Bienvenue sur ce 4e FR sur la compagnie suédoise Jonair après les 3 reports de Lucky Luke sur les différents modèles qui composent leur flotte.
Compagnie suédoise fondée en 1972, elle opère à la fois des vols d'affaires et des vols réguliers à partir de petits modules dont le Beech King Air 200 et le B1900C. Mon objectif est d'attraper les deux. Aujourd'hui, ce sera le 1e, le 2nd je me le réserve pour plus tard.
PRÉ-ACHEMINEMENT & TRAJET VERS ARN
J'arrive la veille à Stockholm avec SK via CPH, vols sans histoire avec boissons chaudes offertes et PNC impliqués et sympathiques.

Le lendemain, je me lève aux aurores. 15 minutes de marche à peine suffiront pour atteindre l'arrêt de bus de Norra Stationsgatan du Flygbussarna. Cette alternative au très (trop) couteux Arlanda Express est parfaite. Rapide, fiable et peu de monde en ce vendredi matin. On peut voir sur la photo qu’il s’agit aussi d’un arrêt pour le Flixbus vers ARN mais les horaires sont beaucoup moins réguliers.


Un coup d'oeil à FR24 pour vérifier que tout va bien. En effet, mon bolide quitte à l'heure HFS pour ARN. Tout se déroule comme prévu pour le moment mais bien entendu ça changera. A la reflexion, je crois que je n’ai jamais eu un routing qui s’est déroulé à 100% sans aucun pépin.

STOCKHOLM ARLANDA
Grâce au FR de Lucky Luke que j'avais relu avant, je sais que l'enregistrement se fait au Terminal 3 que je n'ai encore jamais fréquenté.

Le site de Jonair explique aussi tout ça très bien et en français qui plus est. Il possède aussi une interface en Arabe, en Chinois, en Néerlandais, en Anglais, en Estonien, en Finnois, en Allemand, en Italien, en Norvégien, en Perse (!), en Portugais, en Russe, en Espagnol, en Ukrainien et bien sûr en Suédois. Rien que ça !

RAS sur la signalétique, c’est clair.


Me voici au T3 où ce ne sera pas la foule des grands jours. Je ne m'en plains pas, bien au contraire.

Je patiente en attendant l'ouverture des comptoirs d'enregistrement ou plutôt du comptoir d'enregistrement. Un seul suffira largement pour les 2 vols opérés par Jonair à cet instant.


C'est chose faite avec une agente particulièrement agréable. Elle rigolera bien quand je lui donne le nom de ma destination car ma prononciation n'était pas du tout la bonne. Apparemment, ça se prononce plutôt "Teusbu" que "Torsby" ^^. Je lui explique donc que je suis là que pour l'avion, elle me dira avoir déjà croisé des originaux dans mon genre donc ça ne l'étonnera pas plus que ça.
BP format ticket de caisse

Direction donc le T3 situé sur la droite des comptoirs d'enregistrement

On descend d'un étage pour accéder au contrôle de sécurité


Je me prends une réprimande pour cette photo. L'écran des départs doit surement comprendre des données sensibles que je n'ai pas vues ;-).
Bref, comme on peut le voir c’est du 100% vols intérieurs et fortement dominé par PopulAir et ses fameux F50.

Apres le controle avec des agents photophobes, on arrive dans la salle d’embarquement toute en longueur. Il y a un commerce pour acheter de quoi se sustanter à des prix pharaoniques.

Tout au bout, ma future porte d'embarquement qui va d’abord embarquer le vol vers Mora via Sveg. Celui-ci est opéré avec le Beech 1900C que j’ai dans le viseur pour une prochaine fois.

Quelques minutes après c'est à notre tour. Direction Torsby (TYF) via Hagfors (HFS).

Au passage, j'admire ce magnifique F50 de PopulAir que j'ai pris sous les couleurs d'Amapola (qui, au passage, signifie coquelicot en suédois. À mon humble avis, c’était mieux que « PopulAir »…).
Une prise que tout avgeek se doit d’accrocher à son flightlog et ce avant fin 2026 / début 2027 si mes informations sont correctes.

Un autre F50 qui fait un bisou à un Embraer de LOT.

DIRECTION TYF EN KING AIR 200
L'embarquement est lancé et rapidement clôturé puisque nous serons 3 au total dont 1 qui s'arrête à HFS (merci à lui !). Embarquement par bus.

On fait le tour d'ARN sous une petite pluie non prévue.

Et nous voici devant les 2 avions facilement prenables chez Jonair. Comme Luc l’a reporté, c’est bien plus complexe pour le Cessna ou alors il faut être très réactif !
A gauche, le Beech1900C direction Sveg et Mora
A droite, mon Beech 200.

Les passagers vers Sveg et Mora dont l’embarquement avait eu lieu quelques minutes avant nous viennent de finir de s’installer.

