Après 3 jours passés à Boston, il est déjà temps de rentrer. C'est AF en A350 qui nous ramènera à CDG.
Pour ceux qui auraient raté l'aller, c'est par ici.
Enchainement de vols
- 1
Pour rejoindre l'aéroport, rien de plus simple, rapide et économique que le métro. Nous récupérons celui-ci en centre-ville.

Pas de chance pour ceux qui ont de gros bagages, les escalators sont en maintenance (c'est manifestement l'heure de la pause).

Le métro est rapide et l'aéroport étant situé à proximité du centre-ville le trajet est très court.

Il faut moins de 10 minutes pour arriver à la station de l'aéroport. Les navettes pour BOS sont très bien indiquées.

La navette est gratuite et avec une bonne fréquence.

Pratique, ce panneau permet de repérer son terminal en fonction de la compagnie. La plupart d'entre elles partent du terminal E.

Et c'est bien celui-ci qu'utilise Air France.

Nous voici donc devant le terminal E de BOS. Il nous aura fallu moins d'une demi-heure depuis le centre-ville.

Dans le hall des départs, les passagers sont accueillis par de grands drapeaux suspendus au plafond.

Voici le FIDS de l'après-midi. Les destinations sont affichées par ordre alphabétique (et non par heure de départ), c'est pratique pour repérer rapidement son vol, même si au début c'est un peu déstabilisant car on n'y est pas trop habitué en Europe. Le nôtre, prévu à 18h45, est annoncé à l'heure. Les comptoirs d'enregistrement sont quant à eux indiqués sur un écran séparé.

Les comptoirs d'enregistrement AF sont déjà ouverts et il y a un peu de monde, y compris dans la file SP.

Nous n'avons pas de bagage à enregistrer et nous récupérons directement nos boarding pass sur les bornes automatiques.

Un coup d'oeil sur le plan cabine nous indique que le vol sera bien plein. Le surclassement en W (outre qu'il ne restait plus deux sièges côte à côte) n'a pas vraiment retenu notre attention à plus de 340 US$.

BP en main, nous prenons la direction des contrôles de sécurité, très clairement indiqués.

Une petite marche s'impose d'ailleurs pour les rejoindre.

Les contrôles seront très fluides et rapides, d'autant plus avec le fast track (pas de photo, je préfère ne pas trop jouer à ça aux US). Je vous retrouve donc directement airside. En cette fin décembre, la décoration de Noël est encore présente.

L'aéroport est plutôt spotter friendly et l'on peut admirer les bébêtes sur le tarmac, comme ici BA en 787 et EK en 777.

Un petit tour au duty free permet de regarder les productions locales.

… voire régionales…

… ou encore internationales.

En terminant bien sûr par ce qui se fait de mieux.

Contrairement à mon camarade de voyage, je ne me laisserai pas tenter, les tarifs étant assez prohibitifs.
Il est temps d'aller au salon. Les précédents FR au départ de BOS faisaient état d'un salon AF en propre, au demeurant peu aguichant. Celui-ci est a priori en travaux, et dans tous les cas nous avons bien prévu de tenter notre chance au Delta Sky Club.


Celui-ci est situé en mezzanine. Voici l'entrée.

Notre éligibilité est validée sans problème. Le salon est en fait composé en deux parties distinctes : le Delta Sky Club pour les passagers à statut ou voyageant en business sur une autre compagnie que DL, et le Delta One Lounge, réservé aux passagers business DL.

Partons donc à la découverte de ce salon, rénové quelques mois plus tôt. Celui-ci est immense et il n'est pas difficile, surtout à cette heure, de trouver de la place.

Il y a de nombreux espaces pour s'installer, avec du mobilier différent, ce que je trouve plutôt sympa. La zone de restauration se trouve tout au fond.

Au milieu du salon, trône ce magnifique bar, tenu par de véritables barmen. Nous y reviendrons.

La zone de restauration se situe au fond du salon.


Le buffet est riche et il y en a pour tous les goûts.




Et voilà le chaud.


Ce plat typique de Boston m'a échappé en ville, il ne m'échappera pas à l'aéroport ^^

Le "fromage" ne me tente pas vraiment, mais il faut admettre qu'il est joliment présenté.

Pour les becs sucrés, de véritables cookies américains.

Côté boissons, on retrouve les sodas.

Le café, distribué à la tireuse, est tamponné d'une célèbre marque.

Les thés, d'une marque que je ne connaissais pas.

Et enfin le distributeur d'eau, qu'il est possible de parfumer.

Nous prenons une collation légère, il faut dire qu'il est encore tôt. Comme je l'indiquais plus haut, c'est surtout l'occasion de goûter au clam chowder.

Pour terminer le tour de ce salon, voici le Delta One Lounge, réservé donc aux passagers business Delta.

La prestation semble de qualité, comme en témoigne la présence d'un menu à l'entrée.

En discuter avec l'un des agents postés à l'entrée, celui-ci m'explique que la fréquentation est faible et qu'il est envisagé d'en étendre l'accès à d'autres compagnies partenaires, comme Air France. J'aurais pu demander à prendre quelques photos de l'intérieur, ce qui aurait sans doute été accepté, mais je n'y ai pas pensé.
Bon, revenons au bar. Celui-ci est vraiment très réussi, il n'y a pas à dire, il en jette.

