Bonjour et bienvenu(e)s au dernier segment transocéanique de notre périple printanier 2024.
Enchainement de vols
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- 7EY428 - Business - Abu Dhabi > Manila - Boeing 787-9
Ce sont à peu près 12 heures qui séparent notre récent atterrissage de notre (pas trop) imminent décollage.
Afin de laisser écouler cette demi-journée, il va sans dire que j’ai contemplé des options d’hébergement ‘hors les murs’. Cependant, 1) des prix dissuasifs (hôtels à proximité), 2) des longs parcours jusqu’aux gites (hôtels en centre-ville) et 3) une certaine insouciance m’amenèrent à abandonner l’idée d’explorer Abou Dhabi by night.
TROP-PLEIN AU ZAYED INTERNATIONAL AIRPORT
C’est, donc, avec tout le temps du monde que je pénètre dans les entrailles de ce grand monstre de la consommation, avide de porte-monnaies et cartes bleues.
En première instance, un ascenseur.
Il annonce la complication avec laquelle la bête a été forgée.

Les escaliers mécaniques sont aussi empruntables pour descendre aux profondeurs. Voici l’acheminement.

Et leur seuil.
(des courbes, des lignes, des zashhh… on en prend plein la figure!?!?!!!! )

Toitures, plafonds, poutres, poteaux… un vrai maelstrom structural qui abasourdit les yeux.

A tout ça, il faut ajouter la déco des stands, qui approfondisse la complexité de l’ensemble.

Un peu de verdure n’y changera guère les impressions retenues depuis les hauteurs.

La bête incorpore des souks modernes, hébergeant des rois du sandwich ou des gargotes qui remercient Dieu l’arrivée du weekend.

Essayons de laisser derrière nous tout ce brouhaha et enfilons ce couloir hospitalier et courbé.

Où nous trouverons l’entrée d’un spa (toujours pas opératif au moment du passage).

Qui juxtapose l’entrée du salon Etihad.

LE SALON CLASSE AFFAIRES
De l’autre cote de l’accueil, on tombe sur l’espace principal de restauration, toujours en forte demande.

Comme décrit préalablement, le salon se déploie en trois fines et longues tranches, superposées et longeant la courbature de la façade.
Explorons les niveaux supérieurs qui, d’après mon expérience, devraient être plus clairsemés.

Voici des extraits de la Mezzanine 1 (c’est mon intitulé), équipée de beaux fauteuils et effectivement offrant une ambiance plus détendue.

Par-ci par-là on nous tient au courant des mouvements aéroportuaires, mais d’une manière plutôt unilatérale.

Tout au long du parcours de la M1 il y a des ‘pit stops’ pour s’emparer de grignotage d’urgence.

Voici un descriptif de l’offre, qui est clairement de subsistance.
(Cela dit, je valide les propositions de fruits frais)



Voisinant, il y a des espaces plus alléchants, surtout pour les loupiots et les loupiotes.

Labélisés ‘chambre familiale’.

C’est certainement le cas.

Ailleurs, on va retrouver d’autres espaces ludiques, conçus pour des personnes d’une taille un peu plus grande.

Celui-ci est petit mais sympa.

Cette Mezzanine 1 est doté d’équipements divertissants, mais elle manque un vrai couplage avec des enjeux gastronomiques.
Voyons voir ce qui nous réserve la Mezzanine 2.

On retrouve également des fauteuils, mais complémentés avec d’hautes tables.

A proximité, des banquettes hautes et très prisées.

Je soupçonne que la clientèle a été attirée par ce scintillement bariolé.

La pluralité de couleurs est, comme même, saillante.

Sur le dos de cet astre, on retrouve des comptoirs achalandés avec des mets déjà mijotés.

Le choix ici est aussi vaste :
-Plats chauds

-Salades

-Desserts

Mais ce secteur ne propose pas des plats préparés sur place.
Cette option semble être limitée au dining juxtaposant l’accueil, au Rez-de-chaussée.
La déco sur la M2 est, parfois, extravagante.

Voici ma sélection de souper.
Ce fut sans préméditation, mais sa présentation reproduira le notoire style ‘classe affaires AF’, prévalent il n’y a pas si longtemps.


Rajoutant la découverte des lieux à cette pause souper, on vient de dépenser notre première heure et demi sur ce vaste et agréable salon.
Par la suite, il nous semble approprié de regagner un espace plus calme (sur la M1) afin de profiter d’un digestif et de faire semblant de travailler, a l’aide de notre clavier d’ordinateur.

A 23 heures locales, on se rapproche du ‘secteur thalasso’ où on est accordé, sans attente, une proprette cabine. Elle était fournie avec tout l’indispensable pour nous débarrasser de notre fatigue.

