Avis du vol entre Bogota et Paris en classe Affaires avec Air France

Bonjour à toutes et tous.

Ce récit est le vol retour de mes vacances au Panama, un vol classique, sur AF en J.
Rien de nouveau, et au départ je n’étais même pas motivé à en faire un FR.
Mais ce vol à son lot de petites histoires, alors allons y pour vous distraire et qui plus est, cela me permet de terminer avec un dernier Bretzel bonus (ce qui m’arrange aussi).

Comme mentionné dans le premier opus de la série le retour est depuis Bogota, afin de faire tomber le prix du billet.
Les vols sont fréquents entre PTY et BOG, il est donc facile de rejoindre la Colombie, pour un coût assez correct également.

Je laisse mon comparse regarder pour les vols et il me propose, soit de l’Avianca, soit du Copa.
J’ai déjà volé sur les deux compagnies, donc rien ne me fait spécialement envie. On prendra le vol Copa qui en en 737-9 et qui se transformera en 737-8. Le but étant de voyager ensemble sur ce segment , et de visiter Bogota dans la foulée. Donc l'important c'est l'horaire.

Finalement, en y regardant un peu mieux avant le départ, il y avait un vol Wingo au départ de BLB, qui n’est pas plus loin que PTY…. Et là pour le coup cela aurait été bien plus intéressant, mais bon cela ne sert à rien de regretter, c’est ainsi.  

Après une visite de la Candelaria et un dernier verre ensemble, je commande un Uber pour me rendre à l’aéroport.

Celui-ci sera rapide et sans bouchon, ce qui est une bonne chose.
Il est donc un peu de plus de 21 heures lorsque je suis déposée au terminal des départs. 

Pour l’instant rien à redire, tout va bien.
 AF est à la porte 4.

J’avise les comptoirs, ou il y a un peu de monde.

J’emprunte la file SP et je me déleste de ma valise cabine afin d’être plus tranquille (de toute façon elle est pleine de linge sale, donc rien de très utile pour le trajet retour). Depuis la dernière fugue de ma valise, j’ai investi dans un airtag et je ne vais pas le regretter….

L’agente est sympathique et m’indique que le salon est celui d’Avianca à côté de la porte. 

Je me rends à la PIAF sans attendre.

Je ne devrais pas y perdre trop de temps.^^

Mon BP

20 minutes plus tard me voici devant le duty free. Contrairement à mon dernier passage en Colombie, aucun contrôle supplémentaire.  

L’entrée du salon est entre deux boutiques.

Mon vol est annoncé à l’heure, avec un horaire qui devrait me faire dormir assez rapidement.
Comme aux USA l'affichage est alphabétique.
Si je n'ai pas de contre ordre , ma prochaine destination est affichée sur cet écran, un peu plus bas du vol pour Paris. 

Le salon est à l’étage.

Et mon avion est en porte, il est arrivé en début de soirée à 19:45.

Il s’agit de l’A350 F-HTYD. 

AIRBUS A350 - MSN 381 F-HTYD  
Type 350-941
Date premier vol 14/01/2020  
Age de l'avion 5.3 ans
Config siège C34 W24 Y266 Siège  
Moteurs 2 x RR Trent XWB
Named Nice

Je m’installe près de l’entrée et je vous propose une petite visite du salon.
Celui-ci n’est pas très grand. 

L’offre chaude.

Une soupe

De quoi se faire une salade.

on trouve facilement de quoi grignoter (en tout cas toujours plus que le salon Copa à PTY, ce qui n'est pas difficile)

Soft et eau

Vin et alcool, je n’y toucherai pas.

Je teste la soupe qui était bonne.

Il y a des toilettes à l’arrière du salon et il me semble y avoir vu le panneau d’une douche.

Les reflets viennent gâcher ma photo.

Je quitte le salon 5 minutes avant l’heure d’embarquement, et je croise notre équipage.
Zut je suis trop tôt. 

Des files distinctes pour la zone une, deux et trois sont mises en place avec des agents qui remettent chacun dans la bonne file.

Pour l’instant, c’est un peu long mais le personnel s’active.

Les PMR ont enfin le feu vert pour passer.

Puis c’est au tour de la zone une. 

On retrouve les PMR qui attendent à l’entrée de la passerelle.

Il est 23 :25, pour un décollage dans 30 minutes, cela semble compromis d’être à l’heure.

