Avis du vol entre Buenos Aires et Ushuaia en classe Economique avec Aerolineas Argentinas

Bonjour à tous les FRistes

Si vous avez lu le début du périple de plus de 24h m'amenant de Paris à Ushuaia, en voici le récit de la deuxième partie : le vol intérieur de Buenos Aires (AEP) à Ushuaia (USH), effectué par Aerolineas Argentinas. Une grande première pour moi sur cette compagnie.
Je n'ai entendu que des avis mitigés sur Aerolineas Argentinas. Je verrai bien si ce vol confirme ou infirme ce qu'on m'a dit à son sujet.

Voici le routing :

Je vous avais laissé alors que je prenais le bus qui reliait EZE, d'où j'ai atterri avec Air France, et AEP, d'où part mon vol intérieur vers Ushuaia :

Il n'y a pas à dire, les deux aéroports sont très bien reliés par le bus Tienda Leon, qui effectue un excellent service de l'un à l'autre, mais également vers le centre-ville.
AEP est également très bien relié au centre ville en transports en commun. Son accès est exemplaire à toute heure de la journée et de la nuit.

Nous le verrons, et cela m'étonnera, AEP est un aéroport très vivant y compris entre minuit et trois heures du matin.

A notre arrivée à AEP, nous sommes accueillis en fanfare par une fresque vantant la victoire argentine à la coupe du monde de football 2022, contre…la France. Nous passerons sans faire de commentaire…

Il est près de minuit lorsque nous arrivons, et un unique guichet skypriority est ouvert sur Aerolineas Argentinas, qui nous permettra tout de même d'enregistrer nos deux valises en soute :

Avant l'enregistrement, il existe une vaste salle, avec de nombreux commerces et restaurants, tous encore ouvert alors qu'il est minuit. Et beaucoup de monde attend aussi dans l'aéroport, qui demeure très vivant.

Proche du centre ville et très bien desservi, AEP est beaucoup mieux qu'EZE, lorsque cela est possible.

Nous nous dirigeons directement vers le PIF, pour y passer le contrôle, car nous avons environ 3h de battement avant l'embarquement et nous souhaiterions piquer un petit somme dans l'aérogare avant d'embarquer.

Destination les départs domestiques (notons qu'il existe une aile embryonnaire de vols internationaux à AEP, principalement à destination de GRU et de SCL) :

Le FIDS d'AEP, avec deux vols pour Mendoza et Neuquén qui semblent accuser un lourd retard, effectués par la lowcost JetSmart. Notre vol est là et bien là :

Passage du PIF, désert à cet horaire :

On se retrouve airside.
La zone est très animée, et, contre toute attente, toutes les boutiques sont ouvertes.

On déplore l'absence de lounge, mais tout est là pour se nourrir, et même acheter des souvenirs à 1h du matin.

Les argentins, à l'instar de leurs homologues allemands, affichent fièrement une voiture dans l'aérogare :

Nous dormirons devant notre oiseau du jour, ce Boeing 737-800, qui est déjà en porte et qui, lui aussi, semble dormir. Il s'agit de Golf Fox Oscar (LV-GFO). Nous ne profiterons pas des aménités de l'aérogare.

Je mettrai un réveil pour 3h, et lorsque nous nous réveillons, l'embarquement est sur le point de commencer.

Instant porte d'embarquement :

Tout au long de ce voyage argentin, je serai étonné par l'efficacité des embarquements dans les aéroports argentins, par la ponctualité des vols d'Aerolineas Argentinas. Cela contraste malheureusement avec nos vols Air France, qui ont beaucoup trop souvent du retard.

L'embarquement commencera à l'heure, et le temps d'embarquement alloué est bien plus important que sur AF.

L'embarquement est, lui aussi, fait de manière bien plus intelligente que sur AF.
En voici le processus (qui sera valable pour tous les vols Aerolineas Argentinas que je ferai, et que je ne redétaillerai pas).
- Embarquement tout d'abord de tous les skypriority (dont je fais partie, et qui sont, il est vrai, peu nombreux sur les vols domestiques)
- Puis embarquement du fond de l'appareil jusqu'au devant de l'appareil en dernier.
Ainsi, cela évite de rester coincés dans le couloir de l'avion parce qu'un autre met son bagage dans le coffre à bagage, et de perdre de précieuses minutes.

