Bonjour à vous chers lecteurs,
Initialement, je n'avais pas prévu de rédiger un report de ce vol, mais un événement m'a conduit à le faire.
Un simple saut de puce pour commencer cette virée aérienne. Mais quel est le but de celle-ci ? Je vous invite à lire ce qui est mentionné ci-dessous pour comprendre la logique, si tant est qu’il y en ait une, de cette balade aérienne.
La procrastination aérienne tendance « avgeek » est un sport risque, et des risques, je ne veux en prendre le moins possible, particulièrement dans un Monde de plus en plus tourmenté.
Les choses pouvant évoluer très rapidement, et pas forcément dans le bon sens, c’est sans tarder que j’ai fouiné dans les vols moyens courriers opérés par Edelweiss avec ses A340-300 dont la sortie de flotte s’approche, poussés vers la porte de sortie par l’arrivée de splendides A350-900.
Au sujet de ces derniers, j’ai eu l’insigne honneur d’être le premier à reporter un voyage à bord derniers ce bel oiseau de Zurich à Palma de Majorque. Un petit coup de promotion à soi-même n’a jamais fait de mal, non ? C’est ici https://flight-report.com/fr/report/72469/edelweiss-air-wk246-zurich-zrh-palma-de-mallorca-pmi/
Après cet interlude narcissique, revenons si vous le voulez bien au fil de ce report et à sa genèse. Même si j’étais ravi d’avoir pu ajouter l’A350 à mon tableau de chasse, cette satisfaction personnelle était légèrement écornée par le fait que ce nouveau venu poussait vers la porte de sortie un avion que j’estime quand même mythique, à savoir l’A340.
Normalement déployés sur les routes longs courriers, Edelweiss a pour habitude au printemps de les affecter sur des lignes plus courtes, en Europe. En fouinant un peu sur le net, on peut tomber sur ce genre d’informations.

Ayant été blessé à la cheville cet hiver, je n’ai pas pu faire la rotation de Faro que j’avais dans le viseur mais qui a fort bien été exploitée par Sébastien dont on peut lire ici l’excellent report https://flight-report.com/fr/report/72253/edelweiss-air-wk289-faro-fao-zurich-zrh/
Toujours déterminé à ajouter ce quadri à mon tableau de chasse, je cale ce vol vers les Canaries avec tout ce qui va autour. Et voici donc cette feuille de route pour ces deux jours à venir.
Enchainement de vols
- 1Genève - Zurich - Airbus A220-100 - Swiss - Economique
- 2Zurich - Las Palmas - Airbus A340-300 - Edelweiss - Economique
- 3Las Palmas - Madrid - Boeing 787-9 - Air Europa - Economique
- 4Madrid - Paris - Boeing 737-800 - Air Europa - Economique
Premières frayeurs
À mon réveil fort matinal, après une courte nuit, je regarde où en est l'appareil normalement prévu sur la rotation vers Las Palmas. Le retour de la Floride est en retard mais ça ne devrait pas avoir de conséquences sur mon vol.

C'est en train que je me rends à Genève. La dernière fois que je l'avais pris, ça avait été un sans faute. Mais là, arrivé à la gare de Lyon-Part-Dieu, quarante minutes de retard sont annoncées. Aïe ! faudrait pas que ça se dégrade de trop. Pourquoi ? Je suis initialement prévu sur le vol LX 2809 (GVA 10 h 50 / ZRH 11 h 50) pour un départ vers Las Palmas à 12 h 55. Seulement une heure à ZRH si tout va bien. C'est vendu ainsi, sur le papier ça tient, mais j'aurais souhaité être replacé sur un vol précédent. Ce retard de train contraint mes plans.
Dans les faits, le train circulera avec cinquante minutes de retard. Je ne traîne pas pour rejoindre Cointrin.
Je me rends aux comptoirs de Swiss où je suis bien accueilli mais dans la mesure où mon vol LX 2809 est annoncé parfaitement à l'heure. Je remercie quand même la préposée.
Direction les contrôles de sécurité.


Tout est fort bien organisé, avec du personnel plaisant. En à peine cinq petites minutes, je suis déjà airside.

Des breloques en-veux-tu-en-voilà. Une manière comme une autre de me rappeler que ma première course contre la monter a été gagnée mais pour autant, je ne suis pas encore à Zurich pour attraper ma cible du jour.

Au niveau des départs, les deux vols vers Zurich sont annoncés bien à l'heure, ce que je peux aussi vérifier sur Flight-Radar24. Mais je serai tellement plus rassuré sur le vol LX 2813 de 10 h 25.

Passage aux toilettes très propres et où le reflueling est possible.

Une piste est aménagée aussi pour les touts petits, avec une tour de contrôle. Attention quand même à tirer sur le manche rapidement sous peine de se prendre la porte de l'ascenseur.

