Avis du vol entre São Paulo et Montes Claros en classe Economique avec GOL

Bonjour à tous !

Ce routing pourrait s'intituler "A la recherche d'AirBerlin", puisque ce membre semble avoir rangé ses ailes au Brésil depuis quelques temps. ;)

Mon agenda professionnel m'amène à visiter un client à Montes Claros deux semaines durant. Les billets d'avion étant souvent réservés à la dernière minute dans ce genre de cas, certaines situations inattendues peuvent se produire et il faut rapidement trouver une solution viable.
Pour ce routing, impossible de réserver le GRU - MOC opéré par LATAM sur le même PNR qui allie LH et LX. Bizarre, d'autant que LATAM est partenaire M&M pour le gain et la dépense de miles… Il faut donc me rabattre sur GOL qui opére depuis CGH.
Il faut dire que MOC est une petite plateforme, avec par jour 3 vols pour Belo Horizonte CNF, 1 vol pour GRU et 1 vol pour CGH.

Le routing est le suivant :

Le vol LH dans la bosse du 747-8i s'est bien déroulé, mais le siège est vraiment limite en vol de nuit. Heureusement je n'avais pas de voisin pour cause de siège cassé malgré une classe affaires komplett ausgebucht.

Notons tout de même un important choix de films et une carte des vins qui s'améliore avec notamment ce Lanson 2013.

Et un catering pas trop hasardeux avec en entrée un intriguant mariage thon rouge / kimchi qui fonctionnait plutôt bien, le plat de poisson qui suivait étant lui assez standard.

Nous atterrissons en avance à GRU mais d'autres nous ont devancé (notamment des gros porteur LATAM et Air China), ce qui donnera une légère attente de 20 minutes à l'immigration.

La récupération des bagages se fait dans la foulée et il n'y a pas d'attente à la douane.

Dès la sortie en zone publique, j'avise le comptoir des taxis GUARUCOOP et commande une course pour CGH au prix forfaitaire de 206 reals  - reais (pour les lusophones du site).
Après une bonne heure et demie dans la circulation infernale de Sao Paolo, mon chauffeur me dépose devant la zone d'enregistrement GOL de Congonhas.

Ayant encore pas mal de temps à tuer avant mon vol je décide de m'arrêter boire un café et découvre le processus de self check-in de la compagnie. Mon entreprise ayant réservé un tarif flexible j'aurais tout aussi pu me présenter au comptoirs prioritaires.

Je note que le sige 1A réservé en ligne a sauté : En effet le B737-800 a été swappé pour un B737 MAX 8 dont le côté gauche de la cabine commence en 2A-B-C. Je corrige cela en ligne et me place au 2F sans voisin.

Une fois ceci fait, j'avise le salon "Advantage VIP lounge" qui se trouve avant le contrôle de sécurité et dont l'entrée m'est ouverte avec ma carte Diners Club.
Ce salon est une bonne surprise. Malgré sa petite taille il dispose de plusieurs endroit où s'assoir avec des prises électriques disponibles.

Des WC sont aussi disponibles.

Les buffets sont petits mais il y a du chaud et du froid.

Pour ce qui est des boissons, des frigos sont en libre-service et ce bar permet de demander des préparations plus élaborées.
Le café est en capsules Nespresso.

Le wifi est OK, avec ici la Une du jour.

Ne connaissant pas encore CGH je décide de quitter le salon 30 minutes avant le début de l'embarquement.

Le contrôle de sécurité est très fluide avec au moins 15 postes qui avancent très vite, c'est donc en quelques secondes que j'arrive airside.

L'architecture bas de plafond et tout en longueur du terminal trahit son âge, mais elle propose en contrepartie une vue généreuse sur le tarmac.

Les rotations s'enchaînent rapidement sur la piste en activité ce jour-là.

Il est maintenant temps d'aller trouver la porte 17.

L'étage inférieur est beaucoup moins accueillant : Ca grouille de pax et le plafond en chantier n'égaie pas le tableau.

Les passagers viendront petit à petit attendre en porte mais notre vol n'est de loin pas plein.

Etant dans le groupe 2 je trouve sans problème une place assis dans le paxbus.

Une fois le bus bien rempli nous partirons pour 10 bonnes minutes de trajet jusqu'à ce que les portes ne s'ouvrent.
Le soleil commence à taper fort et les PNCs ont fermé les cache-hublot pour préserver la cabine de la chaleur (l'APU étant en panne mais cela ne sera jamais mentionné).

Ce 737 MAX 8 est bien fringuant malgré son âge de presque 9 ans.

L'accueil à bord est sans plus, la Cheffe de cabine étant occupée au PA lors de mon entrée.

Le siège en cuir est confortable.

Et le Sky Interior est présent.
L'on voit ici qu'il n'y a pas de rangée 1 sur la gauche.

La littérature se bord se limite à la fiche de sécurité.

Il n'y a pas de wifi dans cet appareil.

L'embarquement est terminé et les portes sont fermées. Toutes les annonces sont faites en Portugais, exceptées les consignes de sécurité qui auront droit à quelques phrase succintes en Anglais.

L'ASU est connecté en prévision du démarrage des moteurs.

Le temps de vol annoncé est de 1h15 et nous démarrons le roulage avec 30 bonnes minutes de retard (certainement dues au problème d'APU).

Lors de l'alignement sur la piste, l'on découvre à quel point CGH est en pleine ville…

C'est encore plus flagrant au décollage.

L'on sent bien l'étendue de la métropole qu'est Sao Paolo.

Cap au nord.

La prestation est rapidement servie. Quelques biscuits et un verre d'une boisson sans alcool au choix.

Après une croisière sans encombre, la descente est amorcée.

L'agglomération de Montes Claros est visible. 400'000 habitants tout de même.

Finale.

Atterrissage et demi-tour sur la piste pour rejoindre le terminal.

Parking au large avec 15 minutes de retard sur l'horaire. Au débarquement la différence de température avec Sao Paolo est flagrante.

Dernières vues sur ce MAX 8.

Le cheminement jusqu'au terminal est couvert.

Les arrivées.

Ainsi que LE tapis à bagages de MOC.

Les valises seront rapidement délivrées et mon chauffeur m'attend pour me conduire jusqu'à l'hôtel.