Cela s’affaire dans le cockpit. 

Et puis on attend 40 minutes sans que rien ne bouge et surtout sans explication.
Les PMR sont des personnes âgées en chaise roulante et je les vois s’endormir.

Finalement une agente sort de l’avion et nous invite à opérer un demi-tour.  

Nous devons remettre nos BP pour nous refaire passer airside.

On nous explique qu’il y a un problème technique et que nous serons mieux pour attendre ici.
Surement, mais il n’y a plus de siège libre et le salon a fermé ses portes.

N’ayant pas de data colombienne, je m’installe sur un plot du salon afin de me raccrocher au wifi de celui-ci pour installer une e-sim colombienne, si le vol est annulé je vais en avoir besoin. Et puis cela me permet d’être en contact avec la France qui elle est déjà debout. 

Deuxième embarquement sans aucune annonce.

Cette fois ci on accède à l’avion, il est une heure du matin.

Je m’installe à mon siège.
Il s’agit de l’ancienne cabine joon. 

Casque et bouteille d’eau.

Écran ou miroir, ou les deux….

L’état des plastiques est déplorable. J’ai pris des photos pour faire une réclamation

Une safety card ultra banale.

Il y a des miettes partout alors que l’avion était quand même 3 heures au parking.

Un petit rappel de ce que j’aurais pu prendre….

La suite est sans surprise, mon téléphone m’annonce qu’il va m’être difficile de rejoindre Milan ce soir.

Le commandant de bord, prend la parole et nous explique les raisons du retard. Nous avons une panne du système de communication satellite et il a fallu prendre des décisions et refaire des calculs : nous allons devoir prendre une autre route qui sera plus longue et il y a du coup le poids de l’avion à revoir. C’était cela ou alors nous ne partions pas.

Puis on nous annonce que le wifi ne sera pas fonctionnel sur ce vol. Heureusement que c’est un vol de nuit.

La chef de cabine se dirige vers le passager devant moi et entame la conversation avec lui : « Bonsoir, vous êtes un R1, et vous avez demandé si vos amis en éco pouvait faire un atterrissage en poste. Eh bien non, vous comprenez c’est déjà assez compliqué ce soir.
Elle a parlé tellement fort que 80% de la cabine J pouvait l’entendre (encore fallait-il que les passagers comprennent car il y avait très peu de français sur ce vol).

La trousse est distribuée, cela fait un bail que c’est la même. 

Puis le menu.  

J’ai fait mon choix en ligne pour le plat végétarien.
On viendra me demander confirmation.

Un verre d’accueil avec du champagne de l’eau et du jus de pastèque, celui-ci étant original, il me séduira. 

Un oshibori chaud.

Il est 2 :20 lorsque les consignes de sécurité sont lancées

J’avoue en avoir un peu marre, et la lutte pour le sommeil a été pénible au sol.

Au revoir la Colombie. 

Je détaille le contenue de la trousse, il n’y a pas de changement notoire.

Nous partons vers le Venezuela. Si ce pays s'ouvre, je fonce , il y tellement de chose à y voir et d'avion à prendre…

Je lance le guide de voyage sur le Panama, j’aime bien le format (celui concernant Santiago du Chili m’avait bien plu l’année dernière).  

Je suis sensible à ces moments de synchronicité, et AF m’offre un retour dans mes souvenirs. Au début de mon séjour j’avais un évènement à fêter et pour cela j’avais choisi un hôtel 5 étoiles bien particulier, authentique, chic et classe sans être bling bling. 

Que je peux donc vous présenter avec mes propres photos…
C'est joli, n'est-ce pas ?

Pour Portobelo, je vous renvoie à mon FR AMS-PTY.

Idem pour les ruelles romantiques du Casco Viejo.

Décidément c’est une séquence de rattrapage de mon premier bonus.

Bon pour celui-ci j’avais fait l’impasse dans le bonus alors je vous rajoute une photo de ce petit marché, ma foi, agréable à faire.

Le temps de faire un tour aux commodités et un service d’apéritif a été fait avec les gavottes, visiblement je dois être transparente, car rien n’a été déposé à mon siège….


Le repas est servi, et j’avoue qu’à 3H30 du matin et bien je n’ai pas faim du tout. 

