Bonjour à tous et bienvenue à bord de ce report relatant le dernier leg de cette série à l'occasion du diner FR Gold 2024 ayant eu lieu à Porto à la fin de l'été 2024.
Introduction
Nous sommes à la mi-avril quand la destination pour notre rencontre annuelle est annoncée, ce sera Porto au Nord du Portugal pour cette édition 2024. Je ne tarderais pas à prendre mes billets quelques semaines plus tard. J'opterais pour la solution la plus simple à savoir la TAP avec une escale à Lisbonne pour 2 aspects, les horaires qui matchaient avec mes disponibilités mais aussi un tarif plus que raisonnable de 130€ A/R. Départ donc à la première heure depuis Toulouse le samedi matin et retour dans la journée de dimanche.
Les low-costs Ryanair et Easyjet proposaient des vols directs mais les horaires et/ou les tarifs n'étaient pas vraiment pratique.
Ce qui nous donne le routing suivant:
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4TP492 - Economique - Lisbon => Toulouse - Embraer E-190
La ligne entre Toulouse et Lisbonne est l'une des lignes les plus empruntée depuis Toulouse. Sans surprise on retrouve donc quelques récits sur notre site. Bien entendu la TAP représente la majorité des reports avec les Embraer de TAP express effectuant les vols pour le compte de la major Portugaise.
On y trouve aussi Ryanair qui effectue quelques vols par semaine et il y a moins d'un an Easyjet proposée aussi la liaison avec ces A321neo (que j'ai d'ailleurs reporté à deux fois dans ce sens).
D'un point de vue personnel j'ai déjà emprunté cette ligne à plusieurs reprises avec la TAP express (en erj195), Easyjet en A321neo, Ryanair en B737-800 mais aussi avec les Fokker 100 de Portugalia (ancien nom de la TAP express).
Long transite à Lisbonne
Arrivée en retard de mon vol depuis Porto du fait d'un problème d'équipage je sors de mon A320 de fin de matinée avec un peu moins d'une demi-heure de retard. Heureusement j'avais prévu le coup en bookant une correspondance longue me permettant d'avoir 0 stress même en cas de retard. Cela réduira au final un peu mon temps d'attente dans les couloirs vieillissant de l'aéroport Lisboètes.

Déjà une bonne nouvelle quand on vol depuis LIS avec la TAP le vol n'est pas encore prévu en retard sur le FIDS ^^.

Je me dirigerais en direction du duty-free pour faire quelques achats (c'est pourtant rarement mon cas) car les tarifs sur le Porto et les cigarettes valaient vraiment le coup même en conservant les taxes (vol Schengen), il me faut donc remonter telle le saumon une rivière de passagers dans la zone centrale de l'aéroport servant de food-court / galerie commerciale.


Une fois mes achats effectués je me dirigerais en direction de la zone des portes S7-12 que je sais plus calme et d'où l'on dispose d'une bonne vue sur le trafic pour faire quelques photos des appareils opérants depuis la plateforme.

En chemin je croise cet Airbus A320 de la TAP qui embarque en vue d'un vol court vol vers Madrid.

Je prendrais le chemin de la jetée accueillant le portes 07 à 14 où je sais que la vue sur les appareils en mouvement sur la plateforme est possible. De plus il y a habituellement un peu moins de monde les portes étant en bout du terminal avec peu de commerces et points de restaurations.

Séance spotting
Repoussage en direction de Francfort pour cet Airbus A320 de la TAP.

Arrivée depuis Valencia pour cet Erj-190 de la TAP express. Une tête connue car il s'agit de l'appareil qui m'a amené à Lisbonne la veille.

Toujours la TAP mais en version long-courrier avec cet Airbus A330neo au roulage pour un départ à direction de Chicago.

Arrivée en provenance de Milan Malpensa pour cet Airbus A320 d'EasyJet.

Arrivée en provenance de Porto pour cet autre A320 de la TAP.


Suivi comme son ombre par un A320neo de la TAP au départ en direction de Stockholm Arlanda.

Appareil bien plus gros et bien moins commun avec cet Airbus A330neo du voyagiste Ibérique Iberojet en provenance de Varadero sur l'ile de Cuba.

