pour nous était de baguenauder les allées de Haneda avant de faire le grand saut, même si Narita fut offert par un moindre cout.
NOTE 1: La correspondance entre aéroports à Tokyo n’est pas des plus aisées : il faut compter presque 2 heures de transport entre les deux plateformes [HND < > NRT] et il faut absolument récupérer les valises enregistrées, quoiqu’il arrive (y compris avec une seule réservation, opérée par la même compagnie aeronautique…)
NOTE 2: Les départs envers SGN depuis NRT chez JAL, contrairement à ceux depuis Haneda, ont lieu à des heures plus civilisées, mais le désagrément de la correspondance entre aéroports pesa trop dans notre dénouement.
ACHEMINEMENT (PETIT FR DANS LE FR)
Avant de profiter des services du ‘Tokyo International Aiport’, il est nécessaire de l’atteindre.
Dans ce but, nous rejoignons notre gare provinciale vingt-cinq minutes avant deux heures d’après-midi.

Quelques instants après, une rame en arc-en-ciel fait son apparition.

Et les portes de cet ‘Anpanman densha’ s’ouvrent devant nous.

Moins de 40 minutes plus tard, il nous dépose dans une gare de Matsuyama en train d’être transmuée.

La ligne de bus métropolitain nous amène à l’aéroport de Matsuyama, moyennant 25 minutes et 2.80EUR environ.

Un banal MYJ-HND nous attend. Il sera effectué, inéluctablement, en B737.
Voici la porte d’un de ces oiseaux qui forment le bataillon de choc de la flotte domestique de JAL.

En voyant des places libres sur la 15eme rangée (sans doute la meilleure de cette cabine, toutes classes confondues) je me permets d’occuper lestement le siège J, après consultation avec les charmantes PCNettes.

Initialement j’avais sélectionné le 16K (siège hublot) mais … je fus le dernier à franchir le seuil de notre aéronef, mes deux voisins de rangée occupaient déjà leurs places et dans les hautes-parleurs on nous incitait à regagner nos places vite afin de récupérer notre petit retard…
Alors, je ne vais surtout pas me plaindre du fait de pouvoir profiter de cette royale rangée, sans entraves pour mes jambes, pendant une heure et demie.
Déposés commodément au terminal 1 de Haneda -celui dédié aux vols domestiques de JAL-, on cherche le stand 8 du dépôt d’autobus qui juxtapose le niveau des arrivées (1F). C’est ici qui s’arrêtent les fréquentes navettes qui relient les trois terminaux.
Elles sont gratuites.

LE PARTIE INTERNATIONALE DE NOTRE EXODE/ERRANCE
19 heures et une poignée de minutes. On est très en avance.
Car cette soirée on a la ‘chance’ de voyager en horaire de la muerte.
L’ultime navette aérienne MYJ-HND touche le sol tokyoïte a 20h15, mais je préférais éviter le risque de laisser tout au destin du dernier vol du jour.
Le volume des déplacements à l’étranger des résidents du Japon peine à retrouver les chiffres d’avant la covid, mais avec l’explosion des visites internationales, le circuit intra-terminaux à HND est beaucoup plus encombré qu’il y a quelques années.

Vers 20 heures on se retrouve face à un des panneaux présentant les départs du soir.
Notre vol est affiché à l’heure.

Voici un éventail des comptoirs robotisés de JAL, qui protègent ceux desservis par des humanoïdes.

La fréquentation de la salle d’enregistrement est faible, en attendant le pic de départs aux alentours de minuit.

Il va de même pour les contrôles de sécurité / frontières.

Le tout est franchi aisément.
Au-delà, comme partout dans le monde, le temple de la consommation attend aux voyageurs.

Quoique, à Haneda, on a conservé un arrangement suranné, où les commerces restent discrets, disposés aux côtés de très larges couloirs et éparpillés parmi des ‘infrastructures utiles’ : panneaux info, toilettes, accès aux salons etc.

Ces panneaux-là sont vraiment informatifs, en plus d’être interactifs.

LONGUE DÉTENTE
Après un peu de marche, nous nous retrouvons face à un des susnommés accès.

Qui nous emmène au 4 étage.

Où des grues donnent la bienvenue aux visiteurs du salon Sakura.

Voici l’entrée de ce vaste salon, un brin dépourvu d’âme.

Néanmoins, sa propreté est irréprochable et il offre des vues imprenables sur le tarmac (celles depuis le 5eme sont encore meilleures).

Des pratiques apparues pendant la pandémie y perdurent, et je trouve que c’est une bonne chose : après déchiffrage de QR…

… on peut passer commande de plats chauds ou d’une salle de bain/douche.

Voici une partie du menu, qui reste correct mais qui n’épatera personne.

Et la pitance en vraie.

Les alcools (forts) sont en libre-service.

Mais nous accompagnerons notre repas avec des rincettes, conservées dans des doseurs réfrigérés (de mémoire, le nectar chilien eut mes faveurs ce soir-là.)

Plus bas, l’entrée et le premier plat de mon diner, agrémenté de pain et vin, comme s’il s’agissait d’un bistrot hexagonal.

Cette infiltration japonaise viendra au secours du manquant plat principal.

Le repas convenablement finit, je profite pour me dégourdir les jambes et pour vous proposer un petit tour de cette vaste et peu fréquentée salle.
(Les clichés qui suivent dépeignent la version ‘5eme étage’ du Sakura Lounge).
Espace détente.

Le réfectoire.

Les comptoirs en libre-service.

Le sas d’entrée des toilettes.

Et le couloir y amenant.

Plus loin, alignement de salles-des-pourparlers de notre temps (soi-même et un portable).

Les douches, qui sont à retrouver seulement au 4ème étage.

