Avis du vol entre Paris et Xiamen en classe Economique avec Xiamen Airlines

Bonjour à toutes et à tous !

Voilà depuis quelques mois (quasiment 1 an) que j'ai découvert ce site, et que je me passionne à lire vos avis sur les différentes compagnies.
Et j'ai décidé de passer le pas et poster mon premier FR, en sachant que j'allais prendre une compagnie assez peu reportée.

Pour me présenter un peu, je suis francilien, et je prends l'avion on va dire entre 2 et 6 fois par an, notamment pour partir en vacances.
J'espère que ce premier récit vous plaira.

Je ne suis pas trop expert en blog mais j'espère pouvoir vous retranscrire mes ressentis correctement.

Préambule

En février 2023, deux destinations que j'avais très envie de faire se proposaient à moi : les Philippines et le Mexique.
Ne partant que pour 15 jours, j'ai fini par opter pour le Mexique car moins "course", les Philippines étant un archipel très étendu, le temps perdu dans les transports étant non négligeable pour une telle durée de séjour.

J'avais déjà repéré Xiamen pour aller aux Philippines. 

N'ayant pas le droit aux vacances en hiver 2024, le voyage au Philippines devait donc avoir lieu en février 2025.

Néanmoins, à force de trainer sur YouTube, la Thailande a fini par rentrer dans la discussion, et de remplacer tout simplement remplacer les Philippines.
Bien que les Philippines étaient mon choix de coeur, le fait d'entendre que le rapport qualité/prix + le développement (facilités touristiques) étaient - bon (même si les paysages étaient meilleurs) m'ont fait changé d'avis.

Me voilà donc parti pour 24 jours en Thaïlande, afin de couper avec le froid et la pluie parisienne. 

A noter, étant avant tout friand de plage, de soleil et d'activités aquatiques, j'ai fait tout mon voyage (hormis 2 jours et demi à Bangkok) dans le sud de la Thaïlande (Bangkok - Koh Tao - Koh Phangan - Koh Samui - Krabi - Koh Phi Phi - Phuket).

Choix du routing

Comme dit précédemment, venant avant tout pour profiter du sud du pays, arriver et repartir de Phuket était une alternative intéressante.
Néanmoins, je ne fermais pas la porte à Bangkok car toujours intéressant culturellement et ECONOMIQUEMENT.
Effectivement, les vols vers Bangkok étant moins cher au vu de la concurrence du marché comparé à Phuket.
  
Mon itinéraire sur les iles étant déjà tracé, le choix de me poser à Bangkok à Phuket allait dépendre de 3 points :
- Bangkok vaut-elle la peine d'être visitée ?
- La différence de prix entre arriver à Bangkok et Phuket 
- Le coût économique et pratique pour rejoindre Koh Tao depuis Bangkok ou Phuket

Bangkok, vaut-elle la peine d'être visitée ? D'après la plupart des retours, oui.

La différence de prix entre Bangkok et Phuket ? Quasiment une centaine d'euro minimum et peu de choix dispo.
Je rajoute que le fait d'arriver à BKK et repartir à HKT ou inversement, n'était pas intéressant économiquement.

 Se rendre à Koh Tao, s'avère être plus pratique moins onéreux (de peu) en partant de BKK plutôt que de HKT. (je voulais éviter de prendre la compagnie Bangkok Airways et ses tarifs prohibitifs car aéroport privé à Koh Samui).

Le choix est donc fait de réserver Paris - Bangkok. Pour le retour, je prendrais un avion de HKT pour revenir sur Bangkok.

Au niveau du prix, je regardais les prix en septembre avec des dates flexibles. Et les moins chères, étaient Saudia, Xiamen, Gulf Air, Air India…
Pour une raison de timing, j'ai prix Xiamenair car elle était là moins chère le jour de la réservation, et que Saudia me faisait soit faire un Jeddah - Riyad, ou une escale de 6h au retour. Ayant pris Saudia l'été dernier, je savais que déjà 3h à l'aéroport de Jeddah m'avait parue une éternité tellement c'était vide.
Pour Gulf Air, le fait de voyager dans un mono couloir pour un vol de 5h30 (A321N depuis Paris) me refroidissait un peu.
Concernant Air India, la gestion indienne des escales me faisait peur.

Donc Xiamen Air, 31/01 CDG BKK avec une escale de 2h50 à XMN, départ 11h20 arrivée BKK 11h15.
Retour 23/02 départ BKK 17h35 arrivée CDG 6h (escale 2h50 aussi).
Le tout pour 630 euros chez GTG (team rat), bagage 23kg compris.