Il faut dire que l'A330neo est curieusement plutôt commun à Lisbonne avec la majors locale opérant la plus grande flotte européenne de cette version remotorisée de l'A330. La plupart de ces machines sont arrivée le matin depuis les amériques que cela soit Chicago pour l'appareil au premier plan ou Belo Horizonte pour l'appareil portant le sticker célébrant la mise en service de l'A330neo.


Tient d'ailleurs je vois mon appareil du jour qui pointe le bout de son nez. Bonne surprise pour la TAP il est à l'heure ! Cette après-midi mon retour en terre Toulousaine est prévu sur CS-TPX un Embraer Erj-190 donc opérant pour TAP express / Portugalia depuis 2 ans après 12 années passé au Brésil dans les rangs d'Azul. Depuis son arrivée en terre Portugaise il porte le nom de "Sagres" ville située à la pointe Sud-ouest du Portugal.


J'avoue que j'ignorais que la TAP opérée encore quelques A330 d'ancienne génération ici un modèle -200 qui partira dans la soirée en direction de Salvador de Bahia au Brésil.

De l'autre coté du tarmac on peut voir ce Boeing 757-200 de United avec le moteur ouvert, regardant les écran je verrais que le vol vers Newark était annulé signe sans doute d'un petit soucis technique sur cette machine.

Départ en direction de Cancun et du Mexique pour l'unique Airbus A330-300 de la filiale Portugaise de World2fly.

Embarquement
Notre appareil étant en porte c'est à l'heure que nous commencerons l'embarquement avec un bon respect des priorités. Vous me connaissez j'embarquerais parmi les derniers, on notera l'improbable codeshare Emirates sur ce vol.

Notre appareil à la gate à noté que nous avons eu la chance d'avoir un jetbridge une denrée aussi rare qu'à FRA ou AMS pour les petits modules que sont les Embraers

Bon je n'ais pas attendu dans la file pour l'embarquement, mais ça bouchonne dans le jetbridge… ce qui me permet d'immortaliser le nez de notre jet Brésilien.


L'instant porte pour notre leader des contributions, l'accueil à bord sera aimable de la part de l'équipage cabine.

A bord on trouve la cabine classique qui équipe la majorité des Ejets, on notera qu'elle est légèrement différente de mon vol précédent l'historique de l'appareil étant différent pour cette machine.

Le pas dans cette partie de la cabine et bien moyen du fait principalement de l'épaisseur de ce modèle de siège.

Le plan de cabine fournit par Aerolopa comporte 106 sièges.

La vue depuis mon siège qui dispose d'un hublot bien aligné avec le siège, ce qui est loin d'être une évidence sur les Ejets.

En cabine l'embarquement se termine et nous ferons le plein pour ce vol de l'après-midi. Rapidement les portes seront fermés et les démonstration de sécurité présentés par l'équipage en Portuguais/Anglais.

Nous repousserons parfaitement à l'heure, une première dans ce routing effectué avec la TAP !

Nous commençons notre roulage pour un départ en piste 20 qui nous fait longer les terminaux de l'aéroport Lisboète avec les A330 de la TAP stationné dans la partie réservée aux vols intercontinentaux. A l'image d'un des derniers A330-200 encore dans la flotte de la TAP venant d'arriver depuis Salvador de Bahia.

Un peu plus au large on peut voir cet ATR-72-500 cargo de Swiftair qui opère régulièrement des vols cargo en direction des Açores. Pas la machine la plus adaptée sur le papier avec la nécessité de faire un gros détour car la machine n'est qu'ETOPS 120 et doit donc prendre la direction de Madère avant de remonter vers le Nord pour rejoindre l'archipel des Açores avec des temps de vols supérieur à 4 heures !

Nous ne remettrons pas toute la piste de quoi gagner un peu de temps de roulage. Nous serrons rapidement autorisé à nous aligner après avoir laisser ce Boeing 737-800 d'Air Europa se poser… En effet l'aéroport de Lisbonne ne dispose que d'une unique piste pour tout les mouvements avion.


Nos pilotes ne trainerons donc pas à pousser nos 2 moteurs CFM-34 à leur puissance de décollage et nous n'aurons aucune difficulté a nous arracher du tarmac Lisboète.

