Bonjour à tous,
Je vous retrouve aujourd’hui pour un routing visiblement pas reporté puisqu’il a pour point central la capitale de l’Etat de l’Oklahoma, qui n’est autre qu’Oklahoma City, pour faire simple (la où Kansas City n’est autre que la plus grande ville du Kan… eh bien non du Missouri).
Le routing est plutôt simple : direction OKC pour une soirée afin d’aller voir jouer « the best basketball team in the NBA », en toute modestie.
Puisque la décision a été prise au dernier moment, bien que le vol aller ne fut pas trop cher, je n’ai eu d’autres choix que d’utiliser des miles avec Delta et faire une escale en Utah au retour puisque le OKC-PHX était affiché pour la modique somme de 500€.
Enchainement de vols
- 1Phoenix PHX - Oklahoma City OKC avec American Eagle opéré en Embraer 175L
- 2Oklahoma City OKC - Salt Lake City SLC avec Delta Air Lines opéré en Embraer 175L
- 3Salt Lake City SLC - Phoenix PHX avec Delta Air Lines opéré en Boeing 737-900ER
Le départ depuis Phoenix
Vol en milieu de matinée au départ de l’Arizona, c’est le premier de la journée avec American Airlines (opéré par Eagle) au départ de PHX, pour une arrivée en début d’après midi en Oklahoma (+1 heure sur la montre).
Depuis chez moi, une petite vingtaine de minutes en voiture quand ça bouchonne, à peine quinze si ça roule bien. Le prix du parking couvert à Sky Harbor est plutôt cher, donc j’opte pour prendre un Lyft plutôt que ma voiture.
Il est 8h quand je quitte mon chez moi, il fait modestement 19 degrés Celsius.

Après 15 minutes on approche de l’aéroport, où cela bouchonne un peu. Il faudra 5 bonnes minutes pour atteindre le T4 d’où opère American Airlines, dont Phoenix Sky Harbor est un hub.

Dépose au T4 chez AA, et il y a du monde ce matin, ce qui n’est pas étonnant puisque la compagnie de chez oneworld s’envole vers toute l’Amérique du Nord depuis PHX.
AU point de dépose, on entre dans l’aéroport où l’on trouve dans cette sorte de sous sol les comptoirs d’enregistrements des bagages (je n’en ai pas en soute), et il faudra monter pour se rendre en porte en passant évidemment les sécurités.





Me voici en haut, quelques minutes de marche pour me rendre vers les portes B, qui sont annoncées avec à peine plus de 5 minutes de congestion à la sécurité. Sur la route, une gallérie.

Les infos des départs, mon vol partira depuis la porte B8, à peine 100m après le passage de la sécurité.

Sécurité passée en un clin d’œil (évidemment, pas de photos de ce passage, c’est interdit et je ne l’apprends à personne).
J’en profite, sans accès à aucun salon (peut être devrais-je penser à m’encarterr chez une compagnie oneworld (?) pour me balader dans un aéroport typiquement américain. Des dizaines de restaurants (fast food), un design simpliste, des destinations à la pelle pour tous les États Unis, et des dérives American Airlines en veux tu en voilà.


De longues passerelles permettent de relier les portes A, B, C et D du Terminal 4.

Elles offrent de belles vues.




L’heure approche, je me dirige doucement vers la porte d’embarquement, je serai parmi les derniers à embarquer.


Qui dit dernière zone (enfin avant dernière, je suis 8 sur 9) et petit avion dit… mon bagage cabine va finir en soute ! C’est chiant mais je m’y attendais un peu, puis les services bagages américains sont plutôt excellents en matière de livraison, quand il ne pète pas la valise.
Direction l’avion.

A bientôt petite valise.

Embarquement et découverte du siège dans une cabine configurée 2-2. J’ai un voisin mais j’ai de la place.
Le pitch est correct pour mon 6’0 (183cm).

Pas de doute, on est dans un Embraer.

L’avion est complet, l’embarquement militaire (à l’américaine) ultra rapide.