Instant passerelle, et porte d'entrée :

Fuselage shot :
Personnellement, je trouve la livrée Aerolineas Argentinas très classe :

Vue d'ensemble de la cabine.
Les sièges s'inclinent et restent très classiques :

Mon siège du jour sera le siège 4A.
Le pitch est excellent (supérieur à AF en moyen-courrier) :

Le Boeing semble relativement jeune, comme en témoigne le plafonnier :

A nos côtés, un autre Boeing 737 d'Aerolineas partira pour Salta (dans le nord du pays) :

Pile à l'heure, la passerelle est enlevée :

On nous annonce un temps de vol de 3h05mn pour rejoindre USH dans l'extrême-sud du pays, et un niveau de vol de fl360 (étonnamment, sur AR, le niveau de vol est annoncé par le commandant de bord avant le décollage !)

On repoussera à l'heure.

Flaps 15, et vue sur un autre B737 d'une low-cost à la réputation assez mauvaise : flybondi :

Pendant le roulage, j'observerai la faune locale :
B737 Flybondi et Embraer Aerolinas Argentinas, dans sa filière Austral :

A320 Jetsmart : qui sait, peut-être l'un de ceux qui ont un retard important ?

Embraer Austral (filiale régionale d'AR) :

 Boeing 737-800 Aerolineas Argentinas :

Boeing 737 MAX 8 Aerolinas Argentinas :

Tous ces oiseaux semblent bien dormir. Souhaitons-leur bonne nuit.

Nous nous alignons sur l'unique piste d'AEP, et takeoff :

Thrust set :

V1…Rotate :

Positive climb, gear up :

Clear right, et virage à droite pour prendre la direction de l'extrême sud :

Vue d'ensemble sur Buenos Aires, qui ne semble pas dormir :

Etant fatigué du long voyage, j'essayerai tout de même de dormir un minimum au cours de ce vol.

A noter, les procédures sur AR ne sont pas tout à fait les mêmes que sur AF. Le commandant de bord annonce de vive voix "Tripulación, Dies mil pes" pour signifier le passage du niveau 100, à la montée comme à la descente. L'icône "attachez vos ceintures" est, quant à lui, éteint bien après fl100 à la montée (et rallumé bien avant fl100 à la descente).

Le catering commence environ 30mn après le décollage.
Il est, pour ce vol, très similaire à Air France : une offre sucrée le matin, ainsi qu'une boisson.
Je choisirai un verre d'eau :

Le tout fait le job pour un petit déjeuner.

Je passerai le reste du vol à dormir.
Je noterai cependant que l'équipage ne passera pas vraiment parmi les passagers, et qu'il n'y aura pas de wifi ni de divertissement de présent au cours du vol. Mais comme je dormirai, cela ne me sera d'aucune importance.

Au réveil, il fait plein jour (il est environ 6h du matin) :

Alors que l'antarctique semble me tendre ses bras, la descente commence :

On a vraiment l'impression de survoler le désert glacé.
Nous traversons une couche de nuages haute :

Les PNT allument l'icône de ceinture de sécurité, mais, comme je l'ai précisé, nous sommes encore bien au-dessus de fl100 :

Virage à droite pour approcher USH, et passage du fl100 matérialisé par "tripulación, dies mil pes".
Les PNC préparent l'atterrissage avec professionnalisme :

Flaps 15 :

On aperçoit les montagnes de la fin du monde :

Flaps 20 :

Gear down :

Flaps 25 :

Nous atterrirons avec uniquement flaps 25.

Approaching minimum :

Minimum, continue :

Touchdown tardif, à la cinquième marque.

Speedbreaks up, Reversers normal :

Welcome to the end of the world :

Nous débarquerons par passerelle.
Les bagages arriveront quasiment immédiatement à notre arrivée dans la salle de réception des bagages, et le skypriority sera scrupuleusement respecté. Nos valises sortiront parmi les toutes premières.

Une excellente fluidité qui fait plaisir à voir.

Ainsi s'achève ce parcours du combattant jusqu'au bout du monde !

C'est à présent notre voyage de deux semaines qui commence !

Nous rejoindrons le centre-ville d'Ushuaia en taxi.

Merci de m'avoir lu.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Eelv1996