Avis du vol entre Toronto et Zurich en classe Economique avec Air Canada

ACA

AC - Air Canada

Vol effectué le 30 septembre 2024
AC880
21:10 07h 50m 11:00
Appareil Boeing 777-300
Classe Economique
Siege 51A
Ticou
612 · 59 · 2 · 25

INTRODUCTION ET GENESE DU VOYAGE


Bonjour à toutes et à tous,

Durant l'été et l'automne 2023, ma copine et moi avons penché sur un voyage de deux semaines devant nous emmener au Canada. Je n'avais personnellement jamais mis les pieds dans ce pays, contrairement à elle il y a plusieurs années, que je me réjouissais de découvrir, que ce soit pour certains centres urbains et sa nature. Au programme, une arrivée à Montréal, puis après quelques jours sur place, un road-trip nous menant dans la province locale avec notamment visite de Québec, du village de Tadoussac (connu pour ses croisières aux baleines), avant de redescendre sur la mégalopole montréalaise et de partir en direction d'Ottawa et Toronto en Ontario.

Nous nous sommes assez naturellement tournés vers Air Canada, avec qui je n'avais jamais volé et qui me paraissait être une compagnie sérieuse, pour travers l'Atlantique. En effet, cette dernière propose notamment un vol direct entre GVA et YUL. Nous avons en revanche opté pour atterrir à Zurich au retour, cela nous permettant à nouveau d'avoir une liaison sans escale et de profiter quelques heures de plus de la principale ville de l'Ontario. Le prix au moment de réserver en décembre 2023 ? CHF 531.50 par personne avec une valise en soute de 23kg, en plus d'un sac à dos et d'un bagage cabine, pour un départ le 15 septembre 2024 ! Il va falloir être patient mais cela va également nous permettre de finaliser notre parcours et d'effectuer les différentes réservations.

Après les craintes de ne pas pouvoir partir à cause d'une menace de grève, voici le flight-report retour après notre fabuleux voyage au Canada !


TORONTO PEARSON AIPORT (YYZ)


Air Canada propose d'effectuer son enregistrement 24 heures avant le vol comme de nombreuses compagnies. A l'aller, nous avions volé sur un A330 en configuration 2-4-2, particulièrement appréciable pour n'être que ma copine et moi sur notre rangée. Au retour, l'aéronef prévu est un 777-200 qui se présente en 3-4-3. L'objectif est alors d'obtenir une place hublot alors même qu'un siège couloir pourrait être peut-être plus opportun pour un vol de nuit pour me permettre d'étendre un peu mes longues jambes. Mission accomplie puisque les places 38A et B nous sont attribuées.

Notre vol étant en fin de journée (un argument de plus qui nous a convaincu de choisir Zurich plutôt que Genève avec une escale à Montréal), nous profitons d'une dernière belle journée ensoleillée à Toronto. Retour à l'hôtel vers 15h30 pour récupérer nos valises et brièvement nous changer. Quitte à sacrifier le look, autant voyager confortable. Il est donc 15h45 lorsque nous quittons notre lieu de séjour dans la capitale économique (et non politique) du pays.


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Nous avons logé dans le centre-ville de Toronto mais sommes malgré tout un peu excentré d'Union Station d'où part le Union Pearson Express, liaison rapide pour rejoindre l'aéroport. Plusieurs possibilités s'offrent à nous qui empruntons les transports publics. Nous avons notamment le choix de prendre le métro pour ensuite avoir le UP Express à Union ou Bloor (avec marche de 400 mètres), soit de prendre la ligne 2 jusqu'à Kipling et ensuite le bus 900 Express jusqu'à YYZ. C'est finalement cette dernière option pour laquelle nous optons même si elle n'est pas forcément la plus confortable. Hormis le fait d'être légèrement moins chère (mais nous ne sommes plus à quelques dizaines de dollars canadiens après un séjour de deux semaines), elle a surtout l'avantage d'être connue pour nous dans l'autre sens. En effet, nous avions pris le bus et le métro après avoir laissé notre véhicule de location deux jours plus tôt.


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Il est donc précisément 16h57 lorsque notre bus (pris en photo à son arrivée à YYZ) nous dépose. Direction le niveau des départs avec nos grosses valises.


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Le terminal est vraiment très grand et plutôt joli. Je n'ai cependant pas fait de photo car celle-ci aurait été composée de floutages uniquement ou presque. Pour le moment, notre vol est annoncé On Time sur les écrans et il nous est indiqué d'aller dans la zone 5, qui se révèle être le lieu réservé à Air Canada pour les enregistrements internationaux hors États-Unis. Avant cela, dernières vérifications pour savoir où nous avons mis nos affaires et contrôle des poids des valises grâce à un appareil portatif. Nous avons du temps devant nous de toute façon.