Ablutions faites, on passe au comptoir adjacent, afin de s’enquérir sur la possibilité d’occuper une chambre de repos.
On m’annonce que nul isoloir est disponible en ce moment et que la duration maximale d’occupation est limitée à 4 heures. Si ça me convient, on m’invite à patienter à l’extérieur, car personne n’est inscrite sur la liste d’attente.
Je suis les conseils de la jeune dame et prend place dans des fauteuils confortables, avec un verre toujours à la portée de main.
Environs 30 minutes plus tard, on me convie à regagner une des cellules libérées. Il est alors 1 heure du matin (23 heures à Barcelone).
Après franchissement du sas, on retrouve un espace agréablement calme et sombre. Et même s’il n’est pas doté de chambres hermétiques, les cloisons divisoires sont suffisamment hautes pour donner une vraie sensation d’intimité.
S’en suivront quatre heures de très bon repos.
On émerge des bras de Morphée alors que le soleil s’est déjà levé. Les lieux semblent déserts.

Toujours cette même Mezzanine 1.
Définitivement, elle est la section à viser si on a l’intention de se reposer.

Un étage plus haut, le service de petit déjeuner est en cours.
On profite pour finir de tirer du sommeil notre organisme.

Voici la physionomie de la Mezzanine 2, sous des lueurs matinales.

Un peu de clapotage sur le clavier ou de détente dans la Mezzanine 1 ferment le boucle de notre marathon au salon, qui s’est déroulé d’une manière plus aisée que prévue.
AUH AVANT LE VOL
Enfin, il est l’heure de s’approcher de notre porte, située dans le secteur A (comme sur notre envol vers Barcelone).
La complication de l’espace du terminal n’a pas changé depuis la nuit précédente.

Hormis le fléchage sur les panneaux, je trouve vraiment difficile de s’orienter dans un tel cliquetis.


Il parait qu’on est en train de s’infiltrer dans l’extrémité A.

Une fois parvenus, le repérage s’améliore et des vues extérieures sont offertes.
Mais, comme déjà évoqué, inclination des baies et reflets rendent difficile le spottage.

Voici une des portes d’embarquement démunies de contrôles de sécurité préliminaires.

Et d’autres (comme la nôtre) qui demandent une supervision avant d’acceder au hall d’attente.

Sinuosités arbitraires marquent le seuil d’entrée de ces dernières…

… qui proposent cet espace confiné et étriqué.

Heureusement qu’elles sont équipées de cabinets d’aisance

Avec un peu de contournements, une belle vue de notre destrier.

Je suis content d’avoir échappé aux affreux B777 d’EY (souvent affectés à MNL)
On nous laisse pénétrer la passerelle qui connecte avec notre destrier, apres un énième contrôle des documents de voyage.

Le cheminement est assez rigolo.

Et il offre des perspectives complémentaires.


On était là il y a à peine une minute.

Cet interstice sur le fuselage nous convie à découvrir la cabine.

L’AERONEF
Voici le siège que nous occuperons.

Équipé d’oreiller, surmatelas, menu, trousse de confort et couette (sous le moniteur).
Il est disposé au sens de la marche.

Un aperçu de l’étroit couloir d’accès au siège (et d’un co-pax qui voyagera au sens inverse de la marche).

L’ensemble, qui est aussi confortable que les images laissent supposer.
(Notez qu’à différence des B787-10, ses jeunes frères offrent trois hublots aux occupants du siège 8A).

L’espace de vie est très large.

L’offre culinaire aussi.

Celle des breuvages est un copié-collé du vol précèdent.


Trousse de confort sobre et en cuir.

Un échantillon de son contenu.

Le service commence avec une distribution de serviette très chaude.

Notre roulage déboute.
Air Arabia en A320.

Les maitres des lieux, secondés par les dunes ondulantes complexes.

Des hexagonaux infiltrés parmi des moyen-orientaux.

On s’éloigne du grand terminal.

Pour aborder la piste de décollage.

Ce matin, c’est 31 R.

LE VOL
Au revoir AUH.

On dirait que les travaux de l’enceinte aéroportuaire ne sont pas encore achevés.

Des terres horticoles font face à l’agglomération aboudhabienne.

Une île foisonnante d’activité foncière apparait sous nos yeux.

Elle regroupe de nombreuses infrastructures hôtelières ainsi qu’un circuit de voitures rapides.

Sponsorisé par une renommée marque automobilistique.

L’immobilier dans la région est un secteur indéniablement puissant.

Mais au bout d’un moment la nature vierge commence à gagner du terrain.


Quoique… (Ramhan Island)

L’île d’Al Mihsinah est belle


Il m’aura fallu deux vols pour comprendre comment un surmatelas marche, chez EY.

