Avis du vol entre Yiwu et Guangzhou en classe Affaires avec China Southern

Après quelques jours en Chine, il est déjà temps de revenir à la maison. Ce retour devait initialement se faire avec TK et une escale de 3h à Beijing puis Istanbul, mais l'abandon de plusieurs rotations Beijing-Istanbul de China Southern à 2 semaines du départ m'oblige à passer par un Guangzhou-Doha (Dubai était également une option) à la place. L'itinéraire CZ est réalisé sur les mêmes types avion qu'à l'aller (738 + 789), les photos sont donc moins fournies, d'autant plus que les vols ont quasiment tous lieu de nuit. Le vol Qatar sera l'occasion de comparer la cabine de l'A350 QR par rapport à celle de Turkish Airlines prise à l'aller, et une nouveauté pour moi! Enfin, je vous présenterai dans ce report l'option de transit en hôtel proposé par China Southern pour les escales longues.

AEROPORT DE YIWU

Je me lève assez tôt pour être à l'aéroport vers 5h30 - celui-ci est à 20 minutes en taxi. Le chauffeur Didi que j'avais réservé la veille ne viendra jamais, j'ai donc dû prendre un taxi au pied levé!

Le trajet dans la nuit et le flou du Zhejiang se fait rapidement 

Et le taxi me dépose devant l'entrée. Comme c'est la norme en Chine, même dans un petit aéroport de province, les passagers entrants sont passés au détecteur d'explosif avant de pouvoir entrer au sein de l'aérogare.

Au premier plan, le PIF, au second, l'espace dédié au checkin, toujours partagé entre les compagnies.

Une file prioritaire est disponible, mais peu de monde à cette heure-ci, le vol pour Canton est le premier de la journée. Tous les restaurants et boutiques sont fermés pour le moment.

Je peux m'enregistrer jusqu'à Doha, mais il faudra demander le BP pour Casablanca à Guangzhou ou à Doha.

Pas de photo de l'inspection, mais comme d'habitude, vérification du passport et tampon sur le billet. A noter que si aucune file prioritaire n'est matérialisée, le préposé fait passer les passagers prioritaires devant tout le monde. Nous nous retrouvons donc Airside dans ce petit aéroport. Si les commerces sont encore fermés ou à peine en train d'ouvrir, le salon (déjà reporté dans un autre de mes reports) est lui déjà ouvert.

L'espace est suffisant pour un salon de cette envergure. Un tab

On y retrouve quelques snacks dont des nouilles instantanées, quelques biscuits et du thé/café. Eau Coca et Sprite sont également disponibles. Je n'aurai pas le temps d'en profiter, mais il semble qu'un service de plats chauds soit disponible à certaines heures, comme précisé sur la petite pancarte.

Il est temps de se rendre en porte! Les commerces commencent à ouvrir. Une note: au moment où je voyage, il fait 5 degrés. La température dans le terminal, qui n'est pas chauffé, doit être de 10 à 12 degrés maximum!

LE VOL

Beaucoup de monde en porte, mais des priorités affichées et respectées

On retrouve exactement la même cabine que sur mon vol aller, avec cette rangée unique de J (soit 4 sièges), très confortable. Voir mon report précédent pour plus de vues cabine.

Les lecteurs assidus l'auront compris, comme c'est la norme à Yiwu, les hublots sont fermés, et le resteront jusqu'à ce que nous atteignons la croisière. 

L'armement cabine se compose d'un oreiller, une épaisse couette, ainsi que de chaussons. Un iFE individuel est également disponible à gauche du siège.

Un oshibori est distribué.

Un boisson d'accueil est proposé - ça sera café pour moi.

Le wifi est disponible à bord, il faut entre son numéro de siège, ainsi que les 4 derniers caractère de son passeport.

Alors que les PNC ferment la porte, petit tour des fonctions du siège - dont l'inclinaison est très généreuse (néanmoins pas aussi généreuse que le pictogramme), mais sans repose jambe/pied. Une large tablette se trouve dans l'accoudoir. 

Ça sera donc un décollage dans le noir, alors que les PNC gardent bien leur hublots ouverts pour voir l'extérieur.

Un service de petit déjeuner chaud est proposé sur ce vol d'1h50. Mon choix se porte sur les dim sum, mais des nouilles étaient également disponibles. L'ensemble est copieux et a du goût, à l'exception de la soupe en haut à droite, un congee très fade. 

Nous montons ensuite à 30,100 pieds, puis une descente très longue sur Canton (50 minutes, avec des paliers assez longs à 13,800 puis 10,800 pieds). Ces niveaux de vols spécifiques émanent de reconversions de mètres en pieds, et de la nécessité d'accommoder traffic civil et militaire. 

Nous nous posons sur la 02R, l'occasion de voir un nouveau (?) terminal en construction.

Nous laissons la priorité au décollage à un 330 Air China vers Beijing.

S'en suit un long roulage vers un parking au large. Pas de doute possible, China Southern règne en maître sur la plateforme de Baiyun.

Nous rejoignons le terminal en Mini-PAXbus dédié.

L'occasion de croiser du Comac et l'air d'entrainement des pompiers.

Un 787-8. CZ dispose d'une flotte long courrier de 26 787 (-800 et -900) et 32 777 (15 -300 PAX et 17 700F, ce qui démontre bien l'importance de la partie Cargo de la compagnie).

Le bus nous laisse ici.

Arrivant à 9h10, et n'ayant mon vol pour Doha qu'à 18h, China Southern propose un hébergement en hôtel pour le transit. Je vais donc le chercher. J'ai réussi à le réserver à l'avance, mais il est possible également de le prendre sur place. Il faut suivre le parcours arrivée, le comptoir se trouvant landside. Cette option est disponible dans de nombreux aéroports chinois.

Uns fois sorti, RDV devant la porte 50 au niveau des arrivées.

La préposé vérifie vos billets et vous donne un sticker. Il faut ensuite remonter au niveau des départs, porte 47, pour retrouver la navette qui vous amène en 10 minutes au (dans mon cas) Novotel de l'aéroport.

Notre vol est opéré par B-5641, livré neuf à CZ début 2012, il est donc âgé de presque 14 ans au moment du vol. Plan de vol ci-dessous