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Comme vous pouvez le voir, il y a passablement de monde mais une borne se libère malgré tout assez rapidement. En revanche, je dénote qu'il n'y a pas une organisation folle puisque les passagers (et leurs valises) déambulent dans cette zone en espérant trouver un pupitre électronique à disposition. Nous n'avons finalement pas eu de problèmes mais cela nous a paru être un peu la cohue un peu plus loin. Bref, après avoir scanné non boarding pass, la machine délivre l'étiquette pour les bagages ainsi qu'une version papier de la carte d'embarquement. La deuxième étape consiste à aller déposer son bagage qui est disparaît ensuite rapidement sur les tapis-roulants.


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Il est 17h22 lorsque nous nous retrouvons sans nos valises en soute. Mon bagage pesait "uniquement" 20.7kg, j'aurais pu profiter encore plus. Nous avons joué "tactique" puisque les conditions générales d'Air Canada n'imposent pas une limite maximale de poids pour les valises en cabine à condition qu'elles soient suffisamment légères pour être rangées dans le coffre supérieur sans aide. N'ayant pas besoin de nous attarder, nous nous dirigeons vers la sécurité (qui se révélera être un peu stressante pour une fois) qui se trouve juste à côté. Moins de 10 minutes d'attente en prévision.


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Ma copine et moi sommes cependant séparés par un agent de sécurité. En effet, elle est désignée pour un pré-contrôle supplémentaire avec notamment une vérification chimique de détection d'explosifs en plus d'une première inspection visuelle de l'intérieur de sa valise. Après cela, nous nous présentons chacun à notre ligne de sécurité. Il est nécessaire de sortir ses appareils électroniques, ce qui remplit plusieurs bacs me concernant vu que j'avais notamment téléphone, ordinateur portable, tablette, appareil photo numérique et encore caméscope. Dans la précipitation (et le stress causé de ne pas voir où se trouve Madame), l'imbécile que je suis oublie carrément de mettre son passeport dans le bac et le laisse sur un rebord du tapis roulant. Après avoir passé le portique de sécurité une première fois, une passagère (à qui je serai très longtemps reconnaissante) me signale mon oubli et je retourne chercher mon document officiel suisse. Je me sens honnêtement très bête. Je repasse donc sous le portique et une agente de sécurité vérifie que mon passeport ne présente aucun danger.

Mais cela ne s'arrête pas là car par la suite, je constate que ma valise et le bac contenant ma caméra ont été éjectés pour un contrôle supplémentaire. La configuration n'est pas optimale puisque je suis occupé avec un premier agent pour mon bagage, tandis qu'un second s'occupe de ma caméra quatre à cinq mètres plus loin. Je dois lui signaler tant bien que mal que ce matériel est à moi et il ne comprend pas que je suis déjà vers son autre collègue. Après avoir examiné le micro externe, toutes mes affaires me seront redonnées.

De son côté, le passage de la sécurité pour ma copine est assez sportif également. Elle avait oublié et n'avait pas réalisé qu'elle avait une toute petite bouteille de sirop d'érable dans sa valise. L'employé de la sécurité lui a littéralement retourné tout son bagage jusqu'à la trouver. Elle a ensuite mis plusieurs minutes pour remettre en place ses affaires, étant précisé que tout rentrait au centimètre près. Au moins, on constate qu'ils ne rigolent pas avec la sécurité à Toronto Pearson ! Après ces quelques émotions, direction la porte E !


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Nous avons encore du temps devant nous puisqu'il est environ 18 heures. Nous décidons dès lors de faire une ultime pause chez Starbucks en attendant que l'embarquement pour Zurich soit annoncé. Pour le moment, notre vol est toujours prévu à 20h30 et c'est manifestement un territoire en mains d'Air Canada.


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VOL AC880


Après avoir terminé notre boisson vers 18h40, nous avons toujours du temps devant nous et nous allons tout d'abord jeter un coup d’œil à la porte d’embarquement E75 qui est calme pour le moment. Des panneaux sont en places pour les groupes 1 et 2 mais vous pourrez constater plus tard que cela ne sera pas très efficace.


