Bonjour,
On se retrouve pour un nouveau vol domestique suédois. Comme pour le récit précédent relatif à mon dernier voyage dans ce pays (https://flight-report.com/fr/report/71917/jonair-jon32-stockholm-arn-sveg-evg/), ce sera un "4 en 1", c'est à dire quatre étapes en un seul FR. Je laisse volontiers aux chasseurs de records et de statuts de ce site le soin de publier 4 FRs séparés en ce genre de circonstances…
Ceci dit, ce(s) vol(s) n'entre(nt) pas dans la catégorie de "scoop" ni de "rareté absolue", mais tout de même dans celle que l'on qualifiera de "à faire absolument par tout avgeek qui se respecte".
Comme la plupart d'entre nous parmi la communauté des "ultras" (Akivi, Kilmarnock, etc), j'ai déjà pris Amapola Flyg en Fokker 50, notamment quand cette compagnie opérait en Irlande sous un contrat OSP entre Dublin et Donegal, ainsi qu'en Suède en ACMI pour le compte d'autres opérateurs (BRA et Sparrow Aviation). Mais elle a depuis été totalement "rebrandée" sous la marque "populAir" (avec la majuscule et la minuscule qui vont bien), et je ne pouvais par conséquent pas résister à la tentation de faire ce qui sera considéré comme une "nouvelle entrée", vu la livrée et la marque tout à fait différentes de la précédente, qui sont donc du ressort d'une compagnie différente à mes yeux, mais ceci est bien sûr un avis personnel et pas une affirmation dans l'absolu.
Et puis, voler en Fokker 50 de nos jours est devenu un plaisir tellement rare que l'occasion était trop belle, sachant que populAir est tout simplement la dernière compagnie européenne à opérer ce type de machine.
Ce voyage sera aussi l'occasion de découvrir le business très particulier d'Arvidsjaur et de ses environs. On y reviendra dans le bonus en fin de récit.
Comme toujours, surtout depuis que Bromma a été déserté par la plupart des opérateurs, l'exotisme commence au T3 d'Arlanda.
Les comptoirs d'enregistrement de populAir sont partagés avec Västflyg, qui assure la liaison vers Trollhättan en SF-340 de Nyxair.
Curieusement ce n'est pas un BP qui est délivré pour ce vol bi-tronçon mais bel et bien deux BP : un pour le premier segment entre ARN et VHM et l'autre pour la suite du vol entre VHM et AJR. J'en ignore la raison, surtout que ce sera du "free seating".
Pour accéder à la zone d'embarquement du T3, il faut emprunter ce couloir vitré.
Les avions qui stationnent ici utilisent les parkings du T3 mais les trois compagnies concernées (EW, DY et FR) opèrent du T4.
L'accès au PIF se fait en descendant d'un étage.
Une fois ce PIF franchi, on est dans les salles d'embarquement de la série 50, avec des avions en faux contact, juste à côté.
Mon vol est le premier de la journée à partir d'ici. L'embarquement débute à H-15mn.
L'avion vers lequel on va se diriger est arrivé très tôt dans la matinée en provenance de Marienhamn (MHQ). C'est le SE-MFZ, millésime 1990, passé par DLT / Lufthansa City Line, Air Nostrum / Iberia Regional puis VLM, avant d'arriver en Suède chez Amapola en 2018. Bref, il a 35 ans.
Etant coutumier des départs de feu à Arlanda (cf. Beech 200 Jonair) j'assiste avec circonspection à la sortie de cette fumée depuis le bas du fuselage, mais cela semble être contrôlé par un agent de piste.
Dans les minutes suivantes, la fumée a cessé de s'échapper et la vingtaine de passagers du vol embarque.
Le logo de populAir vu de près.
La paroi du couloir qui relie l'entrée par l'escabeau intégré de l'avant au reste de la cabine est joliment décorée par cette image de Stockholm au coucher du soleil.
Les pax m'ayant précédé étant sans doute des habitués cherchant à éviter le plus possible le bruit des moteurs, les premiers rangs ont été désertés et je vais donc m'installer au 1A.
Allons-y pour le bulkhead !
Perso, la proximité du moteur ne me dérange pas, bien au contraire. Au risque de me répéter, faire du F50 en Europe en 2025 est un plaisir rare, alors autant en profiter à fond !
L'unique PNC présent à bord, un Monsieur dont l'âge est nettement supérieur à celui de l'appareil, a déposé son "demo kit" au siège 1B et va bientôt faire les démos de rigueur.