Nous prendrons rapidement de la hauteur au dessus des immeubles du quartier de Campo Grande où l'on peut voir le stade José Alvalade qui accueil les matchs de football de l'équipe du Sporting Portugal mais aussi de l'équipe nationale.


Puis nous continuerons notre montée survolant les quartiers Nord de la capitale Portugaise jusqu'à la colline de Monsanto couverte d'arbres.


Nous croiserons lors de notre montée quelques faibles couches nuageuse qui nous priverons malheureusement rapidement de la vue du sol.

Le winglet porte fièrement les couleurs de la TAP, j'aime beaucoup le design je dois dire.

La route suivit par notre vol de l'après-midi avec une route légèrement nord et une altitude de croisière de 34.000ft.

Le vol se poursuit très tranquillement sans aucune turbulence, la plupart des passagers en profite pour faire une petite sieste, il faut dire que l'offre de divertissement n'est pas vraiment extensive. De mon coté comme souvent je serais en mode rédaction de FR / petite sieste.


Le contenue de la pochette ne comporte "que le strict nécessaire" avec la réglementaire safety card mais aussi le menu du BOB dont le trolley de passage dans l'allée, connaitra un succès mitigé. En effet la TAP propose un pricing relativement élevé sur ces options dont certaines sont plus ibérique que Portugaise.


Le vol n'est tout de même pas bien long et rapidement notre descente est annoncée par l'équipage. Rapidement on sent l'appareil se diriger doucement vers le sol et la couche nuageuse se rapprocher.

Il fait moins beau qu'à Lisbonne dans le Sud-Ouest avec une couche nuageuse plus épaisse. On peut voir que notre équipage en profite pour accélérer notre descente à l'aide des aérofreins.


La cabine est rapidement préparée en vue de notre prochain atterissage.

Nous aurons le droit à la belle finale au dessus de la métropole Toulousaine avec cette approche pour les pistes 32 qui permet d'apercevoir quelques bâtiments typique de la capitale occitane. Ici le stadium de Toulouse.

Au premier plan l'hippodrome collé au quartier des Arènes et en toile de fond le Toulouse historique avec le dôme de la Grave, l'un des symboles de la ville visible au loin.

Ce sera un posé en 32L sur la piste créée à l'occasion des essais en vol de Concorde, il faut dire que la piste parallèle semblait en travaux ce jour là… cela dit avec le trafic de la plateforme Toulousaine une piste suffit.

Touché et freinage en douceur, bien que tous les aérofreins soient de sortie pour ralentir notre petit jet.

Nous tournerons vers notre point de stationnement afin de laisser, ce qui laissera le champ libre à cet Airbus A319 d'AF pour continuer son roulage en vu de son départ vers Orly.

Nous rejoindrons notre point de stationnement au Hall B à la même porte que lors de mon départ le samedi matin. Au loin on voit le nouvel habitué des lieux à savoir l'Erj 195-E2 de KLM Cityhopper en provenance d'Amsterdam.

Les opérations de débarquement commenceront rapidement, je quitterais cette cabine pour le moins classique sans regret après ce vol sans encombre et sans heurts. Les salutations de l'équipage seront mécanique mais bel et bien existantes.

Nous avons beau avoir qu'un petit Erj-190 nous bénéficions tout de même d'un jetbrige pour rejoindre le cœur du terminal.

Les arrivées depuis le Hall B sont sans doute parmi les plus rapides de l'aéroport Toulousain avec un parcours passagers cours. Là aussi les offices du tourisme de la ville et de la région ce sont alliées pour mettre en valeurs les points d'intérêts plus ou moins proche de l'aéroport Toulousain

La livraison des bagages ne prendra elle que quelques petites minutes, franchement pas dérangeant.

Les arrivées de la fin de journée prévu dans la zone Low-cost/Schengen

C'est ici que ce termine ce récit et cette série, je vous retrouve bientôt pour de nouvelles aventures aériennes un poil plus exotiques !
Merci Hugo pour le partage !
Je rejoins ton avis le confort des EMB est bien supérieur aux Boeing et autres A32S, la config en 2+2 aide beaucoup.
Et très joli instant porte au passage :p
A bientôt !