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De plus, je constate qu'un avion Air Canada est déjà relié à la passerelle de la porte E75 et me dis que cela s'annonce bien pour partir à l'heure. Mais vous verrez que tout ne se passera pas comme prévu…


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Alors qu'il est 19h, le personnel de porte indique que le vol sera particulièrement bien rempli et que ceux qui souhaitent déposer leur valise cabine en soute peuvent le faire gratuitement. Nous déclinons la proposition dans la mesure où j'ai notamment mes appareils électroniques (qui ont donc des batteries) dans mon bagage. De plus, au même moment, il nous est annoncé un retard de 30 à 40 minutes sans explication particulière. Nous apprendrons par la suite qu'Air Canada a opéré un changement d'aéronef. Les panneaux de l'aéroport en revanche ne semblent pas suivre car notre vol AC880 est toujours annoncé On Time.


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De nombreux passagers attendent déjà pour faire l'embarquement malgré le retard indiqué et les demandes répétées de rester à une place assise pour ne pas congestionner les coursives. Peine perdue comme vous pourrez le constater sur la photo suivante (que je suis allé exprès prendre avant de regagner ma place).


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A un moment donné, je constate qu'un pilote portant un uniforme Air Canada se trouve dans la foule. Il remonte peu à peu la queue de passagers en s'adressant à plusieurs personnes à chaque fois. Nous nous rapprochons dès lors. Arrivé à notre hauteur, il nous explique en anglais, comme il a dû le faire auprès des autres passagers, qu'un autre appareil plus grand est en route et qu'ils vont tout faire pour rattraper le retard.

Un appareil plus grand ? En effet, nous devions voler sur un 777-200 et je constate que notre aéronef sera finalement un 777-300, qui offre effectivement bien plus de places. En regardant le plan de cabine sur l'excellente application Air Canada (même si elle n'atteint pas la qualité de celle développée par United), je remarque que de nombreux sièges sont disponibles en fond de cabine. Il n'est cependant pas possible d'opérer de changement en ligne compte tenu de la proximité du départ.

Me rappelant avoir été surclassé une fois sur un vol solo entre EWR-GVA (pour passer en economy plus), j'hésite un peu avant de tenter ma chance auprès de la cheffe de porte. Après quelques minutes, je me fraye assez facilement un chemin jusqu'à elle et lui explique que j'ai remarqué qu'il y a des places libres plus à l'arrière en raison du changement d'appareil, notamment à la rangée 51 qui se trouve être une… sortie de secours. Je lui demande si elle peut gracieusement nous changer de places ma copine et moi (il est évident que je n'allais pas abandonner Madame). Elle me répond avec un très gentil "of course" mais m'interpelle sur le fait qu'il s'agit d'un exit row et me demande si je suis d'accord de porter assistance au personnel si nécessaire. Elle m'interroge aussi sur le fait de savoir si je parle français ou anglais. Pas de problème pour moi et nous voilà donc propulsés aux places 51A et B. Je ne fermerai quasiment pas l’œil de la nuit mais autant le faire avec de la place pour les jambes.


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Le fait de voyager permet également de faire quelques rencontres sympathiques. C'est ainsi que durant l'attente de l'embarquement, nous avons longuement discuté avec un canadien anglophone qui va visiter Berlin pour la première fois. Il espère toutefois ne pas rater sa correspondance à Zurich et le fait de partir en retard l'inquiète un peu, ce qui est compréhensible. Le boarding commence très exactement à 20h25 pour les personnes assistées, puis se poursuit avec les groupes 1, 2 et 3. C'est finalement notre tour à 20h35 avec un jetbridge. Le passager avec qui nous avons sympathisé nous serre la main et nous souhaite un agréable voyage. Nous en faisons de même le concernant bien évidemment.


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Instant porte, mais impossible de faire un fuselage shot. De toute façon, vu que la nuit est tombée depuis un bon moment sur Toronto, cela n'aurait rien donné.


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Nous sommes poliment accueillis dans la cabine et sommes invités à emprunter le premier corridor. Etant donné que je "connais" la configuration de la cabine, nous avançons assez rapidement vers l'arrière de l'aéronef où se trouvent nos places (prises en photo à notre arrivée). Compte tenu du changement d'avion opéré un peu last minute par Air Canada, notre section sera bien moins occupée que le reste de ce Beoing 777-300, ce qui n'est évidemment pas désagréable.


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Le pitch est bien évidemment excellent. J'avais été un peu surpris lors de mon vol entre Zurich et Miami en février 2023 avec Swiss car nous avions payé un supplément avec un ami pour nous retrouver à de telles places et la largeur des sièges nous avait vraiment déçu, d'autant plus que nous étions deux grandes personnes. Là, même si je ressens que le siège semble moins large qu'à l'accoutumée, cela n'est pas vraiment un problème car ma copine est bien moins large d'épaule que votre serviteur. En plus, nous aurons la rangée de trois sièges pour deux personnes.