L’entrée passe bien cependant, avec une touche de fraicheur.
Et voici le plat, j’y ai à peine touché, la fatigue a pris le pas et je mets sur la déserte mon plateau, je file me brosser les dents et je me mets en mode « marmotte ». 

6 heures plus tard j’émerge et je récupère un yaourt à boire dans le galley à l’arrière de la J.

Voici la route totalement atypique que nous avons pris.  

Vous vous souvenez en début de récit, on nous avait annoncé qu’il n’y aurait pas de wifi, et bien ce n’est pas vrai, par habitude à mon réveil je me suis connecté, et le pass message fonctionnait très bien.

Nous voici à proximité de Bilbao que j’ai découvert en février, une région sympa. 

Le petit déjeuner est servi, je déplore toujours cette absence de plat chaud sucré, je ne mange pas les omelettes et le froid n’est vraiment pas « ouf ».

Un oshibori afin de se sentir un peu plus frais.  

L’équipage passe en cabine, mais au jeu du passager absent, la CC zappera mon siège. Bon cela n’a pas grande importance pour moi.
Je l’alpague à son retour car je voudrais savoir ce qu’il en est des correspondances.
Elle me répond qu’elle ne peut le voir sur sa tablette et que je n’aurais qu’à me débrouiller à Paris.
J’avoue que j’en suis restée coi.  
Je n’ai pas eu l’équipage du siècle sur ce vol. 

Je sors du petit déjeuner alors que le soleil se couche sur Paris.  

Petit bonus de ce vol, un magnifique survol de Paris.  

Notre Dame

Puis un célèbre parc d’attraction.

Un demi-tour, afin de se mettre en position face à la piste 26 L du doublet sud.

Air Austral, que je vais reporter prochainement (dans mes nombreux brouillons).

Et voilà, nous sommes à CDG avec 3H30 de retard.  

Le temps de me connecter à mon réseau français et je reçois un mail d’AF avec mon nouveau billet pour LIN, demain matin.
Zut, j’ai mon vol retour pour BSL qui est justement le vol retour de mon nouveau billet, et avec une valise en soute cela ne pourra pas marcher.

Je quitte l’avion, pas mécontente d’être arrivé. 

Ce n’est pas pour moi.

Je prends cette photo du terminal M vide, et mon voisin de siège, avec qui j’ai sympathisé dans l’avion s’étonne de me voir prendre cette photo.
Et surtout me demande pourquoi il n’y a plus personne.
Je lui explique que les vols du soir sont regroupés dans un autre terminal, ce qui l’amuse, ah ces français me dit il ^^ 

Un petit tour en Lisa.

Puis je me rends au service AF.

De toute façon je n’ai pas de voucher pour la nuit.
Un proche m’a informé qu’il y a encore de la place sur le vol de 21h30 pour LIN, je demande donc à pouvoir le prendre.
Ce que l’agente fait en s’étonnant que l’on ne me l’a pas proposé d’office.
Je lui indique que j’ai une valise en soute, elle me répond que je peux oublier pour la voir à LIN.

C’est finalement en prenant mon vol pour LIN que je pense enfin à regarder ou est ma valise, et verdict, elle est toujours à Bogota…. 

Et zut car j’arriverai avec 3H30 de retard à LIN ce qui me permettra de demander l’indemnisation EU mais que pour la moitié, alors que si j’avais vérifié ou était la Bretzel valise avant, j’aurais dormi à CDG, pris mon vol pour LIN le matin et j’aurais enchainé tout de suite sur le retour avec une indemnisation complète.

Ma valise a pris le vol pour AMS du dimanche puis elle est arrivée à LIN, pour repartir pour BSL.
Merci l’Airtag, car sur le site AF aucune information.
Est-ce que les valises ont été débarqués à BOG pour le problème de poids évoqué par le commandant ? Je ne le saurais jamais.

J’ai retrouvé le Fasthotel à LIN, pratique et facile à rejoindre à pied, puis le lendemain j’ai été surclassé sur le LIN-CDG, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps sur AF. Puis un retour à BSL.

Un vol en demi-teinte, mais l’essentiel était d’avoir dormi et d’être arrivé finalement chez moi à temps.

Un dernier Bretzel bonus sur la Panama, plus montagneux cette fois ci.  

Merci pour la lecture et les commentaires, c’est grâce à ces derniers, que le site a du sens pour moi, les échanges , sinon ce serait bien triste.