Bonjour à tous,
Dernière rotation 2024 mais pas le dernier vol (il m'en reste 3 à effectuer en comptant celui-ci).
Aujourd'hui, c'est un banal (et habituel) CDG-VIE qui m'attend.
Enchainement de vols
- 1Same player shoot again
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CDG
De base, je suis prévu en éco (initialement au 11A, avec une proposition de surclassement à 99 € ce qui est, je trouve, correct pour quelqu'un par ex qui n'aurait pas de statut donnant accès au salon), mais dans la foulée de l'upgrade de mon vol me ramenant de Berlin la semaine passée, j'ai encore gagné à la skyroulette.
Je m'en rendrai compte avant de passer la porte certes, mais tout juste avant soit une fois arrivée devant celle-ci.
En attendant, je me rends à CDG en RER sans anicroche et sans savoir ce qui m'attend.
Comme une semaine auparavant, en publiant la photo des pistes entre le hall RER et le 2F, j'ai pu rencontrer par hasard un autre FRiste, je retente ma chance (doublée d'un meet-up programmé à l'avance).
Aujourd'hui, je ferai chou blanc.




Pas plus de monde que ça au PIF alors que le terminal me semble bien plus actif que la semaine passée.

Airside et Salon
Je passerai le PF rapidement.
Point d'esprit de Noël ou de lumière en vue on dirait.

Une fois tourné à droite, c'est un peu plus chaleureux.

Même si c'est écrit petit et dégueulasse sur la photo, y a bien écrit on-time pour mon AF1738.

Ici encore, je fais une infidélité assumée à la cantine du bureau et me dirige donc direct vers le salon pour la cantine AF bien plus appréciable.
Cantine avec vue messieurs dames !


Tadaaa !

Le ciel est gris, mais le buffet toujours coloré.
Après un rapide tour du proprio, je me sortirai une petite sélection similaire à celle de la semaine dernière.
En effet, vu que j'avais bien apprécié le boeuf grand veneur, je double la mise.
Je zapperai par contre le champagne pour du Saint Julien avant de me caler au coin (de la cheminée) d'une table de l'espace restauration.
Déjeuner conclu en beauté avec le Rooibos des Vanilles et un petit HSE vieux pour se sentir comme à la maison.








Après ce déjeuner, je lève le camp, innocent, pour me rendre en porte non sans penser à jeter un œil aux boutiques et aux autres avions en porte.

Chemin faisant, je chercher l'ID de l'avion du jour et constate qu'il y a un retard certain qui est déjà acté.
Erreur de débutant car j'aurai du le vérifier avant de sortir du salon.
Mais j'ai la flemme de retourner en arrière, donc, je reste fidèle au plan.

Après avoir trainassé autant que je pouvais, je vais me poser en F54.
Le retard est bien annoncé et donc, pour patienter, je regarde le monde tourner autour de moi, et notamment les départs pour MAD et CPH.
Ceux-ci passeront en last call avec des passagers haletants, finissant leur sprint pile avant la sanction.
Pour CPH néanmoins, une jeune femme, toute aussi essoufflée, arrivera bien 5 min après que les portes de CPH se soient refermées et le personnel envolé.
La cruauté d'une connexion trop courte s'impose à mes yeux et à cette jeune pax quelque peu déboussolée.
Gageons que le comptoir à l'entrée de la jetée lui trouvera une solution.


Notre avion finit par arriver de GVA : 15h30, il est en porte.
Le débarquement semble mené tambour battant.
Entre temps, en recherchant ma carte d'embarquement sur l'appli afin de me positionner sur la ligne de départ, je constate le cadeau du jour : upgrade et hop, direction le 9A !
Voilà de quoi, égoistement, oublier le retard ?