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Alors qu'il est 21h, le poste de pilotage s'excuse encore une fois pour le retard et le changement d'appareil. Un temps de vol de 7h15 jusqu'à la Suisse est annoncé. Trois minutes plus tard, je reçois une notification par le biais de l'excellente application d'Air Canada comme quoi ma valise a été scannée et montée à bord. Le départ se rapproche et nous avons le droit aux consignes de sécurité sur les écrans de l'appareil. Il s'agit en tout point de la même vidéo que celle projetée lors de notre vol aller entre GVA et YUL.


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Notre 777-300 se met en mouvement à 21h08 mais s'arrête quasiment immédiatement. Nous attendrons jusqu'à 21h15 pour avancer à nouveau. Je suppose que YYZ est un aéroport fort congestionné avec passablement de trafic. La cabine est plongée dans la pénombre à 21h20. Après un assez long roulage, notre aéronef quitte le sol canadien à 21h37 après une poussée de 42 secondes. Nous pouvons apercevoir les lumières de la banlieue de Toronto par le hublot situé à notre gauche. Autant vous dire que la photo n'est pas excellente et qu'en plus, votre serviteur n'arrive absolument pas à se repérer dans ce coin, ce n'est pas aussi limpide que l'île de Manhattan après un décollage de Newark par exemple.


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Une fois le décollage passé, nous avons l'autorisation de sortir nos tablettes qui se cachent dans l'armature de notre siège. Nous avons tous les deux un peu de peine à trouver le bouton idoine mais un steward vient rapidement à notre rescousse avant même que nous l'interpellions. Nous pouvons apercevoir une photo de la ville de Zurich que nous connaissons évidemment même si la capitale économique du pays est dans la partie germanophone du pays.


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Le système informatique et l'offre de divertissement sont les mêmes qu'à l'aller. Bien que tous les films ne soient pas super récents (il y en a quand même), cela est amplement suffisant pour un vol d'une telle durée, d'autant plus que nous allons évidemment essayer de dormir. Je rigole en constatant la traduction québecoise de certains films comme Rasta Rockett qui devient Les apprentis champions.


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Malheureusement, le film n'est qu'en anglais. Bien que je le connaisse sur le bout des doigts en français, je n'ai pas envie de me casser la tête et opte finalement pour Johnny English sorti en 2003. Cela ne nous rajeunit pas ! Le repas est ensuite assez rapidement servi. C'est des plus classiques pour de l'éco comme vous pouvez le constater. J'opterai pour le poulet teriyaki et franchement ça sera plutôt bon pour de la nourriture d'avion. Tout cela est agrémenté d'un petit verre de jus de pomme. A noter que les menus sont consultables en avance sur l'application d'AC.


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A 23h, bref passage par le lieu d'aisance avant de tenter de rejoindre les bras de Morphée. C'est propre étant donné que nous avons décollé il y a peu et que notre section est moins occupée. La cabine dans laquelle nous aurions dû nous trouver (rangée 38) est calme.


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Après ce petit passage aux toilettes, je tente de m'endormir mais n'y arrive pas malgré mes bouchons d'oreille et de de la musique du groupe pop suisse Pegasus (que je vous conseille) dans mon casque audio. La position assise n'est évidemment pas confortable pour trouver le sommeil et il y a passablement de turbulences. Ma copine a un peu plus de succès de son côté mais ne dort que par petites bribes. Au bout d'un (long) moment, je soulève le cache-hublot et constate que le soleil pointe son nez. Le spectacle est franchement très joli au-dessus des nuages. C'est nuageux en tout cas !


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Il est 3h30 à mon poignet, c'est-à-dire l'heure de Toronto, lorsque le personnel nous sert le petit-déjeuner. Nous sommes manifestement à proximité de l'espace aérien britannique. Nous avons le droit à une tranche de gâteau et à un yoghourt. Pour ma part, ce dernier est à la fraise mais ce n'est pas le cas pour tout le monde, je constate que certains passagers ont un autre parfum.


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45 minutes après le service du petit.déjeuner, on nous annonce une arrivée à Zurich vers 10h45. Entre-temps, j'avais lancé le film Wimbledon, également connu sous le titre de La Plus Belle Victoire. Autant vous dire que je ne connais et ne soupçonnais pas l'existence de ce long-métrage qui ne casse pas une patte à un canard. J'ai décidé de le regarder dans la mesure où l'intrigue se passe dans le jardin anglais de Roger Federer, bien qu'il n'avait qu'un titre en 2004 (date du film). Le temps avance gentiment mais sûrement et je constate que je n'ai pas encore immortalisé les fiches de sécurité, le journal Air Canada. J'en profite également pour garder sur pellicule le fait d'avoir une place "Préférence".





