Avis du vol entre Tunis et Paris en classe Economique avec Transavia

Ce récit est celui du vol retour d'un A/R sur Transavia

TUN landside

Arrivée en taxi à l’aéroport (une erreur de débutant : un VTC aurait été beaucoup moins cher !) : nous avons restitué la voiture de location la veille au soir et dormi dans un hôtel non loin de l’aéroport.

Après passage d’un contrôle des bagages, arrivée dans le hall Départs

Le vol TO8231 est affiché à l’heure au FIDS

L’OLCI est ouvert à STD-30h : Transavia ne manque pas de tenter de nous vendre des prestations supplémentaires, avec une information d’ailleurs erronée : ce n’est qu’à l’aller que j’ai payé pour la mise en soute de la Marathonvalise, en raison de la présence d’objets faisant un aller simple et incompatibles avec un transport en cabine.
Et par ailleurs, non, nous n’avons pas l’intention de faire de la plongée dans la Seine (quand bien même a-t-elle été dépolluée pour les JO), encore moins du surf, les ouvrages hydrauliques ayant fait disparaître le mascaret de ce fleuve.

Mais TUN n’est pas équipé pour les BP électroniques : on ne reçoit qu’un récépissé qui atteste que l’on a bien essayé de s’enregistrer en ligne… mais il faudra en fait le faire de manière manuelle à l’aéroport.

Etait-il nécessaire d’imprimer cette « confirmation de siège » ? L’employé à la réception de notre hôtel me l’a obligemment fait, mais c’était manifestement inutile : l’agent à l’enregistrement ne me l’a pas demandée…

.. et nous a délivré deux BP, dont la plus grande partie sera détachée à l’embarquement

Nous avons optimisé nos billets avec un tarif autorisant une valise de cabine + un accessoire (un sac à dos vide qui permettra d’accueillir une épaisseur de vêtements à ôter dans l’avion), l’ensemble ne dépassant pas 10 kg. Avec 9,93 kg, je suis au taquet !

Mme n’a droit qu’à un bagage pouvant être placé sous le siège devant elle (il sera en fait devant moi) : le sac contenant mon PC et tout le fourbi électronique, le sachet de liquides, etc. Lui aussi limité à 10 kg, mais à 6,74 kg, il y a de la marge.
L’agent à l’enregistrement se contentera de jeter un coup d’œil à ces bagages à main, sans contrôler le poids.

Je note la belle représentation de l’avion dans les pages de choix du siège (effectué à l’achat du billet), contrairement aux schémas assez sommaires affichés par la plupart des compagnies aériennes.

Reste encore landside à me débarrasser de nos dinars tunisiens excédentaires, inutilisables airside et sans usage pour nous dans un futur prévisible. Qui plus est, leur exportation est interdite (mais indétectable pour de petits montants).
Le contrôle des changes étant pointilleux, il faut présenter le récépissé de change ou de retrait au distributeur.

Et seule la banque gérant le distributeur utilisé(Amen Bank) accepte de changer mon reliquat

Mais Amen ! j’ai reçu la contre-valeur de mes dinars, curieusement à l’euro près avec une pièce de deux euros, alors qu’un peu partout dans le monde, les établissement de change ne manipulent pas de pièces de monnaie étrangère.

Nouvelair contrôle le poids et la taille des bagages des PAX à l’entrée du cheminement d’accès airside (cf. le gabarit au centre de la photo), mais pas Transavia.

TUN airside

Vingt-cinq minutes plus tard, nous voici airside, sans avoir traversé une zone de boutiques duty-free (qui sont à droite en sortant du PIF, alors que notre porte est à gauche)

Ces employés se contentent de contrôler que nous avons un BP Transavia, à laquelle les portes au fond de ce couloir sont dédiées ; il n’y a pas de gabarit ou balance pour bagages à main.

De ce côté-ci du terminal, l’offre commerciale duty-free est minimaliste

Mais cette extrémité de terminal, dédiée à des vols low-cost, n’étant pas encombrée de commerces duty-free, est a contrario très spotter-friendly, avec un éclairage favorable, car les baies vitrées sont orientées est et nord.

