Avis du vol entre Atlanta et Paris en classe Economique avec Delta Air Lines

Bonjour tout le monde,

Le retour à la maison, depuis le Costa Rica, continue avec cette fois-ci le LC entre ATL (Atlanta) et CDG (Paris Charles-De-Gaulle).

Routing

Comme à l'accoutumée, voici un rapide aperçu du routing en cours

ATL

Lors de notre arrivée à Atlanta depuis LIR, nous avons été stationnés Terminal I (International), porte E31. Notre vol long-courrier partira du même terminal, porte F4, il faut donc marcher un petit peu du Concourse E, au Concourse F.

Ne l'ayant que trop fait lors de notre vol aller, c'est en métro (type VAL) que nous nous rendons au concourse F. Photo floue, je m'en excuse.

Belle surprise en arrivant au concourse F qui est très haut de plafond, très respirant et plutôt agréable.

Ce sont majoritairement des vols internationaux qui partent d'ici. Seuls quelques vols nationaux sont présents mais effectués par des gros porteurs.

Instant artistique avec cette représentation des continents qui composent notre belle planète.

Nous arrivons à notre porte située non loin de là, et découvrons notre appareil. Initialement, nous devions voler sur un A330-900, mais quelques semaines avant le vol je fut (agréablement) surpris d'être notifié du changement d'appareil vers un A350-900.

Quelques informations à propos de cet appareil
Airbus A350-900
Reg N609DN
MSN 199
Age 7 ans (entré dans la flotte en avril 2018)
Moteurs 2 x RR Trent XWB

On remarquera le nez qui a peut être été changé. La couleur blanc cassé du fuselage est différente du blanc "pur" du nez.

Embarquement, taxi, décollage

Un préposé de Delta prend la parole : l'avion est en surbooking, et la compagnie cherche deux volontaires pour partir le lendemain matin. Hôtel offert et un dédommagement de 600 ou 800 dollars (je ne me souviens plus très bien) est proposé. J'avoue que nous avons réfléchis, mais nous avons quand même envie de rentrer à la maison, donc on passera notre tour. Des personnes se présentent assez spontanément.

L'embarquement commence, comme d'habitude, par zones. C'est plutôt respecté et nous embarquons rapidement après la traditionnelle photo souvenir avant de rentrer dans le jetbridge, aveugle.

Instant porte

Nous nous rendons à nos places respectives, 45A et B, petite vue de l'arrière de la cabine. Tout le monde s'installe…

Sur chaque siège est disposé une couverture et un oreiller. Il fait horriblement froid dans les avions US…
Le pas est agréable sans être non plus extravagant. Rares fois ou mon mètre 73 est utile. 

La vue que j'aurais durant ces 7h et 30 minutes de vol. L'A350-900 sur la photo est arrivé de ICN (Séoul) quelques heures avant et partira quelques minutes après nous toujours vers ICN.

Derrière, nous apercevons la tour de contrôle d'ATL.

Le CDB prend la parole pour nous indiquer un temps de vol prévu de 7h et 42 minutes plutôt calme, avec quelques légères turbulences à l'arrivée à CDG. Puis la chef de cabine prend à son tour la parole, en anglais et une partie en français pour le speech habituel, en nous demandant (traduit en français ici) : "qu'à partir du moment ou nous ne voyons rien, plus rien à l'extérieur, d'avoir le respect de fermer les hublots car le soleil va rapidement se lever". Cet A350-900 de Delta a les stores plastiques, alors que j'ai l'impression que d'autres (comme chez AF) ont les stores "électroniques" gérés par les cabin crew. J'ai de toute façon prévu de dormir un maximum sur ce vol pour diminuer le décalage horaire.

Nous repoussons à l'heure de notre porte (F4) pour un décollage en 27R. Le temps de roulage est minime, à peine 1 ou 2 minutes car la piste est juste à coté.

Décollage ! Le bruit de ces RR Trent est magnifique, en plus d'être relativement silencieux.

Repas

Petite particularité : madame est intolérante (heureusement pas céliaque) au gluten. J'avais donc prévu le coup sur le vol aller, mais l'application de KLM n'en a fait qu'à sa tête et je n'avais pas pu commander de repas spécial. Heureusement, sur le vol retour, malgré le site et l'application Delta tout deux ayant une interface utilisateur juste affreuse, j'ai pu demander un repas spécial. Quelques temps avant le repoussage, une steward est venue la voir pour confirmer qu'elle avait bien demandé un repas sans gluten.

Son repas :

De mémoire, l'entrée était une petite salade de quinoa/tomates/pois chiches, le plat principal un risotto au poulet (qui d'après madame ne fut pas excellent), de la mimolette et une salade de fruits.

De mon côté : 

Je ne me souviens plus de l'entrée… en plat du poulet avec du riz et quelques légumes, en dessert un brownie.

Clairement, ni pour moi, ni pour madame ce repas fut mémorable. Il était de bien meilleure qualité chez KLM ce qui ne m'étonne pas. C'est peut être du au catering des aéroports US vs Europe.

Après ce repas, je m'équipe : boules Quies, masque, 2 couches de vêtements (il fait toujours aussi froid) et je m'endors pour plus de 2h30. En tout, je dormirais à peu près 4h.
Au réveil, j'ouvre timidement le hublot. Nous survolons encore et encore l'atlantique, rien à voir à l'horizon.

Une légère collation est servie : un yaourt aux myrtilles ainsi qu'une dessert à base de chocolat dans ce qui s'apparente être une mini calzone. Ce n'était pas mauvais en soi, et aux alentours de 10h heure française, ça fait office de petit déjeuner, et ça remplit le ventre.

Nous apercevons les premières terres anglaises avec Plymouth au fond.

Descente, atterrissage & taxi

Nous commençons la descente par un petit moment de cloud surfing

Quelques grosses turbulences secoueront l'appareil. La voix de certains PAX se fait entendre. Cela ne dure pas longtemps et nous sortons de la couche nuageuse. Nous passons au dessus du Val d'Oise. Atterrissage prévu sur le doublet nord, 09L.

Notre atterrissage est imminent.

Nous utiliserons quasiment toute la piste et sortons tardivement. 

Quelques minutes de roulage pour nous rendre au terminal 2E puis à notre porte, M31 !

La sortie de l'appareil se fera plutôt rapidement.

Une dernière prise de vue de notre fidèle destrier nous ayant ramené à bon port. Les opérations recommencent, ce A350 repartira dans quelques heures pour LAX (Los Angeles)

Fait rare : il n'y a pas beaucoup de monde à la PAF, et les PARAFE fonctionnaient correctement. En moins d'une quinzaine de minutes, tous les contrôles ont été effectués. Ayant une correspondance assez large, cela ne nous aurait pas posé grand problème, mais il faut le dire quand ça fonctionne bien… :-)

Dernière étape de notre voyage, un (très) classique CDG -> TLS qui sera documenté dans un prochain FR. 

Merci de m'avoir lu jusqu'à ici, à une prochaine !