Tenez vous bien, petite annonce pour dire que le retard va encore augmenter. Pourquoi ?
Et bien, malheureusement, il y a eu un cafouillage avec l'assistance et 2 pax pmr se retrouvent de nouveau dans une situation inconfortable.
C'est la deuxième fois cette année que je suis confronté à cet événement ce qui me laisse penser qu'il est "courant", ce qui du point de vue des pmr, doit être très pénible.
Embarquement
16h10… on démarre donc un petit embarquement passerelle.
En contrebas, sur la droite, nous observons l'arrivée d'une famille voyageant en Première.
Eux ont mieux géré que moi l'attente salon.
Je note qu'ils sont lourdement chargés et que l'escorte se retrouve avec un sac à dos plutôt volumineux, cassant ainsi le glamour de l'uniforme et de la démarche gracieuse ipad à la main.


Leur installation sera rapide, et peu après, notre ruban est ouvert.
Après un duo de crabe et de nez, …


… Instant porte et fuselage shot.
L’accueil sera chaleureux, les pnc me faisant d'emblée une très bonne impression.


La cabine tant désirée est enfin sous mes yeux, tout de contraste vêtue.

J'arrive donc à ma place, dernière rangée de la J.
Vous noterez le coussin pour accueillir votre serviteur.
Ayant observé que les autres bénéficiaires étant la famille LP, je me sens d'un coup au top de l'attention (alors qu'on ne parle que d'un coussin).

Revue de l'environnement.
RaS, l'avion est neuf (et l'usb fonctionne !).





Le voisinage est plutôt vide et toujours gris.

La fin de l'embarquement est annoncée à 16h35 mais…. petite annonce pour dire qu'un passager est manquant (comment est-ce possible ?) et qu'on doit procéder à la rechercher de son bagage.
J'ai instantanément une pensée pour le dicton de l'ami Chirac, d'autant plus raccord qu'on est en pleine question aérienne.
La passerelle reste au contact.

En attendant, distribution de lingette au sol.

16h55, fermeture porte, et lancement des consignes.
Je suis en première ligne.

Au loin, les pax se ruant vers leur avion se devinent dans les jet bridges.

On nous rend notre liberté de mouvement, et le taxi démarre à 17h05.

Les pax courent toujours.
Je trouve cette image très inspirante car derrière chaque voyage il y a une histoire, une raison ou, simplement, un plaisir.

C'est parti direction le doublet nord en passant près du T1.
La nuit hivernale se profile.


Il aurait pu faire un effort pour amener au moins du ciel bleu cet Air Austral.

En cabine, tout le monde est sage.

La piste est à nous à 17h15 avec plein gaz à 17h18.
Pour un départ prévu initialement à 15h30, on peut dire qu'on est bien dans le dur.

La magie des doublets est que, souvent quand un s'envole, un arrive, ici un cousin de type.

Nous roulons !




Au fait, le wifi, il fonctionne, dès le sol en plus.

Une fois percés les nuages, on est loin du grand soleil mais la lumière est belle.


Le rideau est fermé à 17h25.
Le service démarre une dizaine de minute plus tard.
Le champagne honni (par ma personne) est là.

à 18h, j'ai mon plateau, en mode early diner.
C'est pas mal bien que le gâteau au chocolat soit un peu "lourd".
La présentation est difficile mais le goût est là.
Avec le recul, ca sent l'arnaque sur le chabichou.


A coté, le bar, dry !
Même si cette rondelle de citron flotte avec un ajustement au diamètre du verre digne d'une horloge suisse, non, ce n'est point du ginto.

Pour accompagner ce gâteau, je demande un thé (petite habitude enseignée par Mme qui ne peut point avoir son dessert sans un thé => le pouvoir du cultural exchange).
A bord, malheureusement, tous les thés ne sont pas dispos (ie. point de Rooibos des vanilles).
Mais notre pnc du jour, fort agréable, me proposera de choisir parmi les 3 options dispos à bord.
En fait, les 2 pnc ayant officié en J ont été parfaits, tout simplement.