Le vol se poursuit tranquillement et on atteigne les réputées formations montagneuses d’Oman (la Chaîne Hajar جبال الحجر)

Sans raison apparente, je n’ai pas d’appétit.
Alors je transmets au gentil équipage ma volonté de repousser au maximum le service du déjeuner.
Et profite pour commander un Butterfly Effect.

Le relief s’accentue sur le Djebel Akhdar ٱلْجَبَل ٱلْأَخْضَر , qui concentre les formations les plus élevées de l’Arabie orientale (dont le Djebel Shams ل شَمْس )


Je profite de mon jeûne pour faire un tour du navire.
La classe économique a l’air superbe, avec des énormes écrans de divertissement ainsi qu’un paroi latéral sur les appuie-têtes.

De retour à mon siège, voici l’interface du système de divertissement.

Son contenu est très vaste… proposant de grosses productions américaines…

Ainsi que des titres plus orientés à des marchés spécifiques : monde arabophone, Inde, Europe ou Asie.

La sélection musicale est aussi riche.

Et le siège est très facile à manipuler.
(La télécommande est capable d’afficher la géovision).

Un magazine papier est à retrouver.

Fournissant des infos sur le réseau d’EY…

… sur sa flotte ou des détails sur le nouveau terminal au Zayed International.

La géovision, sur l’écran principal, rende très bien.

C’est deux heures et une poignée de minutes avant notre atterrissage que l’aimable PCNette dresse ma table.
La soupe du déjeuner m’est servie.

Elle est bonne. Et sera suivie par l’entrecôte (beef tenderloin).
Également bon et bien présenté.

Pas d’alcool ni de dessert cette fois-ci (l’envie n’était pas là).
Néanmoins, le repas fut de haute volée.
Et le fait de pouvoir choisir le rythme du service est un atout vraiment qualitatif.
Après quelques détours et boucles sur notre descente, on rejoint le tarmac de MNL 15 minutes avant l’horaire prévu.


Merci à l’équipage cabine pour sa professionnalité.
Le débarquement se déroule sans encombre, tout comme le passage aux frontières du Terminal 3. Nous nous retrouvons dans l’énorme salle de livraisons, où on n’a aucune raison de s’attarder.

Les douanes sont plus loin.

Elles seront franchies en un clin d’œil.
La chaleur de Manille nous accueille.
Il nous faudra 15 minutes de marche afin de retrouver notre gite du soir, à proximité du Terminal 3, d’où partira notre prochaine aventure.
Merci d’être arrive(e)s jusqu’ici et de vos éventuels commentaires.
Bons vols !
12h de transit, c’est long. C’est toujours un peu plus agréable dans un salon mais quand même.
C’est bien mieux que le 777 du vol aller, et le vol de jour permet de profiter tout tranquillement du service et des beaux paysages.
Les PNC ont obscurcit les hublots?
Merci pour ce FR
Tout à fait d'accord.
Des connexions plus rapides existaient, mais je voulais éviter comme la peste ces vieux B777 (qui assuraient le transit court).
La qualité du salon sauva la mise, mais je crois que je ne le ferais pas une deuxième fois.
Pas de souvenirs nets sur le contrôle de l'ensemble. Mais je suis certain que les voyageurs pouvaient manipuler l'obscurcisement à leur guise et qu'aucune remarque ne me fut adressée pour maintenir les miens transparents.
Merci Moritz et très bons vols !
Didi
Merci pour ce report.
L'attente a dû être bien longue à AUH. J'avais fait un tour en ville en mars 2024 entre mes deux vols.
C'est du haut niveau, c'est vraiment un excellent service à recommander. Que ce soit la cabine, son confort, la prestation servie, ça frise le quasi sans-faute à chaque fois.
Bons vols
Merci pour le commentaire, Grégoire !
Abou Dhabi reste un émirat inexploré. Si jamais je suis à nouveau contraint d'éprouver une longue correspondance, je n'hésiterai plus à sortir et découvrir ce qu'il a à offrir.
La régularité et la cohérence d'Etihad sont formidables (du moins, d'après ma maigre expérience avec eux -4 vols-).
Très bons vols et à bientôt !
Merci pour ce report
Nous avons passé l’année dernière environ 8 heures au salon à Djeddah, avec ta description et les photos du salon, j’échange tes 12h contre nos 8h.
Magnifique 😍
Le service et l'offre est au top en Business
et ressemble meme à des premuim de certaines compagnies...
A bientôt
Merci beaucoup pour le commentaire !
Djeddah m'est complètement inconnue, mais je conviens que 8 heures+ dans un salon peut être accablant.
Même dans celui d'Etihad à AUH...
Dans mon cas, je pense qu'avoir pu profiter des cabines de repos pendant 4 heures a évité le naufrage.
EY est plus petite que ses compatriotes, mais elle n'a rien à envier (je confesse, pour autant, que j'ai de grandes lacunes autour de la galaxie EK).