Avis du vol entre Paris et Madrid en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, rotation vers MAD.

Une grosse journée m'attend sur place, donc pour être frais et dispo, rien ne vaut un départ la veille. 

Rejoindre CDG et passer le PIF

L'horaire est tranquille, c'est les vacances d'hiver, le RER devrait être mon ami.
Toutefois, il y a des travaux et le changement à gare du nord avec le risque de mauvaise surprise me fait zapper l'option.
Je prendrai donc l'option VTC à un tarif étonnamment bas en ce début d'aprèm par rapport à la moyenne habituelle.

En arrivant à CDG, l'activité semble raisonnable mais le PIF général est bondé.
Je poursuis donc, candide que je suis, jusqu'au PIF SP un peu plus loin mais ce dernier est également bien chargé.
Le petit PIF de la zone SP est parfait quand l'affluence est mesurée mais dès que vous dépasser un virage de pax dans la file, ca devient vite le b…
Donc, soyons transparent, je rebrousse chemin pour aller au PIF SP de l'entrée générale qui sera pour le coup très rapide.
Mais il y a un mais… à ce PIF, vous êtes intercalé dans la file de pax non prioritaire, ce qui fait que vous "grillez" tout ce monde tout aussi impatient que vous. Il y a donc intérêt à ne pas oublier son tube de dentifrice dans son sac ou autre tablette pour ne pas subir l'opprobre ! 

Airside

J'ai du temps devant moi, mais surtout une journée de travail à terminer.
L'inconscient que je suis (bis) pense béatement m'installer dans un coin au salon pour finir "un petit dossier".

Soyons direct, à l'intérieur, c'est la boucherie : du monde dans tous les sens… et pas un espace de libre, même à l'étage qui était mon pari.
C'est mon passage, je pense, avec le salon le plus rempli.

Bon heureusement que ce n'était point le dossier du siècle mais, sur un coin de bar, avec vue, j'arriverai à m'en sortir sans trop de mal.

J'en reviens à regretter mon passage samedi soir pour Milan où tout n'était que calme et volupté (ok, j'exagère…).
Une fois mes affaires pliées, un petit goûter pré-vol est le bienvenu.

Plus tôt, j'avais pris note de l'avion du jour qui au passage, me ramènera le lendemain.

Embarquement

It's time to go dans mon référentiel à moi, donc direction la porte en avance, à la pointe de la jetée.
Y a pas plus loin, après c'est la piste mon bon monsieur.
Objectif : le plus vite possible à bord.

16h28 : pré embarquement d'un UM.
Ensuite, c'est à nous.
Le plan a plutôt bien fonctionné.

Instant porte et fuselage shot (d'inspiration très industrielle) en rejoignant le "traffic" qui me précède.

Mon espace palace pour ce soir avec un alignement de hublot pas fou.

Les coulisses du palace ne sont pas immaculées mais je devrai survivre.

A 17h08, fin de l'embarquement un peu longuet mais surtout le rangement d'une quantité impressionnante de bagages cabine.
En comparaison, je me sens léger comme le vent avec ma brosse à dent.
Enfin d'embarquement, le pax derrière moi aura droit à un accueil appuyé de la part de l'équipage.
Je mise sur le fait que ce soit un pax Ultimate car en général, point de salutations platinesques en MC et surtout, aussi "appuyées".
Malgré mon souci d'alignement, pas de problème pour regarder par la fenêtre.

17h10, on plie les gaules : fermeture porte, retrait passerelle et push back dans la foulée.

Le vol

Le taxi démarre à 17h17, amusant.
Belle lumière pour nous dire bye bye et quelques dérives sans code barre.

5 minutes de taxi plus tard nous sommes au seuil de piste.

17h25, plein gaz.

Dernière vue de CDG avec le T2G et ensuite, direction vers le sud.

Le service démarre à 17h47.
Il est temps de sortir la tablette, laquelle est calée avec mon manteau car dans le coffre, point de place.

Au choix, ce sera le classique duo de sandwich poulet ou fromage.
J'aime bien ce sandwich poulet qui, quoique plus aéré, me rappelle "les petits pains" qu'on retrouve(ait) dans les réceptions en Martinique.
Instant Proust.

Wifi et usb sont ok, ras.

Le vol pour MAD est un peu "long", ce qui nécessitera un passage par les commodités, qui, à force, me paraissent de plus en plus exiguës…

A 18h25, annonce du poste sur le prochain début descente mais surtout une arrivée prévue à 19h00, enfin sur la piste.
Le pax de derrière aura droit à plusieurs passages pour s'enquérir du fait que tout est ok.
Et à ma surprise, je serai également questionné.
ndlr : des choses ont du changer pour le protocole accueil, car peu après, c'est ipad à la main qu'une CC viendra à ma rencontre sur un banal VIE-CDG plein comme un oeuf.
Les terres espagnoles qui défilent dessous ne sont pas toujours verdoyantes.

Aucune idée de l'identité de la ville ce dessous mais la taille de l'église a attiré mon oeil depuis les airs. J'ai remarqué après coup l'arène sur la gauche.

19h, le captain ne s'est pas fourvoyé dans ses calculs, nous foulons la piste de MAD en douceur.

Par contre, ensuite, c'est un long taxi de 12 minutes qui nous attend.

Enfin, nous touchons au but.

Vous aurez noté sur la photo ci dessous qu'il n'y a point de préposé à la conduite de la passerelle.
Au départ, je me dis qu'on va attendre… mais non, révolution : la passerelle est automatique !
Enorme.

Il y a bien un poste de commande, mais donc en secours.

Passée cette surprise technologique, il est temps pour moi de rejoindre fissa la sortie.
N'ayant pas de bagage enregistré, il me faudra une dizaine de minute pour sauter dans un taxi.

A bientôt pour le retour.