C'est l'occasion d'inspecter la consigne qui, sans surprise, ressemble comme deux gouttes d'eau à celle d'Amapola, au logo de la compagnie près.
On a finalement quitté le bloc à 8h30, avec 10 minutes de retard, mais le roulage a été rapide et on s'apprête à décoller quelques minutes plus tard.
Et voilà ! Alors que le soleil brille presque trop, nous survolons déjà Arlanda.
C'est vraiment un plaisir de voyager avec un temps pareil… et une chance d'avoir une telle météo en plein mois de février.
Le paysage est joli mais assez vite monotone : des forets, des lacs gelés, des forets, des lacs gelés etc…
Notre PNC revient ensuite faire le service qui est assez basique mais qui a le mérite d'exister et bien sûr d'être gratuit : café pour tout le monde, accompagné d'un chocolat.
Petit coup d'oeil à l'arrière où l'ambiance est paisible.
Au moment du débarrassage, un verre d'eau et un nouveau chocolat sont proposés. On sent que le PNC veut faire de son mieux en dépit d'un choix plutôt restreint.
La ligne droite en Stockholm et Vilhelmina, première escale de ce vol, implique de survoler le Golfe de Botnie, ce qui permet de voir la côte orientale de la Suède du côté gauche de l'avion.
Je vais faire un petit tour en cabine, d'abord vers l'arrière où se trouve le galley.
Et je remonte ensuite vers l'avant.
Les toilettes sont situées à l'avant. Comme dans beaucoup d'avions de cette catégorie opérant par temps froid, l'eau du lavabo a été désactivée pour éviter le gel et ce sont donc du gel hydroalcoolique et des pochettes raff du qui sont proposés aux passagers souhaitant utiliser le lavabo.
Le reste, c'est du classique mais c'est plutôt bien tenu malgré l'âge avancé de l'avion.
Bien évidemment, la chasse d'eau des WC n'est pas à aspiration comme cela se fait désormais mais à pulvérisation d'eau bleue, comme cela se faisait au siècle précédent…
Le vol se poursuit au dessus de surfaces (golfes, fleuves, lacs) totalement gelées, tout comme le nord du Golfe de Botnie, donc la mer, est lui-même sous l'emprise de la glace à cette période de l'année.
1h15 après avoir décollé d'ARN, notre Fokker 50 entame la descente vers VHM.
Approche finale, avec un énième lac gelé en dessous.
On se pose juste après 10 heure du matin.
La piste avait été dégagée de toute présence de neige ou de glace. Il n'en est pas de même du taxiway.
ET que dire du tarmac, totalement recouvert de neige glacée.
Ici, le personnel de piste est féminin.
La plupart des passagers débarquent à VHM.
Je vais alors me déplacer au 10D afin d'avoir une perspective différente de la cabine pour le vol VHM-AJR qui va suivre, dont la durée programmée est de 45 minutes bloc/bloc.
On met de nouveau en route après 15 minutes d'escale, une fois que deux passagers asiatiques aient réembarqué après avoir débarqué par erreur. Ca me rappelle la célèbre histoire des deux touristes sud-coréennes qui avaient atterri à Rodez en provenance de Londres, alors qu'elle pensaient aller à Rhodes^^.
C'est reparti.
L'inconvénient d'être assis derrière le moteur et le train d'atterrissage principal, ce sont bien évidemment les projections de gadoue sur le hublot pendant le roulage, qui ne permettent pas de faire de très belles photos.
Il n'y aura aucun service sur cette étape.
Déjà l'approche vers Arvidsjaur. Le capot du logement du train situé dans le prolongement du moteur s'ouvre…
… et le train sort…
… avant d'être verrouillé comme il se doit.
Nous voilà posés à Arvidsjaur à un peu plus de 11 heures locales, toujours avec la petite dizaine de minutes de retard prise à Arlanda.
On va pouvoir débarquer dans la foulée.
Alors que les pax sont déjà dans l'aérogare, j'en profite pour faire une photo de l'avion dans de bien meilleures conditions qu'au départ d'Arlanda.
Welcome to Arvidsjaur ! Je vais passer cinq heures ici avant de repartir à 16 heures en sens inverse vers Arlanda via Vilhelmina, à bord du même avion qui ne bougera pas entre temps.
Les arrivées, airside.
ZF, équipementier automobile allemand, nous accueille ici. J'en ignore la raison à cet instant mais je ne vais pas tarder à comprendre. Rendez-vous au bonus en fin de récit à ce sujet.