Spotting à TUN

Arrivée d’EI-IMN, un A319ceo ITA Airways

5A-ONA, un A320ceo Afriqiyah Airways

Départ de TS-INK, un A320ceo Nouvelair

Départ de TS-LBF, un ATR72-600 Tunisair

Arrivée de TS-ITD, un A320ceo Tunisair

Arrivée de F-HUTA, un 737-800 Transavia

Stationné non loin du terminal, ZS-TVH, un Beech 1900D privé

Arrivée de CN-RNZ, un 737-800 Royal Air Maroc

Embarquement par PAXbus

C’est au pied de cet escalier que la Marathonvalise est étiquetée comme étant apte à voyager en cabine (sans le moindre contrôle de poids ou de taille) : si c’était nécessaire, il n’était que temps !

Encore un peu de spotting sur le trajet :
TC-LPF, un A321neo Turkish Airlines

HZ-AQA, un A330-300 Saudia

SU-GFU, un A321neo Egyptair

Embarquement : la cabine d'un 738 Transavia

Arrivée au pied de F-HUYA

Embarquement par les deux extrémités de l’avion

Fuselage shot

Instant porte à 180°

Message polyglotte de bienvenue

Les sièges entièrement verts typiques de Transavia

Le hublot est bien aligné à notre rang

Tiens, le pitch est ici plus généreux ici (rang 6) qu’à l’aller au rang 9 ! Il s’en faut de 23 mm, ce qui n’est pas rien.

En revanche, pas de miracle, tous les 737 ont la même largeur de carlingue, plus étriquée que celle de la famille A320.

Deux blocs de prises USB (type A et type C) sont disponibles par triplet de siège, en bas des dossiers.

Elles seront alimentées en croisière

J’étais tellement persuadé que voyager LCC CC/MC était synonyme de « dossiers non inclinables » que je n’avais pas emporté mon inclinomètre. Erreur ! ce bouton sur l’accoudoir est opérationnel

Et le dossier s’incline effectivement… mais fort peu, probablement de 5° au plus. Suffisamment peu pour que les PNC ne les fassent pas redresser, ni au décollage, ni à l’atterrissage.

La cabine est équipée de l’éclairage décoratif Sky Interior. Le vol sera assez plein, mais pas complet, avec des sièges milieu vides ici et là. 
Comme à l'aller, il faut subir une fatigante musique d'ambiance pendant tout l'embarquement.

Gros plan sur le PSU, qui présente l’atout de buses d’aération fermables par les PAX

Carte de sécurité recto-verso

La « littérature de bord » est constitué par un magazine à mi-chemin entre le publi-reportage et la communication touristique,

 et surtout un catalogue de vente duty-free et le tarif du BOB.

Le hasard veut que l’aller de ce voyage a été effectué le 31 janvier (avec le tarif décembre-janvier 2025 du BOB), et le retour le 9 février (avec le tarif février – mai 2025). Les prix ont-ils évolué ?
Pas tant que cela : sur la cinquantaine de prix, j’en ai trouvé huit qui ont augmenté.

Les PNC passeront vendre du BOB, puis ensuite annoncent que "pour respecter l'environnement et éviter le gaspillage, les sandwiches passent de 7€ à 4,90€ et les pizzas passent à 4,30€" : un peu de greenwashing ne nuit pas quand on solde les invendus !
Il y aura aussi une annonce un peu trop longue à mon goût énumérant des articles hétéroclites à vendre en duty-free. 

Spotting au roulage

TS-ICD, un 737-800 Express Air Cargo

TS-IFM, un A330-200 Tunisair

Vraiment loin, un 737-700 BBJ du gouvernement tunisien, à proximité du pavillon d’honneur

Tiens, un A400M des forces aériennes belges !

Décollage piste 29, après l’atterrissage de cet A320ceo Tunisair

Décollage

C’est à nous !

Une demi-douzaine d’épaves hétéroclites ; l’A300 à droite était partiellement visible depuis le terminal

Les bâtiments de Tunisair Technics

La banlieue de Tunis, avec la sebkha Ariana au fond

Echangeur sur la N8

L’autoroute A4 : il en coûte 1,4 TND (environ 0,40 €) de péage pour aller jusqu’à Bizerte

A côté d’un échangeur, un centre commercial Géant et un multiplexe de salles Pathé. Remarquez les ombrières équipées de panneaux photovoltaïques sur une partie du parking !

IFE extérieur : Sardaigne, Corse, Côte d'Azur et Alpes

Après 25 minutes de vol, voici la côte sud-est de la Sardaigne

Gros plan sur le Cap Ferrato

La Sardaigne sera sous les nuages, jusqu’à sa côte nord (à droite), séparée de la Corse (à gauche) par le détroit des Bouches de Bonifacio.