Si le vol est court, l'attente pré vol n'aura pas été minime.
Il est donc temps de jeter un oeil aux commodités de l'avant.
Ce n'est pas Versailles mais on y est à son aise (…) sauf que les pax d'avant ont visiblement eu les lavages de mains des plus effusifs…




Arrivée
à 18h30, l'annonce de début descente aura résonné suivi de l'annonce atterrissage à 18h50.
L'approche de nuit ne permet pas de voir mille et une choses, mais les lumières sont jolies.

C'est aussi la fête à la lumière à VIE après avoir touché à 18h52, de façon ferme.


Notre roulage sera court car déjà le dernier virage se profile.

Parking à 18h58 avec un voisin inédit.


5 min après, je peux bondir hors de l'avion et retrouver ce hall C bien connu.




Ce soir, nous étions au coin.

Le parcours jusqu'à la sortie est un peu longuet mais on finit toujours par les trouver les 2 portes rouge et verte, synonyme de sortie imminente.





Chose amusante, à la sortie, une noria de chauffeur uber attend de pied ferme les pax EK.

Pour moi, point de service palace mais un bon vieux uber à attendre à la fraiche.

A VIE, on est loin du b… de CDG dans le dépose minute.
Tout sera donc fluide.

A peine ai-je le temps d'immortaliser les drapeaux dans le vent que le dit uber sera là.

C'est parti pour un séjour bref mais intense.
Mais heureux que je suis de ne pas avoir d'engagement critique à l'arrivée car notre retard reste copieux.
Super FR bien rédigé. Merci!!! Dommage pour le plateau froid. C’est un peu fainéant d’AF quand même OS sert du chaud sur la même rotation. AF ce n’est plus ce que c’était franchement!
Merci pour le commentaire et le compliment.
C est vrai que l’absence du chaud et du choix tape un peu. Mais des derniers FR d’Esteban, je vois que eux aussi jouent de la ficelle no oven (mais sur autres lignes). Au moins, AF garde le fromage 😎
En milieu d aprem, l absence de plat chaud me choque moins a l heure du déjeuner ou du dîner.
Mais ceder ainsi est un peu laisser la porte ouverte à toutes les fenêtres…
Une chose reste néanmoins, c’est que les plats chauds au salon sont au poil 👌 (a CDG)
Merci pour ce récit. L’ensemble du vol se passe bien une fois le retard oublié ! le plat est bon mais la vaisselle n’est pas adaptée. une assyun leu creuse aura amélioré la presentation.
Merci pour le commentaire.
Effectivement, une vaisselle différente serait plus à propos afin d’éviter le plat au sens, plongeon à 10 m mais à 3g pour la réception. C’est d’ailleurs à se demander comment les chefs mobilisés pour les menus ne s en émeuvent pas. D’autant plus que les assiettes creuse existent sur J LC. Faut qu’af vous pique l idée pour un test.
A bientôt
merci pour le partage de ce vol agréable une fois le retard oublié !
Merci pour ce FR superbement teinté d’humour.
Surclassement bienvenu qui permet de compenser un peu le retard conséquent.
‘’ qui ne peut point avoir son désert sans un thé’ => je pense que c’est plutôt ‘’dessert’ même si déguster un thé dans le désert serait assurément superbe :-)
A bientôt
Merci pour le commentaire et cet œil averti m’ayant conduit à corriger cette typo mais aussi nombre d’autres fautes dont certaines auront été de nature à faire s enflammer un bescherelle…
L’uprgrade adoucie la situation mais ce qui a fat passer la pilule est ma tranquillité à l’arrivée. Pas sûr d avoir le ton si léger si j avais du annuler un rdv. Ce genre de situation me conforte dans mon approche disant que pour rester maître du monde, mieux vaut avoir de la marge.
Pour revenir au desert, effectivement, celui ci peut être indissociable d’un thé et je m’en vais étudier cette option afin d’offrir à Mme un autre horizon à sa petite tradition maison.