Il est 10h40 - heure locale - lorsque notre 777-300 entame manifestement sa descente en direction de Zurich. La cabine est gentiment préparée par le personnel de bord, les dossiers sont remontés et nous sommes invités à ranger nos écrans portatifs. Zut, je ne saurai donc pas de suite si le dénommé Peter Colt remportera cette édition de Wimbledon

Finalement, notre avion touche le sol helvète alors qu'il est 10h55 grâce à un atterrissage que je qualifierai sans hésiter d'agréable. Le roulage est court puisque notre avion vient s'immobiliser à sa porte à 11h. Il y a manifestement du United et du Swiss à notre gauche.


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Le fait que notre partie soit peu occupée est également fort agréable pour nous permettre de récupérer nos valises dans les compartiments.  Nous devons cependant attendre une dizaine de minutes pour avancer et quitter l'appareil. Autant vous dire que nous avons hâte de rentrer. En remontant les couloirs de l'appareil, j'en profite pour faire quelques photos des autres classes, notamment la Premium Economy et la Business.


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J'en profite également pour enfin prendre une photo complète de notre 777-300 dans la mesure où j'avais immortalisé un 777-200 finalement remplacé à Toronto. L'honneur est sauf ! En tout cas, j'apprécie bien la livrée de la compagnie nationale canadienne.


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ZURICH FLUGHAFEN (ZRH)


ZRH n'est clairement pas l'aéroport suisse que je fréquente le plus mais c'est quand même la deuxième fois que j'y mets les pieds en moins de deux ans. Je sais que c'est un endroit particulièrement apprécié pour sa qualité et qui remporte année après année le titre de "meilleur aéroport d'Europe" depuis près de 20 ans. Pour aller récupérer nos bagages, il est dans un premier temps nécessaire de prendre un petit métro interne qui capitalise manifestement sur tous les clichés suisse, soit notamment les vaches, la musique alpestre ou encore le chocolat. Herzlichen Willkommen !


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Passage par les machines automatiques pour entrer sur le territoire national. Rapide et efficace !


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Nous avons été tellement rapides que nos bagages ne sont pas encore là ! Nous allons donc les attendre au carrousel n°29. Les lieux ne sont pas très fréquentés, il faut dire que nous sommes un lundi matin.


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Finalement, après avoir passé la douane sans rien à déclarer, nous nous retrouvons dans le hall de Zürich Flughafen. Etant donné que nous avons encore quelques heures de train jusqu'à Lausanne, nous passons dans un magasin d'alimentation suisse pour s'acheter quelque chose à boire et à manger. Autant vous dire que votre serviteur ne se fait pas prier pour un yoghourt moka et du thé froid citron. Les quelques lecteurs suisses comprendront les références !


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LE VOL SELON FLIGHTRADAR24


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Bonus touristique

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Ticou te propose de poursuivre la lecture de ce Flight-Report à travers un récit touristique bonus de son voyage :

Notes des produits

Compagnie aérienne

Air Canada 7,8

  • Cabine8,0 / 10
  • Equipage8,0 / 10
  • Divertissements7,5 / 10
  • Restauration7,5 / 10
Aéroport de départ

Toronto - YYZ7,6

  • Fluidité8,0 / 10
  • Accès7,0 / 10
  • Services7,5 / 10
  • Propreté8,0 / 10
Aéroport d'arrivée

Zurich - ZRH8,1

  • Fluidité8,5 / 10
  • Accès8,0 / 10
  • Services7,5 / 10
  • Propreté8,5 / 10

Conclusion

Hormis le petit retard, la prestation d'Air Canada m'a une nouvelle fois convaincu, même si je suis rentré très fatigué vu que je n'ai pas trouvé le sommeil de toute la nuit. Pas de commentaire particulier à faire sur YYZ et ZRH. Merci de m'avoir lu et au plaisir de vous retrouver pour de futurs vols. En septembre 2025, je devrai normalement réaliser mon "rêve" de prendre l'A380 !

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Commentaires (2)

  • C’est sympa d’avoir pu avoir ces sièges en issues de secours. À tous les coups, AC les vend super cher.

    Toujours cette tranche de gâteau comme “petit déjeuner”. C’est léger mais le vol est court.

    Merci pour ce Fr

    • Merci pour le commentaire. Je crois que ces places sont vendues environ CHF/EUR 100.-, donc c'est effectivement appréciable !

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