Avis du vol entre Toulouse et Paris en classe Economique avec easyJet

Bonjour à tous, on entame le dernier volet de cette petite série à bord d'un vol à vocation utilitaire mais qui réservera de beaux points de vues, l'adage "vol banal" étant quelque chose que je proscris puisque le type avion et la couleur d'une dérive ne sont pas mes seules sources de bonheur à bord d'un vol ;)
Petit rappel du routing enfin complet :

Après avoir survolé la Garonne dans le nouveau mode de transport local…

…c'est par le long et lent tramway que je gagne Blagnac.

45min de trajet suffiront pour rejoindre le terminal principal bondé en cette chaude journée.

Le tableau des départs est plutôt bien fourni ! Je note le vol AGP pour Lorient qui me fait de l’œil, surtout depuis la lecture de l'excellent FR de l'ami Kilmarnock sur cette liaison originale ;)

Direction les départs sans plus attendre.

Beaucoup de monde au PIF comme on pouvait sans douter, mais tous les postes étant ouverts, ça dépote et me voilà airside en 10min seulement.

Les lieux sont un classique sur Flight-Report, mais en ce qui concerne votre serviteur, ce n'est que la deuxième fois que je pars de TLS.

Le pré-embarquement est annoncé porte 31 et débutera alors que l'appareil retardé n'est même pas encore arrivé. Je décide d'effectuer une tortuga, histoire de ne pas attendre dans la masse, qui plus est debout pendant une bonne demi-heure.

Mais à 16h50, U2 annonce le dernier appel, je me résous donc à patienter debout et parvient à me frayer un chemin jusqu'à la verrière, histoire de mieux observer la faune locale.

A 16h55, notre A320 arrive enfin en faux contact. Il s'agit du OE-IJY, délivré neuf à easyJet UK en 2015 sous l'immat G-EZOG avant de rejoindre les rangs d'easyJet Europe en 2018 sous l'immat actuelle.

20min plus tard, l'embarquement réel peut enfin commencer. Je goutte la joie de pouvoir être en faux contact qui cumule tous les avantages : sans bus et à l'air libre :)

Chose rare chez U2 : l'appareil est baptisé. Il s'agit d'un hommage rendu à l'ancien directeur d'easyJet France.

Ici, pas de photophobes en vue, alors j'en profite ;)

C'est toujours à mes yeux un privilège de pouvoir s'approcher aussi proche du fuselage depuis le tarmac :)

Le fuselage shot est de rigueur sous le beau soleil toulousain.

Je passe rapidement sur cette cabine bien connue. Le pas conviendra à ma modeste taille ^^

Et un ptit instant bibi pour la route ;)

Notre voisin, relativement récent mais hélas déjà si rare, est un CRK Air Nostrum en "livrée complète", c'est dire a quel point son identité est fade. Rien à voir avec les quelques ATR 72-600 encore revêtus de l'ancienne livrée IB et reportés récemment par Air Bretzel.

On repousse à H+13, pas si mal puisqu'on a rattrapé 10min de retard.

Au loin, les ateliers d'Airbus avec entre autres le tout premier A380 F-WWOW qui y était en stockage longue durée et qui a récemment repris du service en mars 2025 pour tester la compatibilité des moteurs existants avec un carburant issu majoritairement d'huile de cuisson usagée.
En plein salon du Bourget 2025, je me rappelle bien de l'édition 2005 avec ce même avion qui y fit son apparition magistrale. Que de souvenirs qui ne nous rajeunissent pas ^^

Sur ces lointains souvenirs, on roule à vitesse grand V vers le seuil de piste.

Allez départ !

"Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin
Parfois au fond de moi se ranime
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minime

Ô mon pays, ô Toulouse, ô Toulouse"

Maintenant, mettons le cap plein nord.

On survole Montauban, bien reconnaissable avec le tracé sinueux du Tarn.

"Je suis né dans un globe bleu
Un globe bleu
Dans un bocal de poisson rouge
D’oiseau de feu
Ailes dans le dos
Entouré d’eau "

Oui, easyJet c'est du refait et revu ^^ De même que faire du Toulouse-Orly, moi qui aime sortir des sentiers battus. Mais même avec tant de banalités, qu'est-ce qu'on est bien là-haut, au-dessus du limousin couvert de cumulus :)

D'autant plus lorsque les champs de la Beauce et leurs couleurs vives viennent contraster avec le ciel bleu profond et les nuages blancs.

Comme ici avec ce chouette congestus bien menaçant.

Superbes contrastes, et ça turbule à souhait :)

Les champs bien arrosés en ce printemps humide forment un immense puzzle multicolore dont les pièces aux formes aléatoires s'imbriquent par magie comme dans un tableau.

Les méandres de la Seine annoncent notre arrivée proche.

Du côté du pays de Brie.

Puis on se rapproche du plat de nouilles ferroviaires de Villeneuve.

Courte finale pavillonnaire avec Paris au loin. De ce point de vue, on distingue bien le val de Seine au centre et les collines d'Arcueil à Vitry sur la gauche. 

Notre envol s'achèvera piste 26 sur un magnifique kiss landing.

Re-bonjour Orly !

On croise ce 777-300ER qui s'apprête à rejoindre les Antilles.

Nous nous dirigeons vers un parking au contact d'Orly 2.

Tandis que comme un clin d’œil au vol du matin, un E145 Amelia en provenance de Brive passe juste derrière nous.

J'attendrai d'être le dernier à bord afin de pouvoir emprunter la sortie des artistes à fond de cale ;)

Histoire de profiter une fois de plus du plaisir de fouler le tarmac ;)

Bye bye Juliet Yankee !

Encore une belle journée avgeek qui s'achève :)

Si seulement les terrasses historiques pouvaient rouvrir un jour ^^

Je récupèrerai ensuite rapidement ma voiture, et en passant au coeur d'Orlytech, j'aperçois le F-ORLY en stockage saisonnier. Il a depuis reçu la nouvelle livrée, l'ancienne commençant sérieusement à défraîchir.

Ainsi s'achève ce routing de trois jour qui fut un succès total malgré quelques frayeurs avec le premier vol ^^
A bientôt pour la suite !

Merci pour votre patiente lecture (et d'avoir osé lire un "banal Toulouse-Orly" ;) )