On repousse.

le hublot n’est pas tout à fait à mon niveau.

j’allais oublier, voici les informations de l’appareil.
Un Embraer E175LR, numéro de série 17000453, 10 ans d’âge d’American Eagle mais opéré par Envoy, immatriculé aux USA comme N332JG. 12 sièges en First, 64 en éco (=76 pax). Des petits moteurs General Electric CF34.

Comme à peu près tous les matins, ça bouchonne dur pour rejoindre la piste.






Viens le moment de s’aligner puis décoller face à l’est (généralement à PHX, les vols du matin atterrissent et décollent face à l’est, et vers 13h, changement de direction, on part et on atterrit vers l’ouest.





Le vol durera un peu moins de 2h, mais assez longtemps pour admirer les paysages depuis le ciel.
On commence par des massifs montagneux typiques du centre de l’Arizona, une zone particulièrement aride.

Ici les « Salt River Canyon ».

Après des terrains montagneux accidentés, place aux grandes plaines. Parfois des restes neigeux.




Arrive la petite prestation snack, des boissons au choix (de l’eau pour moi) et le fameux cookie qui n’est autre qu’un Speculoos.

D’ailleurs, vue sur la tablette, plutôt très grande.

On peut aussi scanner ce QR code pour accéder à du contenu, mais aujourd’hui le Wifi ne fonctionne pas.
Aussi, je n’ai pas pris de photo mais il y a une prise pour charger ses appareils.

Je me repose ensuite et au réveil, on a entamé la descente.

Virage au nord.

Lotissements typiques de la région (ou globalement des USA).

On est en finale !




Le petit downtown ! avec la Devon Tower, qui culmine tout de même à 844 ft (257m)
La tour la plus haute que vous apercevez, la Devon Tower, culmine à 844 ft (257m), soit plus haute que n’importe quelle tour à La Défense, même The Link, prévue en 2025 qui culminera à 242m, quinze mètres plus bas.

Bientôt le toucher.


Et nous voilà sur sol d’Oklahoma. On aperçoit un hanger SkyWest, qui opère de nombreux vols pour les majors américaines, souvent aux couleurs de l’opératrice, rarement aux couleurs de SkyWest…




Vue sur le petit aéroport Will Rogers World.
Petit copy paste Wiki : Will Rogers, né à Oologah (Oklahoma) le 4 novembre 1879 et mort à Point Barrow (Alaska) le 15 août 1935, est un acteur, scénariste et producteur américain. Will Rogers est mort dans un accident d'avion (panne moteur) piloté par Wiley Post, au cours d'une tentative de tour du monde par la voie arctique.

On se scotche à la porte.

J’allais oublié de vous montrer le siège, en cuir (ou imitation) somme toute confortable. Je resterai surtout déçu du pitch, un peu limite.

Et me voilà débarquant dans ces passerelles américaines, so aveugle…

Vue restreinte sur l’appareil du jour.

Le seul et unique terminal est super lumineux (vous en verrez plus dans le prochain épisode, promis), je le trouve plutôt réussi.

Le service des bagages américains m’étonnera toujours pour leur rapidité : ma valise est arrivée avant moi sur le tapis, donc concrètement, l’avoir mise en soute ne m’aura rien couté en temps, tant mieux !

On sort de l’aéroport sous un temps ensoleillé : il fait presque au dessus de 20 Celsius (qui seront dépassés en milieu d’après midi), bien loin de la semaine précédente pendant laquelle OKC a connu neige et froid.

Le service des Ride Share est parfaitement indiqué.

Et voilà mon Lyft ! (Plus sérieusement, il ne m’en coûtera que 18$ pour rejoindre la ville en 15min).

Merci de m’avoir lu, et quelques photos bonus tourisme pour mettre en avant cette ville d’OKC et Bricktown, avec son canal, ses bars et resto qui en font un endroit sympathique pour l’après midi.
Dédicace également aux habitants d’OKC, super chaleureux et adorables, merci pour l’accueil!
L’aéroport de Phoenix n’a pas l’air particulièrement beau ou lumineux mais il est fonctionnel et c’est le plus important.
Les hublots mal alignés, une des plaies de Embraer.
Merci pour ce FR