Le vol de HKT vers DMK pour reprendre le vol retour, me coutera 29e chez Nok Air avec bagage de 15kg en soute inclus.

CDG, le grand classique

Habitant  dans les environs de Versailles, étant habitué des transports en commun et voyageant seul, autant vous dire que je n'allais certainement pas prendre le taxi ou Uber pour me rendre au Terminal 2F de Roissy, et me prendre les heures de pointe du jeudi matin.

Bref, arrivant en RER C puis RER B, via Saint-Michel je n'ai eu qu'à descendre un seul escalier et assez court. Ça fait déjà 100e d'économisés.  Il y a environ 10 min de marche entre la gare RER et le terminal 2F.
 

Etant habitué de CDG, il me semble que ce doit être la première fois que je pars du 2F.
Il m'a paru très vide.
D'ailleurs le vol Xiamen était le seul ouvert de la zone.
La queue était assez courte pour un vol long courrier à 2h10 du départ en sachant que l'enregistrement en ligne était impossible, et que le temps limite d'arrivée n'était pas indiqué.

Lors de l'enregistrement, on me demande quelle est ma destination finale, donc Bangkok. Puis est-ce que j'ai un billet retour, où je devais montrer une preuve à l'appui.
Puis, on m'a fait remplir une étiquette spéciale XIAMEN pour le transfert des bagages en soute en Chine, avec nom et coordonnées, afin de nous contacter si jamais il y avait un problème lors de l'inspection là-bas.

Sur le site Xiamen Air, il est dit que tous les vols à CDG partent du 2F, et que l'enregistrement en ligne n'est pas disponible pour les vols internationaux.

En parlant de leur site, ce fut un combat pour pouvoir accéder à ma réservation car ça me mettait erreur au niveau du nom.
Mais après multiples tentatives, j'ai réussi à me connecter, et pu réserver un siège hublot gratuitement pour tous mes vols.
Sur cette compagnie, certains sièges sont gratuits à la réservation (ceux de l'arrière évidemment). Mais la majorité reste payante (jusqu'à 36e).
Le site n'est pas ergonomique. 

Passage de la sécurité, PAF, puis RDV à l'étage du dessous et les portes L.
Il me semble que les vols du 2E partent aussi des portes L, mais que le chemin du 2E est beaucoup plus long.

Petit tour de parking avec un 359 de AF en partance vers San José, et une 788 de Kenya Airways en partance vers Nairobi.

Puis notre joujou du jour. 
(désolé pour la qualité des photos, je prends avec un iPhone 16 pro, mais j'ai du transformé en png) 

Petit passage au fond de la salle d'attente, où l'on a une vue large des pistes (ne me demandez pas si c'est côté N ou S) de décollage et d'atterrissage derrière le gros matou.

Pelle melle, un petit Qantas et sa livrée toute en couleur, qui s'apprête à rejoindre Perth (vol le plus long depuis CDG 16h).
Un 747 d'UPS, etc etc. 

A bord

Notre appareil du jour sera un 788 de je ne sais combien d'années (désolé). 
Mais pour vous dire, les sièges en business étaient en 2 - 2 -2, ce qui n'indique pas une grande fraicheur.

La compagnie étant assez peu reportée, la map des sièges sur Seatguru n'indiquait pas de sièges sans hublot, que ce soit sur le 789 ou le 788.
Mais bon, je restais assez méfiant, donc j'avais essayé de réserver un siège plutôt loin du fond afin d'éviter la déconvenue.

N'ayant pas fait gaffe lors de la sélection des sièges, il me semble que cette dernière a été faite en partant sur une base de 789.
Et là, bingo on se retrouve sur un 788. 
Vous devinez donc ce qu'il va arriver.

Mon très cher 59L, avec un 1/5 de hublot… 
Et pas moyen de changer de place, le vol étant rempli à quasi 100% (je rentre toujours dans les derniers pour voir s'il y a des meilleurs sièges dispos).
(Je grimace, mais il s'avèrera qu'au final, avec les nuages et la nuit tombée rapidement, il n'y avait pas grand chose à voir. Le mur était par ailleurs confortable pour poser ma tête).  

PS : l'accueil était assez chaleureux aux portes. . 