Une visite à celles-ci avant notre départ s’avère très adéquate, du fait de notre horaire malsain.

Entre gouters, déplacements 4ème >< 5ème étage et remplissages de verres tonifiants, ces 4 heures et quelque se sont passées, finalement, d’une manière plutôt avenante.
UNE NUIT TROP SOMMAIRE
C’est avec les yeux entrefermés qu’on se dirige vers notre porte d’embarquement.

La 111 est à moins de 5 minutes de marche du seuil du salon.

A cette heure-ci, le spotting est vraiment nébuleux. Mais voici notre messager du soir.

S’agissant d’une des portes centrales, les derniers contrôles nous amènent vers l’embouchure d’un grand escalator.

Surveillé par un Shohei Ohtani surhumain.

Le cheminement jusqu’à notre bête est long …


Enfin !
Les deux portières (passerelle & avion), aperçues de loin.

Comme il est d’usage, j’accède à notre aéronef parmi les derniers passagers, ce qui rend difficile la prise de clichées de la cabine.
Nous rejoignons sans délais notre place, donc.
Le pas est très, très généreux.
Et plus de deux hublots nous sont proposés (plutôt stériles à ces petites heures…)

Couverture et oreiller nous ont donné la bienvenue sur notre siège.

Et le grand écran installé sur la paroi nous séparant des privilégiés, nous instruit dans la façon d’agir en cas d’urgence.

Sans nul trafic sur le tarmac tokyoïte à cette heure-ci, notre taxi se révèle très court.
Prêts pour décoller à 1h47minutes du matin.

Une fois l’altitude de croisière atteinte et, alors que la classe affaires est mise aux ténèbres et aucun service est proactivement offert, on nous propose un apéritif… ☹
Je ne saurais pas refuser, mais franchement, j’aurais préféré suivre le model de nuitée proposée aux privilégiés de la classe avant.
Thé vert, soit-il !

Le plateau tel que reçu. Il a une bonne mine.

Le plateau réaménagé et prêt à être avalé : boulettes poison, salades de pommes de terre, salade de fruits, ainsi qu’une bouillie adaptée à cette heure intempestive.
Il est 2h30, comme même.

Avec moins de trois heures jusqu’à notre arrivée théorique, une fois notre plateau débarrassé, on ne pense qu’à essayer de dormir un peu.
Tant mal que bien, ce fut fait.
A mon regret, on est déposés au sol saïgonnais avec 20 minutes d’avance sur l’horaire prévu.
Ci-dessous, un résumé de notre parcours du soir.

Les portes de notre aéronef s’ouvrent et, dépourvu d’engagements ce matin, je laisse défiler une grande partie de mes co-pax, afin de vous offrir un descriptif tardif de la cabine.
Voici mon siège (agrémenté du grand pas lui précédant).


Et le côté bâbord de la cabine, en classe économique.

Ainsi que le noyau central du fuselage.

A SGN aussi, le volume de trafic à cette heure affligeante est plutôt réduit. Le passage de frontières se fait très aisément et à 6h6min on pénètre dans la salle de livraison de bagages.

Tout est très bien expliqué, mais je n’ai pas vraiment besoin de ces infos car j’ai déjà avec moi toutes mes appartenances.

Et nous voici, accueillis par un doux matin tropical.

L’attente pour notre navette vers le centre-ville sera courte. La camionnette est climatisée et nous amène confortablement près de notre logis, pour quelques centimes d’euros (ou quelques milliers de dong).

Notre chambre n’étant pas encore prête, on est obligé d’explorer la ville dans un état presque comateux.
Afin de ressusciter, cherchons ravitaillement dans un vénérable institution locale (Nhu Lan).


Un café vietnamien et un Bahn-mi matinale feront des miracles !


Avec les batteries chargées, on peut se permettre de deambuler entre les rues débordantes du centre-ville et s’arrêter face à des lieux célèbres, comme la Poste Centrale.

Ainsi que face à des endroits de tous les jours.


Où il est aisé d’approfondir nos connaissances de la culture culinaire vietnamienne.

C’est ici que ce périple s’arrête.
Merci de votre lecture et de vos commentaires.
Bons vols à tous et toutes.
Un long périple avec une arrivée aux aurores qui permet d’éviter une longue attente, comme c’est souvent le cas à SGN.
Se salon est superbe et on y mange bien, l’avion confortable, je ne savais pas que des aménagements en 2-4-2 existaient sur un Deramliner.
Merci pour ce beau récit et belles découvertes au Vietnam.
Merci, Michel, pour la lecture et pour le commentaire.
Le Salon Sakura de Haneda a son bon lot de détracteurs: 'quelconque' , 'aux aires de cantine' , 'massif et froid' , 'nourriture fadasse', etc, mais je le trouve assez correct.
Il faut, pour autant, savoir trouver les bons espaces aux bons temps.
Si je ne dis pas des bêtises, la classe économique de tous les 787 de JAL opérant les lignes internationales, est agencée en 2-4-2.
Les découvertes au Vietnam furent riches et nourrissantes.
Merci encore et très bons vols !
Merci pour ce récit.
La salon est vaste et assez vide à cette heure. Le QR code pour commander ses plats est une bonne habitude à conserver.
Les horaires sont douloureux avec un temps de sommeil réduit par le service du dîner.
L'avion est en revanche très agréable avec cette configuration moins dense que la concurrence.
A bientôt,
Merci pour ces mots qui expliquent bien aussi mon ressenti.
Au salon, les commandes à travers les codes QR sont très pratiques, d'autant plus qu'il est possible réserver une douche -placées au 4ème étage- depuis le 5ème.
(NOTA: les deux étages sont des entités pseudo indépendantes et non reliées directement...)
Bons vols et à bientôt !