Polar Air Shuttle ? Mais quelle est donc cette compagnie ? C'est en vérité un tour operateur qui commercialise des vols entre AJR et… l'Allemagne. On va encore ici comprendre un peu plus loin…
La salle de livraison des bagages. Avec Bosch comme annonceur…
Juste en face, de nombreux comptoirs d'accueil de tour opérateurs et deux loueurs de voitures… ainsi qu'un logo Volkswagen…
Les départs et les arrivées sont au même niveau. En plus des vols populAir, on note des vols de/vers LUX, HAJ et STR…
Dans la zone des départs, un escalier permet d'accéder au "Restaurang" qui cohabite avec la marque Mercedes Benz.
L'endroit est très agréable et est aussi utilisé comme cantine du personnel de l'aéroport.
On peut y déjeuner avec vue sur le tarmac !
Je vais partir peu de temps après faire une longue balade d'environ trois heures dans les alentours, afin de profiter de cette météo radieuse pour la saison… et découvrir de mes propres yeux ce que toute l'Allemagne vient faire ici…
Il est vrai que bien que située très au nord de la Suède, ARVIDSJAUR demeure en dessous du cercle polaire.
L'offre touristique est abondante. Quelques brochures de réceptifs locaux sont disponibles dans l'aérogare. C'est à pied que je vais partir explorer les lieux et pas en hélico…
Je sors par l"Entré" pour commencer ma promenade…
… en contemplant l'aérogare landside à mesure que je m'éloigne.
Les détails de cette balade, et la réponse aux interrogations suscitées par la présence du logo de nombreuses marques allemandes, figurent à la fin en bonus. Trois heures plus tard, me voici de retour dans l'aérogare.
Direction l'enregistrement.
Les vols précédents sont clôturés et la zone est à cet instant déserte.
Mais le comptoir de populAir ne va pas tarder à ouvrir.
Contrairement au vol aller, une seule carte d'embarquement ici…
… bien que le vol HP773 AJR-ARN de 16h00 fasse bien une escale à VHM.
Le comptoir d'informations et de point de rendez-vous des PMR.
Quelques travaux de maintenance ont lieu devant le PIF mais il restera accessible pour la vingtaine de passagers que nous sommes cet après-midi.
Voici la salle d'embarquement et son look typiquement scandinave.
Il n'y aucune offre de restauration landside.
Notre F50 attend sagement, porte fermée comme il se doit dans un pays froid.
L'A320 d'Eurowings à destination de Stuttgart quitte son parking avec plus de 30 minutes de retard.
Peu de temps après, c'est l'embarquement vers Arlanda.
C'est reparti pour 2h30 à bord du SE-MFZ.
Décollage juste après 16h, alors que le soleil se couche.
Les paysages sont toujours aussi agréables à regarder, même à cette heure de la journée. Pas de service sur le premier tronçon du vol.
Nouvelle escale à Vilhelmina, où l'on embarquera un seul passager et où il y aura une relève PNC.
En effet, le steward/chef de cabine qui officiait depuis le matin va débarquer et laisser sa place à une collègue pour l'étape VHM-ARN. C'est elle que l'on voit ici effectuer la démo du gilet de sauvetage.
Dernier décollage de la journée, puis montée progressive alors que la lumière extérieure décline.
Ambiance très tranquille à bord, favorisée par le faible remplissage.
Le service habituel a lieu une fois l'altitude de croisière atteinte. Je me contenterai d'un verre d'eau (l'autre boisson proposée est le café) et j'aurai droit à deux chocolats.
L'arrivée à ARN est proche… et le spectacle de la sortie du train principal toujours un grand moment !
On sera au parking du T3 à 18h20, avec un quart d'heure d'avance. Désolé de finir sur une photo floue mais j'étais sans doute un peu pressé d'aller me mettre au chaud. La fin d'une journée en tous cas bien remplie et agréable de la première à la dernière minute.
Merci pour votre lecture et pour vos éventuels commentaires. En bonus ci-dessous, les réponses aux interrogations qu'ont pu soulever toutes ces marques allemandes présentes à l'aéroport d'Arvidsjaur…
Merci Luc pour ce FR.
Pas de scoop, ni de rareté absolue, mais on est quand même très loin d’un CDG-AMS sur AF…. ( allez soyons fou niveau exotique KLM 😉). C’est évidemment de l’humour.
C’est superbe cette météo !!
La neige et le soleil, l’idéal pour cette saison.
Les deux passagers asiatiques ont eu droit à un bol d’air.