Pitch assez généreux (je fais 1m77), tout comme le recline. Je pouvais aisément allonger mes jambes. 
De mon ressenti, meilleur que chez Saudia sur 789 (l'espace est le même sur 788 et 789 chez Xiamen).
Seul Emirates en A380 fait un peu mieux de mes expériences (et Saudia sur 777 300 du à leur vielles cabines, mais au dépit de l'IFE et autres commodités vétustes).
81 cm dixit g**gle fl*ght

Ecran de taille moyenne (petit comparé aux nouveaux standards)
Port USB A sous l'écran mais pas de jack.
La jack est situé sous l'accoudoir de gauche (je l'ai cherché pendant 1h vu que mes voisins ne l'utilisaient pas et que les PNC avaient un anglais assez limité / je ne voulais pas les déranger)
Prise internationale en bas des sièges.   

Oreiller, couette (assez longue et de bonne couture comparé à d'autres compagnies. Je l'ai d'ailleurs gardée durant mon voyage et elle m'a été très utile) et écouteurs fournis (de mauvaise qualité).

PNC dans les couloirs pour consignes de sécurité
Vidéo de sécurité sur l'écran

Repoussage à 11h40
 
Pour ceux qui demandent, les lumières sont bien éteintes lors du décollage (il y avait des polémiques sur YTB comme quoi les compagnies chinoises et notamment Xiamen ne respectaient pas les procédures).

Repas servi 1h30 après le décollage. Choix entre porc et poulet de ce que j'ai compris (j'ai pris porc)
Les boissons sont servies 10-20 min après le repas.
 
Plat principal assez bon, servi avec une sauce spécial dans le petit sachet blanc.
L'entrée de légumes, quelconque comme en général dans l'aérien.
Pareil pour les fruits.
Le gâteau était pas mal.
Le pain était moelleux, servi avec du beurre (pas de fromage).

Au niveau des boissons, tous les jus, sodas, café et thé habituels. Vin proposé également (pas goûté). Et de l'eau (chinoise) bien sûr.

Un bon petit 7,5/10 pour le tout. 

Il me semble que les hublots ultra violets du Dreamliner n'étaient pas verrouillés par l'équipage durant le trajet, la nuit tombant assez rapidement et le vol étant long.

Petit tour de l'IFE 

Mauvaises traductions françaises
Films dispo uniquement en mandarin et anglais (ou sous titré anglais, pas de français ni en voix ni en sous titres) 
Pas le catalogue le plus fourni, notamment avec peu de sorties récentes (même si présence de films hollywoodiens).
Même constat dans les autres catégories.
IFE mid - niveau réactivité.
Néanmoins, à l'avantage de pouvoir zapper les pubs d'avant film très facilement.

Bref, fait le taff mais tout juste. 

Tour des toilettes (que j'ai pris du vol retour)

Propre, standard, sans chichi

Réveil à 2h30 de l'arrivée pour le 2ème service.
Choix entre porc ou petit-dej "western" (riz et oeufs brouillés). Encore choisi le porc (oui j'aime ça).

Plat principal toujours aussi bon.
Quinoa mid +
Fromage frais, meilleur qu'il ne parait.
8,5/10

J'oubliais, mais une serviette chaude réutilisable est servie avant chaque repas pour se nettoyer.
   
Cependant, il me manquera toujours personnellement, le lait ou chocolat chaud pour le pdj, non servis hors compagnies FR.

Lumières toujours éteintes pour l'atterrissage   

Quelques vues de Xiamen depuis mon 1/5 de hublot

Avant l'atterrissage, une vidéo de présentation d'aide aux correspondances est passée en mandarin puis en anglais.
Mais avec du recul, elle est assez longue et incompréhensible pour pas grand chose.
L'aéroport n'est pas si grand et assez bien indiqué, et il est difficile de se perdre en suivant les panneaux. 

Atterrissage énergique.
Quelques applaudissements.  

Roulage rapide jusqu'à la porte.

Arrêt aux côtés des petits frères. Xiamenair domine largement l'aéroport (90% des avions)

30 min d'attente avant de pouvoir de sortir de l'avion par la passerelle. 

Puis, petite confusion car on fait attendre les derniers voyageurs débarqués (dont moi) de l'avion dans un couloir avec des sièges, au lieu des les laisser rejoindre la zone de transit encombrée (photo ci-dessous).
Chose que le personnel au sol a du mal à expliquer, même avec l'aide de google traduction.
On voit que l'aéroport n'est pas agencé de sorte à devenir une vraie grosse plateforme de correspondance.

Nous aurons le droit à un contrôle des billets, contrôle facial, et contrôle des valises (où l'on demandera à tous les passagers de donner les briquets, sans retour). 

Contrôle assez laborieux alors que la moitié de l'avion ne transit pas, et ne passe donc pas par cette zone.