INTRODUCTION ET GENESE DU VOYAGE
Bonjour à toutes et à tous,
Ravi de vous retrouver pour un nouveau flight-report dans le ciel européen cette fois-ci. Destination l'Allemagne et plus particulièrement la capitale fédérale pour quelques jours de vacances. Ma copine et moi avons été chacun délestés de CHF 210.- pour l'aller-retour avec EasyJet durant la période de Pâques. Ce prix inclut des places on ne peut plus basiques et une valise en soute commune de 23kg. Cela nous revenait moins cher que de prendre chacun un bagage cabine supplémentaire tout en nous offrant plus de place/poids.
Ce voyage en terres germaniques est aussi pour moi l'opportunité de découvrir le nouvel aéroport desservant Berlin qui a été inauguré avec près de neuf ans de retard et un dépassement de cinq milliards d'euros ! A cet égard, j'avais eu la chance de voir il y a quelques années un documentaire sur Arte intitulé "Berlin : les turbulences d'un aéroport" que je vous conseille si vous le trouvez disponible. Lors de ma précédente visite en 2011, nous avions atterri à Berlin-Schönefeld, désormais fermé, qui était l'aéroport de l'ex-RDA. J'ai le souvenir d'un endroit très austère et vieillissant.
GENEVE-AEROPORT (GVA)
Lorsque nous avons réservé nos billets en janvier 2025, notre vol aller était planifié à 9h10. Un départ matinal permettant de profiter de la journée sans pour autant se lever aux aurores. Six jours plus tard, je reçois un courriel nous annonçant que l'heure a été modifiée pour 8h30. Le réveil va piquer un peu plus puisque il faudra se lever vers 5h du matin. Nous prenons donc un premier train à 5h34 dans la banlieue proche de Lausanne pour arriver à 6h35 à Genève-Aéroport après un changement dans la gare principale de Cité de Calvin.

Les lieux sont calmes en ce mardi matin malgré la période de vacances scolaires. Nous avons rapidement un premier aperçu des prochains vols. Le notre est toujours annoncé à l'heure.

Après avoir gagné le niveau des départs de GVA, nous rejoignons la sœur de ma copine, son mari et leur jeune enfant. En effet, ceux-ci se sont greffés au voyage quelques semaines après notre réservation et voleront avec nous à l'aller. Le retour se fera en revanche de manière séparée, à nouveau sur EasyJet nous concernant et avec Swiss pour la famille de ma compagne. Nous allons enregistrer notre valise en soute dans la zone prévue à cet effet. Compte tenu de la maîtrise des coûts de la compagnie orange et son importance extrême à Genève (ils représentent 40 à 45% des vols selon les dernières informations), le bag drop est à effectuer par les voyageurs. Le processus est assez intuitif et efficace.



Après avoir déposé notre bagage de 14.7kg à 6h47, nous montons rapidement en direction de la sécurité. L'aéroport est vraiment calme et la sécurité sera avalée en quelques minutes. J'étais particulièrement content de constater que malgré la fréquentation toute relative, la deuxième salle de sûreté était ouverte. Cette dernière a notamment le grand avantage de permettre de laisser tout son matériel électronique dans son sac à dos. Il est 6h57 lorsque nous nous retrouvons air-side. Nous devons cependant attendre une bonne dizaine de minutes la famille de ma copine pour qui le contrôle de sécurité a été plus fastidieux en raison de leur poussette notamment.

VOL U2 5182

Notre vol est annoncé en porte A1. Même s'il y a un peu de marche, pas besoin de se rendre dans un de ces petits satellites de GVA. Vu l'heure matinale et le temps encore à disposition, nous nous arrêtons en chemin pour grignoter un petit quelque chose. Nous nous rendons vers la gate à 7h35. Notre mérou du jour est déjà arrivé depuis Berlin où il est stationné. Intéressons-nous à ce dernier :
Modèle : Airbus A320-214
Immatriculation : OE-IBS
Premier vol : 17 décembre 2014
Âge de l'avion : 10.4 ans (au moment de la rédaction du présent flight-report)
Configuration : 180 sièges économiques
Compagnies précédentes : Vanilla Air, Peach Aviation.
Première tentative de coup d’œil sur notre A320 avec les vitres toujours pas du tout friendly de Genève-Aéroport. Spoiler alert : ça sera mieux par la suite !

Il est 7h47 lorsque l'embarquement est annoncé pour les voyageurs Speedy Boarding. De nombreuses personnes manifestement pas prioritaires se lèvent pour se ruer dans la queue. Trois minutes plus tard, les familles avec des enfants de moins de cinq ans sont invitées à embarquer, ce qui permet à la famille de ma copine de se présenter vers les agents de porte. Quant à nous, il faudra attendre 7h55 pour que nos boarding pass soient scannés. Cela bouchonne sur la passerelle (également pas friendly pour les photos).

Il est 8h05 lorsque nous arrivons à proximité de notre A320 du jour. Il est temps de dégainer pour immortaliser l'instant porte et le fuselage shot.


