Bonjour à tous,
Dernière journée de ce routing avgeek : un A/R en direction du Midi afin de loguer l'aéroport de Castres qui, a l'époque, était menacé d'une fermeture définitive de la ligne ORY-DCM, et donc d'une fermeture définitive tout court. Entre-temps, Chalair a heureusement repris le flambeau mais cela restait pour moi l'occasion de reprendre pour la seconde fois seulement un Embraer 145. Bien m'en a pris puisque Amelia aura ensuite perdu toutes les lignes qu'elle opérait en propre, à l'exception du ORY-PUF repris très récemment.
Petit rappel de l’enchaînement des évènements durant ces 3 jours intenses :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6ORY → DCM | Amelia International | ERJ-145
Horaire matinal oblige et aller-retour dans la journée, je décide de rejoindre Orly en voiture en profitant d'un tarif parking intéressant car réservé 4 mois à l'avance. La journée s'annonce déjà belle et les routes d'accès ne sont pas encore saturées.

Une fois garé "au contact" d'Orly 1, direction le dit terminal. L'ascenseur rappelle les différentes compagnies desservant ce terminal, et notez l'apparition de l'éphémère compagnie bretonne Céleste. L'affaire semblait perdue d'avance mais le fait de la voir ainsi inscrite m'avait redonné un peu d'espoir. Espoir douché par la réalité !

Sur ces considérations, je m'en vais récupérer mon précieux sésame. Le vol était encore commercialisé par AF.

Et hop, c'est dans la poche !

Les départs du jour, avec forcément beaucoup de vert désormais.

Qui dit Orly 1 dit…

…vous savez quoi :pp

Je profite de la zone d'embarquement à Orly 2 pour emprunter l'embarquement C, comme à la bonne époque de Hop! :)
Un peu de nostalgie ne fait pas de mal ^^

De ce côté-ci, rien n'a changé depuis des lustres.

Excepté ces portes-ci, autrefois en accès direct et d'où on embarquait pour Aurillac, Castres, Lannion, Agen… Désormais, l'accès direct y est condamné. Il semblerait que ce soit désormais la zone non-Schengen d'U2 et VY.

On est en pleine heure de pointe des navettes, avec une belle présence d'Air France, Air Corsica et assimilés opérés par Amelia et Chalair. ITA est également bien présente avec ses deux départs matinaux vers Linate.

Je ne sais pas pourquoi mais ce sont les parties les plus vintage d'Orly que je préfère. Probablement parce que c'est vintage justement ^^

En parlant du loup.

Une navette okapienne.

Puis le soleil chaleureux vient manifier cet A321 TAP et l'A350 TX au loin.

La suite, ce sera par ici !

Puis par là !

Serait-je seul à bord ?

Et non, j'étais juste le premier de cordée, l'avion sera full avec moult familles assez bruyantes. J'entends certain rouspéter sur l'accès en bus. Pour ma part, j'aime bien les embarquements au large, en particulier à Orly où l'on évolue très proche des avions au contact. Ici, un "RER court" pour Marseille.

Et ici, un "RER Long" pour Nice ^^

Et ici, je crois bien que c'est notre Express pour Castres ^^

Les agents veillant au grain, je passe donc en mode "sous le manteau" (que je n'ai pas, donc ça sera plutôt le mode "sous le coude"), d'où un cadrage un tantinet approximatif que je vous prie de bien vouloir excuser ^^

Et c'est ici que j'ai éprouvé le furieux besoin de renouer mon lacet. Et… Oh mon téléphone qui tombe. Déverrouillons l'écran et… Oh ben mince, j'ai pris une photo. Vraiment je suis maladroit c'est terrible :p
Ceci étant une technique très grossière pour effectuer un fuselage shot à moins d'un mètre d'un agent qui faisait le pied de grue. Mais plus c'est gros, mieux ça passe ^^

Après un bonjour tout en sourire de l'unique PNC, découvrons cette superbe cabine toute belle, toute propre et en excellent état.

Comme tout bon élève avgeek, je me rend au fond de la classe. Ne trouvant pas le radiateur, je vais au moins me coller à une fenêtre.

Nous sommes à bord du F-HESR qui est un appareil relativement récent puisqu'il a été mis en service en 2008 seulement. Après une carrière de 8 ans en Chine, puis un stockage de 2016 à 2019, il vole depuis pour Amelia. Notons qu'il s'agit d'un ERJ-145LR doté d'un rayon d'action supplémentaire et de moteurs plus puissants.

Profitons-en pendant qu'il n'y a encore personne.

Le pas est très généreux !

Cette dernière ne devrait théoriquement pas tomber dans ma besace vu que j'en ai déjà deux… Bon en fait, j'avais un doute si je les avais bien récupérées, et comme on dit : un doute, pas de doutes, allez hop !

Petit instant bibi que je vais par contre laisser sur place (faut savoir rester raisonnable ^^)

La place est bien située, avec vue sur tarmac et aile…

…et le moulin of course :)
Les appareils avec moteurs à l'arrière se font si rares hélas.

Un superbe A350 TX effectue son arrivée matinale en provenance des Antilles.