Gros plan sur Santa Teresa Gallura

C’est à l’extrémité sud des îles Lavezzi (à droite ici, au-delà de la Corse à gauche) que se trouve le point le plus méridional de la France métropolitaine.

Aperçu des Bouches de Bonifacio, dans le quart supérieur gauche

L’aéroport de Figari (FSC) joue à cache-cache derrière les nuages

Grand soleil sur Ajaccio et son golfe, au contraire de l’intérieur de l’île

La cap de Muro, au sud d’Ajaccio

Ajaccio, et AJA à droite

Gros plan sur AJA

Le golfe de Sagone à gauche, et celui d’Ajaccio à droite

Gros plan sur les îles Sanguinaires

Les multiples cap au nord du golfe de Sagone

AJA vu sous un autre angle

… avec Ajaccio

Au revoir, Ajaccio !

Premier aperçu de la Côte d’Azur

Monaco et le Cap Martin

La rade de Villefranche et le Cap Ferrat

Vue de Cagnes-sur-Mer à Monaco

Gros plan sur NCE

Vue générale de la Côte d’Azur, jusqu’à la Riviera italienne

Gros plan sur la vieille ville de Nice

Je me lasse pas d’une vue aussi nette de NCE

La basse vallée du Var

Touët-sur-Var, et le débouché des gorges du Cians

La vallée de l’Ubaye, dans le quart inférieur gauche, et au loin à l’extrême droite de la photo,…

… la forme triangulaire du Mont Viso (3841 m) domine les sommets italiens avoisinant

La vallée de l’Ubaye, avec Barcelonnette dans le coin inférieur gauche de la photo

Les vallées de la Durance à gauche, et de son affluent le Guil à droite, et le Mont Blanc dans le quart gauche de l’horizon

Gros plan sur le Mont Blanc, à quelques 150 km de distance

Au premier plan, la vallée de l’Eau d’Olle, au second plan la Maurienne, et au fond la Tarentaise

Au fond de la courte vallée de l’Eau d’Olle, le lac du Verney, qui est le réservoir inférieur de la centrale de pompage-turbinage de Grand'Maison, la plus puissante d’Europe.

La vallée de la Maurienne

La vallée de l’Isère, en amont de Grenoble

Chambéry et le lac du Bourget

Gros plan sur l’aéroport de Chambéry - Savoie-Mont-Blanc (CMF)

Chambéry

Aix-les-Bains

Le paysage est ensuite sous les nuages, avec quand même une belle gloire du pilote dans la descente

Sens

Descente sous la couche de nuages en Ile-de-France : l’autoroute A10

Aire de repos de Briis-sous-Forges

L’échangeur entre l’A10 et la N104, dite la Francilienne

Instant BESMRS avec une UM – non, il ne s’agit pas d’une fillette voyageant seule !

Un clin d’œil à saintpiev à Marcoussis, avec, dans la forêt dominant le bourg, les anciens Laboratoires de Marcoussis

Pour les ferrovipathes : encore une UM ! c’est un tram sur la ligne T12, à l’approche de la station Longjumeau.

Posé à 14h14 (STA – 26’)

F-GZNO, un banal 777-300ER Air France

Un A330-300 Air Caraïbes, à l’immatriculation peu banale

F-ORLY !

Arrivée au contact à côté d’un autre 737-800 Transavia

La règle du genre chez les LCC : les PAX du vol suivant attendent déjà dans la passelle au niveau Départs pendant que débarquent les premiers PAX du val précédent

Niveau Départs que l’on domine ici dans le cheminement vers la sortie

Aucune attente pour atteindre l’un de ces sas PARAFE quand on est porteur d’un passeport européen

Paris vous aime…

… mais, prolongement de la ligne 14 jusqu’à ORY ou pas, la modernisation de ses automatismes est encore loin d’être achevée et la ligne est fermée « certains week-ends », dont celui-ci.

C’est donc en taxi que nous partons à Paris, avec un temps d’attente nul, pour un tarif forfaitaire de 36 €, ce qui à deux est compétitif en rapport prix vs. temps de trajet avec le métro, à 13 € par PAX. C’est l’inconvénient de ce tarif majoré pour la desserte des aéroports : à vouloir pressurer les voyageurs non titulaires d’un abonnement Navigo, donc présumés non franciliens, on décourage l’usage des transports en commun. !

Merci de m’avoir lu !