Merci, vraiment merci Swiss !
L'embarquement du vol LX 2813 a déjà bien débuté. Je tente quand même ma chance au comptoir d'enregistrement, des fois que. Je représente à nouveau ma requête. On me dit initialement que vu mon statut, ça ne peut se faire gratuitement. Je demande combien ça coûte au cas où. En attendant, le responsable arrive, regarde mon dossier pour ce jour, et me dit :
« Vous vous rendez à Las Palmas ensuite. C’est pour l’A350 ?
- Non, c’est pour l’A340, l’A350, je l’ai déjà pris il y a deux semaines vers Palma de Majorque. Je suis passionné.
- Vous avez le droit. C'est bien, c'est bien. Voici votre carte d’embarquement Monsieur.
- Merci beaucoup. Vraiment merci.
- Bons vols.
- Bon courage et bonne journée à vous. »
Et en plus j’hérite d’un siège hublot sans demander quoique ce soit. What else? comme aurait immanquablement ajouté Jojo. Trop content, le personnel a vraiment été aux petits oignons, et ce, sans débourser le moindre centime de franc suisse. Je pense que j'ai eu affaire avec passionné qui n'était pas plus surpris que ça de mon plan de vol.
Accessoirement, je voyagerai en A220 plutôt qu'en A320. Ça ne sera pas une nouveauté pour moi, j'ai déjà pris les A220 de Swiss dans les deux versions, mais ça changera de l'"ordinaire".
Et me voilà nanti d'un bien précieux sésame.

Sans plus attendre, il est déjà largement temps d’embarquer. Ne pouvant pas spotter à Genève, plus tôt je serai rendu à Zurich, mieux ça vaudra.
Ah GVA est ses vitres mouchetées, une vraie plaie.

Un vol bien réduit.
Malgré ma requête plus que tardive, je ne serais pas le dernier à embarquer.

Ceci est un museau d'un A220-100, précisément le HB-JBC.

Un avion qui a déjà huit ans au compteur. Le temps passe…

Le voici enfin, sans les pois !


Il répond au doux nom d'Andermatt, ville (où je me suis rendu quelques fois) dans le canton d'Uri.

Accueil souriant à bord. Sans plus attendre, je rejoins mon siège. Enfin, j'essaie.

Le voici ! J'aime bien sa sobriété.

Le pas est correct et tout à fait suffisant pour un vol de ce calibre.

Ces pochettes sont peu pratique je trouve.

Le contenu de la pochette.

Vue sur le PSU et les petits écrans que peu de passagers consultent.


Ma vue, pas forcément extraordinaire, mais je ne vais surtout pas me plaindre de mon régime de faveur.
À nos côté, un Emb 170 (SP-LDG) pour Varsovie, vol LO 418.

Nous sommes au complet.

Alors que nous repoussons, un autre A220, version -300 se prépare à rejoindre Paris-CDG, vol AF 1643.

Nous approchons le seuil de la piste 22. 22, comme la piste pour les enfants. Aucun détail n'est laissé au hasard.

À flux tendu, un premier A223 (HB-JCK) pour Francfort, vol LX 1094.

Puis c'est au tour d'Air France.

Et vient le nôtre.


Et zou !

Virage vers la France et nous longeons les monts Jura.

Vue sur la géolocalisation qui, sous cet angle, n'apporte aucune précision.

Là, l'information est plus pertinente.

Vous ne verrez pas grand chose de la Suisse.

Le service commence et il ne faut pas traîner. La business a été isolée par le rideau.

C'est pas grand chose, mais pour un vol aussi court, Swiss ne fait pas l'impasse.

En parlant de restauration, coup d'œil sur la carte.







Déjà Zurich
La couche nuageuse est percée et déjà poignent les faubourgs zurichois.

Alignés sur la 14.


Les reverses nous ramènent à une vitesse plus raisonnable sur terre.

Croisement avec la 28-10.

L'A320 d'Eurowing aux couleurs de l'Europa Park que j'ai vu il y a deux semaines à Palma de Majorque.

Entre A et B.

Il est là ! C'est lui ! Je le veux ! Le HB-JME qui a volé cette nuit au-dessus de l'Atlantique, entre Tampa et sa base. Il est à ma portée !

Magnifique raccourci que de revoir l'unique (pour l'instant) A350 d'Edelweiss. Il se prépare à rallier Faro aujourd'hui.

Et son voisin éthiopien (ET-AYN), qui fait du béton pour toute la journée.

Ce sera du paxbus.

Prêts à bondir.

Notre trace selon HB-JBC.

Quand je vous disais que ce vol était un saut de puce !

Dernier regard sur le premier coucou de la journée.

Le transfert en bus aura été assez court.


12 h 55, Gran Canaria, WK 200, B43. Tout se présente bien.

Le vol, cette fois-ci selon Flight-Radar24.

Merci de l'avoir lu jusqu'au bout.
Merci pour le FR! Excellente attention du responsable escale de vous avoir transféré sans frais sur le vol précédent.
Court vol de preacheminement simple et efficace!
À bientôt pour la suite en long courrier sur une ligne européenne !
Merci pour ce FR
C’est très intelligent comme action, car en plus de te faire plaisir, il libère une place dans le vol suivant, ce qui arranger la compagnie en cas de surbooking ou autre aléa
Tes photos montrent un manque d’entretien des aérations, beaucoup de traces noires
À bientôt