Puis un ATR d'Eastern qui était sur ma to-do-list à l'époque et qui depuis a déserté Orly au profit de CDG… et qui est toujours sur ma to-do-list ^^

Corsair et sa livrée absolument superbe, que je reprendrai bien volontiers un jour, après mon unique voyage avec eux sur Ajaccio en 747.

Bon, et si on roulait ?

Il y a un petit peu de queue. Notez l'aile tellement propre qu'elle reflète le ciel ennuagé comme un lac de montagne ^^

Nous sommes numéro 5 piste 07. Oui 5 : il y a également deux 737 TO qui attendent sur la bretelle voisine cachée W36 et qui nous grilleront la priorité.

Allez départ !

Ca pousse fort ! J'ai à ce moment un souvenir ému des navettes pyrénéennes en Fokker 100 Avanti Air. J'avais eu raison de bien en profiter avec 4 A/R en deux ans.

Survole de la 02/20 que j'aimerai tellement prendre un jour ^^

La même séquence avec du son ;) Vive les moteurs à l'arrière !
On contourne le Val de Marne

Et on rejoint rapidement la cambrousse.

Melun entre en Seine (ou plutôt l'inverse !)

Puis on franchit la couette.

L'unique PNC nous amène la pitance habituelle que j'agrémente d'un peu de Jet A1 amélioré.

Ma foi, on est fort bien ! :))

Les nuages ne nous quittant qu'en fin de croisière, c'est donc à cet instant qu'on se retrouve (d'autant plus qu'avec le doux ronronnement du moteur, ça berce pas mal ^^).

Nous évoluons proche des hauts plateaux de l'Aubrac, à la frontière avec les Causses.

On se prépare déjà à se poser. Snif !

Au loin, on distingue les Monts de Lacaune.

Arf, cette aile toute propre ! Ca change des vieux turboprops scandinaves ^^

On survole le centre-ville de Castres.

Encore quelques pieds…

Chpouf !

Le freinage est effectué debout sur les palonniers, histoire de sortir par l'unique bretelle en milieu de piste. Au loin, la Montagne Noire porte bien son nom.

Cela donne tout de suite l'envie d'aller explorer les environs :)

Mais pour le moment, c'est plutôt une course contre la montre qui m'attend car nous sommes partis en retard et à l'arrivée, nous accusons un H+25min. En soit, ce ne serait pas bien grave, sauf que l'unique ligne de bus circulant sur la départementale voisine ne daignait faire le détour par l'aéroport qu'une fois le matin à 10h16. Il est 10h18 donc en théorie c'est mort, sauf s'il est lui aussi en retard.

Au moins, le roulage ici est réduit au maximum ;)

Fond de cale oblige, je débarquerai dans les derniers, mais je presse le pas au maximum malgré tout.

Merci Sierra Romeo pour ce vol. Au passage, j'adore la livrée sobre mais efficace.

Le terminal est petit et un peu désuet : tout ce que j'aime :)

Le hall de délivrance des bagages est réduit à sa plus simple expression.

Et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, on se retrouve dans le hall d'accueil plutôt spacieux et lumineux. Pas mal de monde entre le chassé croisé des voyageurs à l'arrivée et ceux en partance. Cela faisait plaisir à voir malgré la fin programmée de la ligne sans encore de repreneur à l'époque.

Le logo de l'aéroport me rappelle furieusement celui d'AOM ^^

Dehors, pas de traces de bus. Je pense que c'est mort, mais impossible de le savoir, l'application Zenbus n'indiquant pas la géolocalisation des bus sur cette ligne. En attendant, je mitraille un peu l'extérieur.

Une petite plaque commémorative rappelle le passage de Mermoz dans les années 30.

Le terminal de Mazamet vu sous un autre angle.

Bon alors, bus ou pas bus ?

Mais, ne serait-ce pas ce que l'on appelle communément un bus ?

C'est donc avec l'esprit serein et un porte-feuille heureux de n'avoir eu à payer de taxi que je rejoins le charmant et pittoresque centre-ville de Castres. La suite de la visite locale sera narrée dans le bonus ;)

Merci pour votre patiente lecture et à très bientôt !
Merci Cyrille pour le partage de ce vol !
L'Embraer 145 (et toutes ses versions dérivées ^^) est un avion que j'apprécie particulièrement, je le trouve de loin plus confortable que les CRJ (toutes versions dérivées également) et son côté jet d'affaires est top.
Le mitraillage sous le coude est ma foi réussi, dans ces conditions difficile de faire mieux.
A bord c'est effectivement une très belle cabine.
J'ai toujours trouvé les touchés en ERJ très virils, peut être que les amortisseurs sont de chez Lidl Brésil ^^
A bientôt !
Merci pour ce FR
J'avais pris un ERJ 1545 d'Eastern pour un A/R ORY-RDZ avant qu'Amelia ne reprenne la ligne (désormais assurée par Volotea)
Castres est une belle ville surtout depuis que les rejets des industries textiles déclinantes (tanneries, ...) et les égouts ne se retrouvent pas dans l'Agout.
A bientôt 😀
Mais jusqu’à quand. Chalair avait repris la ligne Brest - Orly mais elle n’a pas duré longtemps.
C’est toujours sympa de voler en ERJ-145 et cette cabine en 1-2 est unique et tellement agréable malgré l’étroitesse du fuselage.
jolie survol de Castres avant l’atterrissage.
Merci pour ce FR