Un FIDS avec des destinations allemandes est fort étonnant !!!
Je note Eurowings !!
Concernant le vol, celui ci a été fort agréable, en mode 4 pour 1.
Un bonus en supplément, c’est encore mieux 😉.
J’y découvre ce que fait chaque hiver l’un de mes clients suisse retraité fan de voiture.
Je peux confirmer que c’est un loisir d’une part onéreux et très loin des considérations écologiques… comme quoi l’avion a bon dos.
À bientôt
Merci Valérie pour ton commentaire et pour confirmer que notre hobby de "prendre l'avion pour juste prendre l'avion" n'est pas forcément le plus onéreux et le plus aberrant qui soit. Et puis, quand il y a des suppléments "travelgeek" comme on peut le voir en bonus sur ce site, et pour une fois de ma part ici, on se donne bonne conscience en se disant que l'avion sert aussi à découvrir des lieux aussi insolites que certains avions eux-mêmes. A bientôt.
Merci pour ce quadri-FR 😉
En aveyronnais d'origine que je suis, je me souviens très bien de cette anecdote. Dans le même genre, on peut citer la confusion entre Marciac (Gers, connu pour son très réputé festival de jazz) et Marcillac (Aveyron, connu pour son vin de cépage mansois)
A bientôt ! 😀
Merci pour ces précisions, mais en toute honnêteté je me moque des fameuses sud-coréennes qui avaient atterri à Rodez au lieu de Rhodes tout en avouant ne pas avoir été capable de faire la nuance entre Marciac et Marcillac avant de lire ce commentaire 😀. A bientôt.
Merci pour ce FR découverte et plus globalement tous vos FR en dehors des sentiers battus !
Ne connaissant pas le type d'appareil, je m'attendais à avion plus petit lors de la mention d'une vingtaine de pax mais en fait, c'est tout de même assez gros ! avec petit service mais service quand même !
Je ne connaissais pas cette industrie autour du hobby de la conduite sur glace.
Merci pour le commentaire. On est plusieurs à avoir ignoré ce business du "ice driving" jusque là, mais je note que plusieurs commentateurs savaient très bien de quoi il d'agit avant de lire ce récit. Concernant le Fokker 50, j'ai en effet omis de préciser dans le texte, tellement c'est évident pour moi, qu'il s'agit d'un appareil de la catégorie 48/50 sièges tout comme son illustre prédécesseur le Fokker 27, mais aussi et surtout comme l'ATR42 bien plus connu chez nous, et à un degré moindre le Dash-8-300. Bons vols !
C’est une très belle prise la-aussi. Une nouvelle compagnie mais surtout cet avion si rare!
Curieux d’avoir 2 cartes d’embarquement pour un une escale où on ne descend pas de l’avion.
Tu as eu de la chance pour la météo, les vues sont belles.
Cette industrie est surprenante. Je ne savais même pas que ça existait ^^
Merci pour ce FR
Merci Moritz. Ce fût effectivement une belle journée, où tout s'est bien enchaîné tant sur le plan aéro que pour le reste, une météo aussi parfaite en février en Suède ayant été un gage essentiel de réussite... A bientôt.
Merci Luc pour le partage ! Un magnifique avion que tout AvGeek se doit de logger, je peux te garantir qu'il est placé haut sur ma liste européenne ;)
Il y a parfois des situations sujettes à interprétation (ce qui donne d'ailleurs lieu à quelques discussions entre AvGeeks 😉) mais concernant cet avion je pense qu'il n'y a aucun doute : c'est bien une nouvelle prise, car nouvelle compagnie à part entière !
La prestation est minimaliste mais l'essentiel n'est pas là pour un AvGeek. Tu as profité à 100% de ces magnifiques vols !
Il y a aussi les villes "London" et "Sydney" au Canada qui donnent lieu à certaines confusions… Ainsi que "Austria" et "Australia" ! Même mon village d'enfance, en Ardèche, possède un quasi-homonyme à une centaine de kilomètres et quelques touristes se sont déjà fait avoir :)
Bonus très étonnant, voilà un coin qui a su tirer parti de… pas grand-chose, à savoir de grandes étendues plates et gelées ! Je connais d'ailleurs quelqu'un de la "catégorie 1" (= employé d'un constructeur auto qui vient faire des essais), qui m'a déjà envoyé des photos de ses ARN-VHM-AJR en F50 populAir, tout comme toi !
A bientôt !