La carte des alcools à disposition est assez large.

L'offre du moment est rien moins qu'une bouteille de Laurent Perrier Grand Siècle (un champagne servi en First, par ex. chez LX). A bien y regarder, le prix de la bouteille n'est pas excessif, d'autant qu'ici foin de taxes : celle-ci est proposée à 252 US$, sachant qu'en France elle est affichée à 250 €. Sans doute une bonne occasion de se faire plaisir entre amis.

C'est tentant, mais pour l'heure, je vais parfaitement me contenter d'un cocktail, concocté par d'habile barmen.

Mathieu n'a pas attendu pour m'emboîter le pas.

Ce salon est vraiment très réussi, tant au niveau de l'aménagement que de l'offre de service. Il se remplira un peu dans l'après-midi, mais l'affluence restera très raisonnable.

Un lounge report ne serait pas totalement complet sans un petit tour aux lieux d'aisance. Ceux-ci sont propres, avec même un petit effort de déco.


Les loupiotes rouges et vertes m'ont bien fait sourire, en mode 'occupied'.

Il est temps de nous rendre en porte d'embarquement.

Pour cela une petite marche s'impose.

Voici notre porte d'embarquement. On devine tout de suite que ça va être le bazar, aucune file n'étant clairement matérialisée.

L'embarquement est lancé à 18h10. C'est un peu la pagaille pour savoir dans quelle "file" se positionner.

En chemin vers la porte, un agent attend les passagers ayant acheté de l'alcool au dutyfree.

Mathieu récupère ses emplettes.

Et nous voici arrivés en porte.

Passage par la cabine business, équipée des derniers sièges avec la porte coulissante.

Puis la W, avec les recliners que j'ai essayé quelques semaines auparavant entre Paris et Séoul.

Pour ce vol retour, nous serons à fond de cale.

Vraiment à fond de cale…

Au tout dernier rang de la cabine Y. Il s'agit de l'unique duo de sièges sur cette version de l'A350.

Alors certes on est un peu près du galley (mais pas des toilettes), mais surtout on dispose d'un très bel espace sur le côté qui permet de ranger ses affaires.

Autre avantage du dernier rang côté gauche, c'est que c'est là qu'officie (en tout cas à chacun de mes vols) le chef de cabine Y. Embarquant dans les premiers, c'est toujours l'occasion de créer un premier contact avec l'équipage. Les flammes à nos sacs susciteront d'ailleurs la curiosité des PNC.
Démarrage de l'IFE. Je n'aime pas lorsqu'il y a des publicités pour d'autres marques.

L'A350 est moderne, et l'IFE l'est tout autant. En revanche, c'est dommage que le menu ne soit pas accessible sur celui-ci.

Dehors, pas mal d'activité, avec ici par ex. Austrian.

El Al.

Le roulage se fait de nuit, en cette saison il fait déjà nuit noire.

Take off.

Dès le début du vol, nous aurons l'agréable surprise de voir venir nous saluer la CCP. Celle-ci propose de nous offrir quelque chose à boire, et aux références indiquées nous comprenons qu'il s'agit de flacons de la business. J'opte pour le Margaux et Mathieu pour le vin blanc.

Le service débute rapidement avec la distribution des plateaux. Autre avantage du dernier rang : on est servi dans les premiers, parfait pour un court vol de nuit.
Je garde précieusement mon Margaux pour le plat et commence par du champagne.

L'entrée était bonne et fraîche.

J'ai choisi l'option poulet. Correct.

Dessert chocolaté pour terminer.

Passons sur le truc qui n'a de fromage que le nom.

Une fois le repas terminé, je sombre dans les bras de Morphée, il faut dire que la nuit sera très courte et que j'enchaîne directement au boulot.
Je vous retrouve donc directement à CDG à l'atterrissage. J'aime bien l'éclairage des winglets aux couleurs d'AF.

Le hall K brille de tous ses feux avec le gros minet au bout de la jetée.

Nous arrivons à notre point de stationnement vers 7h30, avec seulement quelques minutes de retard. Effet Danette.

Nous laissons le flot des pax débarquer et discutons avec notre CCY, charmante durant tout le vol. Elle m'offre même une flamme AF.
Un dernier regard à notre A350 qui nous a ramenés de chez l'Oncle Sam.

"Rochefort" de son nom de baptême. C'est mon 7e A350 avec AF.

Inutile de se presser pour sortir, de toute façon il y a tout l'avion devant nous.

Comme prévu, un monde de dingue pour passer la PAF, c'est vraiment l'heure de pointe.

Cela étant, pour une fois c'est bien organisé (ou nous avons de la chance, je ne saurais dire). La file SkyPriority avance vite et les parafe sont ouverts (comme quoi, ils fonctionnement). Résultat : nous passons rapidement landside.
Merci de m'avoir lu et à bientôt pour d'autres vols vers des destinations plus tropicales ;-)