L'accueil initial en cabine est assez classique par le steward à l'entrée. En revanche, une hôtesse placée plus loin est très froide, voir quasiment antipathique. Je mets mon sac à dos sous le siège devant moi et j'ose mettre ma petite veste dans le compartiment (totalement vide) au-dessus des sièges. En constatant cela, l'hôtesse précitée se dépêche de prendre mon habit et me le lance quasiment dessus en me disant que le compartiment est réservé aux grosses valises uniquement, sur un ton pas du temps sympathique. Alles klar mais pas obligé de surréagir comme ça. Pour la petite histoire, la même employée ne dira rien à plusieurs voyageurs mettant de petits sacs à dos (pourtant manifestement destinés à aller sous les sièges). Il est 8h13 lors le fameux boarding completed résonne dans la cabine. En attendant le départ, je vous laisse admirer l'espace à ma disposition. Fort heureusement que le vol est court et que ma copine à ma gauche culmine à 1m55.

On nous annonce un temps de vol de 1h25. Même si je comprends parfaitement l'anglais et que je me débrouille assez bien dans la langue de Goethe, je suis assez surpris de constater que rien n'est fait en français malgré un départ depuis Genève ! Notre A320 recule alors qu'il est 8h20, nous partons en avance ! Le roulage est très court dans la mesure où nous sommes déjà du bon côté pour aller au seuil de piste. Alignement sur la 04, ce qui signifie que nous allons prendre notre envol au-dessus du Léman.

Il est 8h32 précisément lorsque l'Airbus quitte le sol helvétique après une poussée de 35 secondes. La vue est particulièrement sympathique sur la droite de l'appareil avec la vue sur les montagnes.

Le vol en tant que tel est très calme et ne mérite pas énormément d'explication. Le service payant de boissons/nourritures commence rapidement après le décollage, puis est instantanément suivi par l'habituelle vente de divers produits comme des cosmétiques. Autant vous avouer que je ne suis pas intéressé et qu'EasyJet ne va pas gagner plus de sous avec moi sur ce point. J'en profite pour vous glisser une image de la cabine, ainsi que les photos des fiches de sécurité et du magazine de bord.





Les pilotes font ensuite une annonce (en allemand et anglais) alors que nous survolons la région de Stuttgart avec une arrivée estimée vers 9h50 à BER. Ils donnent également quelques indications sur la météo attendue. A 9h35, l'atterrissage imminent (avec voix automatique en… français cette fois) nous est promis et il nous est demandé de préparer la cabine en remontant les caches-hublots, les accoudoirs et les tablettes. Quelques minutes plus tard, ma copine me fait remarquer qu'un nuage a une forme de… chien. Bonjour Idéfix ?

La descente se poursuit gentiment mais sûrement et il est précisément 9h51 lorsque les roues de notre A320 touchent le sol du la piste 25L avec près de 25 minutes d'avance, ce que le personnel naviguant commercial s'empresse de souligner au micro. L'atterrissage n'était pas particulièrement doux mais n'était pas violent non plus. Le roulage est court jusqu'au stationnement prévu puisque notre avion s’immobilise à 9h57. Les gens se lèvent très vite et se ruent comme d'habitude en direction de la sortie sauf que les portes ne sont pas encore ouvertes. Cela sent le débarquement en bus et cela se confirmera. Les passagers commencent à quitter le mérou du jour par l'avant à 10h01. Compte tenu du fait que nous sommes à la rangée 21, il va falloir être un peu patient mais la porte arrière s'ouvre elle aussi trois minutes plus tard et nous permet de débarquer par l'arrière.

AEROPORT DE BERLIN-BRANDEBOURG (BER)
En descendant de l'avion, je constate que deux bus passablement remplis sont présents sur le tarmac. Étant donné qu'un troisième véhicule arrive, nous décidons de monter dans ce dernier en compagnie de la famille de ma copine qui se trimballe en plus une poussette. Nous avons donc de la place durant le cours trajet qui nous mène au Terminal 1. Nous suivons les indications pour nous rendre au Gepäckausgabe et récupérer notre valise. Comme vous pouvez le constater, cela donne une photo floue…


A notre arrivée aux différents carrousels, les valises en provenance de Genève n'ont pas encore été distribuées sur le tapis B1. Cela sera une question de minutes seulement puisque ma montre indique précisément 10h21 lorsque je mets la main sur notre bagage. Je profite ensuite de passer au lieu d'aisance qui semble propre.

Herzlich Willkommen !

L'aéroport est un peu excentré de la ville, à côté du désormais fermé Berlin-Schönefeld. Plusieurs moyens de locomotion s'offrent à nous pour gagner le centre mais nous optons comme toujours pour les transports publics. Je constate avec joie que la gare ferroviaire est également flambant neuve (ce que je savais compte tenu du documentaire évoqué auparavant). En échange de 4.70 euros, le voyageur peut se retrouver en ville mais nous choisissons de prendre une carte journalière de 24 heures à 12.70 euros. Il faut compter 45 bonnes minutes pour le trajet.

LE VOL SELON FLIGHTRADAR24