Merci Guillaume. On est bien d'accord sur cette "nouvelle entrée" bien qu'ayant déjà fait du F50 chez Amapola. Il ne te reste plus qu'à programmer ça à ton tour, même si contrairement à certains autres sujets il n'y a pas d'urgence car toutes ces lignes sont subventionnées, les avions sont amortis et le cargo de nuit rapporte sans doute encore plus d'argent à la compagnie. Reste donc à attendre l'annonce des avions du remplaceront à terme les F50 chez populAir pour que tu doives commencer à t'inquiéter. En bons suédois avec la conscience écologique qui est la leur, ça ne m'étonnerait pas qu'ils attendent un projet concret d'avion électrique pour franchir le pas... Pas sûr qu'ils soient dans le vrai et que le passage par la case "ATR42" (par exemple) ne soit pas obligatoire vu les délais pris dans le développement des avions du futur... A bientôt.
Merci pour ce récit Luc!
Et oui le Fokker 50 Amapola nous rappelle de très bons souvenirs. L'immatriculation de l'appareil n'est cependant pas la même, mais la cabine est évidemment très similaire.
Belle découverte d'AJR et de ses alentours, je ne pensais pas voir un jour sur le site un bonus sur le ice driving LOL, c'est chose faite 😄
A bientôt.
Mais oui Benjamin en tant que pro de l'automobile, qui plus est pour le compte d'une célèbre marque allemande, le "ice driving" n'était sans doute pas inconnu pour toi. J'espère juste que tes clients n'utilisent pas les voitures de la même façon sur la Côte d'Azur... 😂. Pour en revenir à l'avion, tu as raison, la paroi intérieure avec le poster du skyline de Stockholm existait déjà chez Amapola. A bientôt.
Contrairement à Kilmarnock, le Fokker 50 Amapola me rappelle un très mauvais souvenir que je me dois d'exorciser au plus vite et comme tu le dis, voler sur ce genre d'appareil en 2025 n'a pas de prix. Sauf peut-être celui d'un aller-retour forcé tant les provinces suédoises sont favorisées dans leur "timetable". Au final, 4 vols à bord de cet mythique avion se mérite et il faudra ruser d'un peu d'habileté pour dénicher le bon tarif. Je me demandais ce qui pouvait justifier le voyage vers AJR, maintenant, grâce à toi, je le sais. Tu as eu bien de la chance avec cette superbe météo (et des moteurs moins fumants que d'autres dans le passé 😜). Le train d'atterrissage des Fokker 50 semble aussi plus fiable que celui des Dash 8?
Mention spéciale pour la cabine immaculée et ce trolley si joliment décoré. Hâte d'aller tester cela par moi-même en espérant avoir autant de chance que toi cette fois. Le restaurang est tenu par un marseillais? Blague de parisien... j'avoue.
Grazie Maestro pour la ballade!
Grazie a te Sig. Okapi.
Les tarifs de populAir sont effectivement assez variables, et augmentent à mesure que l'on s'approche de la date de départ comme cela se fait partout ailleurs. L'avantage ici est que l'on est sûr de gagner à tous les coups question type avion : ce sera forcément un F50 aux pleines couleurs, et tu peux donc acheter longtemps à l'avance pour payer moins cher. Un must pour toi qui avait loupé le F50 Amapola. Y'a plus qu'à...
Tu avais déjà planté une petite graine dans mon subconscient quand tu me demandais si j’allais prendre PopulAir sachant que j’avais déjà pris Amapola par le passé… Je ne reviens pas sur le débat « est-ce une nouvelle entrée dans un flightlog ou non ? », pour moi ça l’est. Surtout quelle autre possibilité on a de prendre un F50 aujourd’hui en Europe ? Bon je crois que ma décision est prise, je vais organiser un trip tout là-haut ;-)
Merci Luc d’être responsable de la diminution de mes finances (même s’il ne m’en faut pas beaucoup pour me convaincre 😂)
Me voilà démasqué en tant qu'influenceur à la solde de l'Etat suédois... C'est vrai qu'à force de répéter à tous les avgeeks que c'est dans ce pays qu'il faut se rendre pour "voler exotique" sans sortir d'Europe, ça finit par inciter à la dépense 😂.
A bientôt.
Un bon vieux Fokker, même dans sa version 2.0, ça fait toujours plaisir !
Merci pour ce report Luc.
BB
Merci Bernard. Eh oui, nous qui étions habitués au F27 dans nos jeunes années de spotters depuis la terrasse de l'aéroport de Nice, voici que son successeur le F50 est lui-même en voie de disparition, preuve que le temps passe inexorablement... A bientôt.