Bonjour à toute la communauté FRiste et bienvenu(e)s a la quatrième et avant-dernière étape de notre grande escapade printanière 2024.
On s’approche du but du voyage, mais il nous reste encore deux ou trois efforts à faire.
Enchainement de vols
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- 4IB404 - Economy - Barcelona > Madrid - Airbus 321
C’est vrai que BCN est relié avec notre destination finale.
Mais passer plus de trois heures assis dans un tablier face à un autre tablier séparé du mien de moins de 74 cm ne me tente guère. Pour un prix pas si dissemblable que ça (250 EUR), je peux m’offrir un siège plus moelleux, doté d’un espacement acceptable pour ma taille, ainsi que de petites détentes aux salons d’aéroports ibériques (censés être convenables, d’apres le vox populi) ou une courte exploration de la capitale espagnole.
Les doutes durèrent le temps de faire click sur l’option acheter du site d’Iberia.
PUENTE AÉREO : ENREGISTREMENT
La reprise du récit survient à l’endroit où l’on s’était quittés, c’est-à-dire, sur le convoyeur nous ramenant au niveau de départs du terminal 1 de l’aéroport d’El Prat.

En dépit de ce que son nom pourrait laisser entendre, le T1 est le dernier arrivé à l’ensemble des terminaux de BCN. Il accueille la plupart de compagnies de ‘renom’ ainsi que la plupart des longs courriers qui visitent la capitale catalane.
Sa salle des pas perdus est aérée.

Les comptoirs d’Iberia, à l’extrémité septentrionale, affichent une affluence remarquable.

Une inspection ultérieure nous révèle que les encarté (e)s ou les voyageurs/-euses en classe avant disposent de comptoirs dédiés, un brin moins sollicités.

L’attente ici fut négligeable et l’attention très courtoise.
Rapidement on se retrouve avec nos cartes d’embarquement et un sésame pour traverser les contrôles.

Ceux-ci, en nombre limité mais efficaces, furent franchis sans encombre.
Ce qui nous permet de rejoindre l’espace commercial.
Ses affiches…

…ne font pas vraiment la part belle aux spécialités locales…

Remarquez la déco saisonnière sur la rambarde de l’escalier…
… qui, sans doute, retentira parmi nombre de passagers de ce vol.

PUENTE AÉREO : PRÉPARATION DU DÉPART
Une longue marche est nécessaire avant de rejoindre le coin alloué aux navettes entre Barcelone et Madrid (secteur A).
Sans surprise, en ce secteur la couleur des compagnies devient plus uniforme.

On dispose d’un peu plus d’une heure avant le départ de notre navette et, en vertu de notre fidélité à l’alliance One World, il nous est possible de visiter le salon y dédié.
Alors, profitons-en !
Mes attentes n’étaient pas grandes : une très haute fréquence de vols (14 vols par jour, en chaque sens) + clientèle très affairée (sans trop de temps à perdre) = un salon riquiqui avec des banquettes, une machine à café et, éventuellement, des cabines pour passer des coups de fils.
La réalité me donnera tort.

Il s’agit d’un très bel espace, calme, aéré et agréablement exposé au paysage.

Conçu dans un langage qui resonne en moi.

Et, pour le moins lors de mon passage, un dimensionnement très généreux par rapport à son affluence.

Des ambiances assez diverses.

Même les plus jeunes reçoivent de belles attentions.

L’offre, à 8 heures du matin, est très, très honorable.
Voici un stand central dont sa vitrine nous explique une partie de l’offre solide (ayez confiance dans mes mots).

Et dont sa partie centrale héberge les boisson soft (à droite) et les boissons alcoolisées soft (à gauche).

A vol d’oiseau, un total de 8 types diffèrent de bières sont proposées.

Ailleurs, on retrouve la subsistance (solide). Qui s’adapte bien à l’horaire matinal.

Apparemment, il y a un jeune chef qui offre des conseils culinaires.

De légères touches de raffinement sont à retrouver, comme ici avec cette soupe a la carotte ou les focaccias qui l’accompagnent.

Plus classique (même si on arrive à distinguer aussi une salade au potiron et à la ‘carbonara de câpres’ ?!?! )

Une machine à café, qui fait de bons cafés.

A côté des spiritueux sérieux.

Notre sélection d’emplacement, ainsi qu’alimentaire.

On est vraiment bien là.

Une visite aux lieux d’aisance nous fait découvrir l’espace dédié aux accros de la nicotine.

Nourris, soignés et toilette faite, les conditions sont idéales pour se reposer. Et, cerise sur le gâteau, lectures physiques d’actualité sont également proposées !
Quel bonheur !

PUENTE AÉREO : LA CABINE
On aurait voulu profiter très longtemps de ce havre de tranquillité, mais notre navette est déjà en train d’accueillir ses premiers passagers.
Logiquement, le parcours depuis le salon est court.
Voici notre vénérable destrier du jour, âgé de 22 ans au moment des faits et baptisé Peñíscola (pourtant, décoré aux motifs de la jungle centroaméricaine).

Des bouchons sont à retrouver sur la passerelle. Sa transparence, néanmoins, nous offrira des distractions sous forme du va-et-vient des navires pendant la (courte) attente.

Notre cheffe de cabine, avec son uniforme élégant, accompagne la porte d’entrée.

Le fuselage, sous un angle beaucoup plus serré.

Notre rangée, la 16, est étiquetée XL, ce qui devrait nous donner un peu plus d’espacement pour les jambes.

