Apres une bonne journée passée à Seoul il est temps de retourner à Busan .
C'est métro que je traine ma carcasse en direction de l'aéroport de Gimpo

Comme toujours il faut se montrer prévenant ici à l'aeroport de Gimpo car on n'est jamais à l'abri d'une longue file d'attente.
Tant mieux pour moi, je peux accéder au PIF sans soucis aujourd'hui.
Je montre mon ID ,l’agent me regarde,puis regarde ma photo d'identité. Il hésite. Moi aussi. Qui suis-je vraiment ?

J'attends mes affaires, mes papiers..
J’attends mon tour avec mon ID en main, le stress montant. Vais-je réussir l'embarquement ? Vais-je passer sans problème ? Suis-je prêt pour ce voyage ? Des questions qui méritent des réponses… mais d’abord, où sont mes papiers déjà

Je passe avec succès avec la propagande made in renault du french dream.
A noter que cette automobile à une TRES bonne réputation ici.

Je m'en vais , tres en avance à ma porte d'embarquement

Alors j'ai bien pris note que Tway Airways fait maintenant du long courrier mais cet appareil est juste ENORME. On n'a pas l'habitude de voir ce genre de machines ici.
Je vais me rapprocher afin de voir si ce n'est pas la vitre qui magnifier la taille de l'engin

Nous c'est bien reel , cet appareil a l'air énorme au milieu de 737



Le pire c'est que ce long 777ER s'en va juste à Jeju.
La ligne la plus occupée du monde.

Il y a des charges sans fil trouvables facilement

Il y a tellement de cafés ici que je me demande si Gimhae Airport est en réalité une façade pour un cartel de baristas. Tous ces comptoirs qui vendent du café hors de prix… et pourtant, comme un pigeon consentant, je cède et j’en prends un. Il est tiède. Comme mes ambitions

Je m’installe sur un siège métallique qui semble avoir été conçu pour tester la résistance des fessiers. Deux minutes plus tard, je regrette déjà ma vie.

Je suis retourné voir le gros membre de chez Tway.
Il me rend completement zinzolax. Je ne sais pas si ce sont les vitres qui sont petites qui rend le gros membre de chez Tway impressionnant..


Le geant 777ER s'en va


Nous avions le 747 sur KE et le 767 QZ pour Jeju mais ici on a la full betaillère en triple 7 c'est fou


J'attends patiemment que notre coucou arrive de Busan

Il arrive bientot

Le voila en train d'atterrir

Mon groupe d’embarquement est appelé, et j’avance comme un condamné à perpétuité. Je jette un dernier regard à la porte d’embarquement, en me demandant si c’est trop tard pour tout plaquer et ouvrir une échoppe de nouilles quelque part

C'est parti pour le paxbus

Super vue depuis le paxbus.
Me voilà embarqué dans le Paxbus, ce noble destrier motorisé qui nous rapproche plus les uns des autres que les valeurs familiales à Noël. Nous sommes serrés comme des sardines, mais avec moins d’huile et plus d’humidité corporelle

On arrive enfin


Derrière moi, un groupe de passagers presse le pas, ce qui me donne l’impression d’être dans une course effrénée. Mais moi, j’avance comme un escargot sur une piste de danse, en me disant que si je tombe, ce sera probablement ma dernière gloire avant d’être secouru par les secours de l’aéroport.


La lumière tamisée en cabine invite à la détente. J’aurais bien aimé tamiser certaines décisions de mon passé, moi aussi

Le pitch

On décolle : Les roues quittent le sol et moi je quitte la dignité en même temps. Je suis plaqué contre mon siège avec une grimace qui ressemble à celle d’un chat mouillé.

Le voisin de siège s’endort paisiblement. Moi, j’envie sa sérénité, vu que la seule chose qui me berce la nuit, c’est mon propre jugement intérieur

Une légère secousse me rappelle que nous sommes toujours en vol. Comme si j’avais besoin d’un rappel que rien n’est jamais stable, même en altitude.
Cela dit, la vue ne me laisse pas insensible.

Vous ai-je dit que j'ai des problèmes de peau ?!

L’hôtesse passe et me demande si tout va bien. Je souris et hoche la tête, comme d’habitude, parce que personne n’a le temps pour la vraie réponse.
Je continue de prendre de belles photos pour la communauté flight-report

Il est indiqué que je dois me separer de ce qui me sert de GSM.
Je le fous dans la pochette devant moi et je médite. Saviez-vous, qu'on gagne en magnesium pendant la méditation?!
Les passagers autour de moi lisent, dorment ou avancent dans leur travail. Moi, je fixe le siège devant moi en réfléchissant aux erreurs que j’aurais pu éviter si j’avais une once de bon sens

Mon oreille interne est en train de vivre une révolution. Chaque changement d’altitude me donne l’impression qu’un micro-ondes est en train de cuire mon cerveau de l’intérieur

Mon voisin se recoiffe discrètement en utilisant la caméra selfie de son téléphone. Je tente la même chose, et je comprends pourquoi certaines espèces animales évitent les miroirs.
Nous sommes en pleine descente.
Pas la descente d'alcool évidemment hahaha.

Alors que les passagers se lèvent les uns après les autres, récupérant leurs bagages avec l’agilité de ninjas entraînés, moi, je reste assis. Imperturbable. C’est une question de stratégie. Quitter l’avion en dernier n’est pas un hasard, c’est une opération pensée, calculée, exécutée avec un niveau de malaise rarement atteint en aviation civile.
D’abord, je fais semblant d’être plongé dans une réflexion intense, fixant le siège devant moi comme si j’étais en pleine méditation transcendantale. En réalité, je temporise. Les coréens commencent à me jeter des regards interrogateurs. Pourquoi ce type ne bouge-t-il pas ? Attend-il une cérémonie de remise de médailles pour avoir survécu à un vol d’une heure ?
Puis, je passe à la deuxième phase de mon plan : le faux rangement du sac. Je le sors, je le repose, je refais la fermeture éclair, je vérifie une poche vide… Je joue la comédie du voyageur ultra-prudent, alors que mon seul objectif est de créer une situation suffisamment gênante pour que personne n’ose me demander pourquoi je reste là.
Troisième phase : l’ultime illusion. Je feins une grande fatigue, genre “Oh là là, je viens de me réveiller”, en m’étirant exagérément, espérant que les derniers passagers se désintéressent complètement de mon existence. Tout ça pour quoi ? Pouvoir sortir en dernier, dans un silence absolu, tel un empereur ayant attendu que son peuple quitte la salle du trône avant de faire son entrée… ou plutôt sa sortie.
Et là, le clou du spectacle : je me lève enfin, seul dans la cabine, observé par les hôtesses Tway qui se demandent sans doute si je suis en train d’attendre un chauffeur personnel ou si je vais simplement disparaître dans un nuage de malaise. D’un pas solennel, je me dirige vers la porte.

L'endroit pour recupérer les bagages est rempli de personnes agées! sans doute un grand voyage organisé sur Jeju!

A part la livrée sympa, t'way fait le job mais sans plus. Merci du partage
Une compagnie qui n'a pas grand chose de spécial sur ces vols domestiques mais qui est assez intéressante, d'autant plus qu'ils commencent à avoir pas mal de vols vers l'Europe.
Merci pour ce FR