C’est effectivement le cas, même si les sièges sont plutôt fins.

Et sobres.

Mais pour environs 50 minutes de vol, tout devrait aller.
Embarquement complet. La cabine est assez remplie.

Nonobstant, ma voisine côté-couloir et moi, nous profiterons de Casper comme co-voyageur de rangée.

On repousse à cote des britanniques.

En marche pour un roulage longuet.

Ce qui nous offre la possibilité de répertorier en tranquillité la littérature à bord.
Qui se limite à une (belle) fiche de sécurité.


Un catalogue de produits à acheter en vol.

Et un sac papier multi-usage (non-répertorié).
7 minutes se sont écoulés depuis notre repoussage. Il parait qu’on est prêt et la piste est maintenant à nous.

PUENTE AÉREO : LE VOL
On décolle vers l’est, 25 minutes après l’horaire affiché sur les panneaux de l’aéroport.

Il faudra faire un demi-tour, si on veut regagner Madrid dans les délais.
Pour l’instant le commandant essaie de balancer notre navire sur la Mer Méditerranée.

La ligne de côte apparait sur nos yeux.
En premier instance, les bouches du Llobregat.
Plus loin, et coincée entre l’aérogare et la mer, cette belle tranche de nature, qui fait partie de la Reserve Naturelle du Delta del Llobregat et qui héberge des créations architecturales remarquables -dont la Casa Gomis -Ricarda-.
Elle est un point de discorde dans les discussions acharnées autour de l’élargissement de BCN.

Voici un aperçu de l’ensemble de l’aéroport et son emprise autour des étangs et lagunes du delta.

Une fois complété notre virage de 180 dégrées, je me retrouve du mauvais flanc pour la prise de vues aériennes.
Permettez-moi, toutefois, de partager avec vous la beauté de cet autre delta, celui de l’Èbre à l’endroit où il retrouve les eaux de la Mer Méditerranée.

3 minutes plus tard le chariot atteint notre rangée, apres avoir retrouvé certains preneurs.

Dans ses cabines économiques court et moyen-courrier, Iberia préconise l’abstinence et le jeûne. Si on veut boire ou manger, un appel au porte-monnaie est dû.
En ce moment, on traverse la Sierra d’Albarracín (ou bien le massif du Maestrat), avant d’entamer le survol de la Meseta Centrale.

Un léger assoupissement s’en suit.
Le vol est très court et 20 minutes plus tard, on plane déjà sur les aires techniques d’Iberia de l’aéroport de Barajas.


PUENTE AÉREO : L’ARRIVÉE
On touche le sol madrilène 5 minutes avant l’heure prévue.

Le roulage nous fera parcourir la longueur du T4, 1.5 fois.
Voici quelques vues du 0.5 final.



Dernier virage.

Un contexte certainement monotone.
Mais l’architecture du terminal est toujours plaisante.

Merci, grand frère !

Le chemin à suivre est clair…

… jusqu’à la sortie.

Ce cliché marque la fin de cette tranche domestique, qui nous a permit de rejoindre MAD dans les bons temps.
Une dizaine d’heures nous séparent de notre prochain départ, marge suffisamment grande pour profiter d’un lunch, quelques promenades et de courts entremets culturels à Madrid centre-ville.
Merci de votre lecture ainsi que de vos éventuels commentaires.
Bons vols et à bientôt.
Merci pour ce FR :)
Iberia soigne sa prestation au sol sur le Puente Aereo, car la concurrence est rude avec l'AVE qui propose un très bon produit aussi (repas chaud en première et salon dans les gares). La ligne aérienne disparaîtra peut-être si la connection LGV avec les aéroports de BCN et MAD se fait (projet en cours),
A bientôt !
Merci Nico, pour la lecture et pour les précisions (info pertinente et que je ne connaissait pas).
Sur le vol, j'eus l'impression que la plupart des passagers étaient en correspondance. Hasard ou pas, il semblerait donc que ceux depuis Barcelone qui ont Madrid comme destination finale prennent le train...
Intrigué par tout ça , je vais voir ce que donne le service de la concurrence ferroviaire.
Merci encore et bons vols.
L'avion n'est plus du tout pertinent sur cette ligne en point à point, à part si on veut arriver très tôt à BCN ou MAD (les 2 aéroports étant à 20/30 min du centre-ville). Et niveau tarif, un billet ouvert (puente aereo) revient à 440€ AR (prix fixe), c'est beaucoup plus qu'en TGV en Première Classe (un billet OUIGO Espagne en Première classe revient à 80€/120€ AR max...
J'ai toujours bien aimé ce salon. Il est très tranquille et on a vue sur la porte A01, ce qui est pratique pour savoir quand débute l'embarquement. De manière générale, les salons d'AENA en Espagne sont très bien. Même dans les petits aéroports comme La Corogne par exemple.
Comme l'a dit Nico au dessus, la concurrence est rude. Vueling jette l'éponge, il ne reste plus qu'Iberia et Air Europa sur cette ligne.
Merci pour ce FR
Salut Moritz et merci pour le commentaire.
Tout à fait, le salon offre une vue imprenable sur la porte dédié du Puente Aéreo. Comme tu dis, très pratique.
Je venais de déjeuner lors que je me rendit au salon, mais l'offre alimentaire me tenta tellement que je faillis doubler mon petit-déjeuner!!
Très bons vols et à bientôt.
DiDi