Les portes de bus s’ouvrent et on sort juste devant cette belle dérive. Le Beechcraft 200 est reconnaissable grâce à sa dérive en T, caractéristique de la série Super King Air.

Je suis tombé sur SE-MJU, pas le même que Lucky Luke. La livrée est on ne peut plus sobre et aucune mention de l’opérateur malheureusement.


L'aménagement intérieur est bien plus classique que celui de SE-KVL sur lequel Lucky Luke a volé. Parmi les 3, j’aurais adoré tomber sur SE-LTL dont la livrée est magnifique.


Les hublots tout rond et pas très nets.

On est prêt au départ avec de l’avance.

On remonte la piste et en croise ce B738 de Norwegian en train de décoller

Décollage réussi, pas de fumée dans la cabine, nous voici dans les airs.

Rapidement on traverse la couche de crasse pour retrouver un beau ciel bleu.


Présentation de la safety card


Voici le reste du contenu de la pochette de mon siège. Mon prédécesseur était-il stressé par son vol ou bien avait-il quelque chose à feter ? Le mystère restera entier.

Comme dans tous les vieux coucous, les composants de l'appareil commencent à accuser les heures de vol.

C’est vintage à souhait, c’est exactement ce que je suis venu chercher !


Les sièges bien épais et bien confortables. Bien entendu, configuration en 1-1 cela va de soi.


L’altitude de croisère est atteinte.


Vue sur le cockpit et les 3 stylos du copilote parfaitement alignés dans sa veste.
Pas de PNC sur cet appareil qui comprend moins de 19 places. Aucun service ni catering ne sera proposé contrairement au vol de Lucky Luke sur lequel du café et du jus d’orange étaient à disposition.

La descente vers HFS est bien entamé. La météo est bien meilleure ici, le ciel est dégagé. Malgré les températures largement positives, les lacs sont encore gelés dans le coin.

La piste de HFS est en vue

Et nous y voici après 48 minutes de vol. On passe à toute vitesse devant l'aérogare pour aller faire demi-tour en bout de piste.



La trace de ce vol

Parqué et moteurs coupés

Le copilote vient ouvrir la porte pour laisser sortir l’un de mes 2 coPAX.
Je profite de son départ pour photographier l'arrière de l'avion où il était installé sur ce doublet de siège.
On note au passage l'absence de WC dans l'appareil donc il faut prendre ses précautions. C'est d'ailleurs le seul appareil de la flotte de Jonair qui n'en possède pas.

Pour ce 2e vol, je change de siège et me place tout à l'arrière pour avoir une autre perspective.

La porte est fermé, on est prêt pour le dernier tronçon qui ne devrait pas prendre plus de 10 minutes. Les deux villes sont distantes de 58 km.

Allez c'est parti, on remonte la piste …


… pour se retrouver rapidement à nouveau dans les airs.

Le hublot du fond a une forme originale

Dans la pochette de ce siège, pas d'alcool mais des bouchons d'oreille. En effet, c'est très bruyant comme appareil.


Je profite de la faible altitude pour suivre notre vol sur FR24 et ne pas passer mon vol en mode avion …

… ce qui me permettra de recevoir cette notification m'indiquant que mon retour en train est fortement compromis.
Forcément, j'aurais du m'en douter car tout se passait trop bien depuis mon départ de Paris : pré-acheminent nickel, météo parfaite, vol en avance, stop à HFS, prise assurée… Bref il fallait que ça merde à un moment. La compagnie de train suédoise me propose donc un bus de remplacement qui arrivera à Karlstad après l’heure de départ de mon train pour Stockholm… Même la SNCF ne fait pas ce genre de blague. Je regarde comment me sortir de ce bourbier et je vois que ma seule et unique possibilité pour ne pas rester bloquer à Torsby ou à Karlstad est un autre "TER" qui part à 10h43. C’est la seule possibilité. Il est alors 10:20 et on est encore dans les airs. Google Maps indique 30 minutes de marche pour rejoindre la gare en marchant. Bon ben va falloir tout donner !

On est aligné et l'atterrissage est imminent après un court vol de 10 minutes

DE TORSBY A STOCKHOLM
Me voici à Torsby particulièrement stressé et prêt à bondir de l'avion dès que possible.


Les 2 minutes entre l'arrêt des moteurs et l'ouvertute de la porte me paraitront interminables. Il est alors 10:27, je sors de l'avion comme une fusée. Je me retourne pour prendre une dernière photo de cette belle prise.

Vous vous contenterez de ces deux photos de l'intérieur de l'aéroport, j'ai mitraillé sans me poser de question


J’arrive sur le parking et c'est parti pour la course de ma vie. J’ai donc 15 minutes pour avaler les 2,2km qui me sépare de la gare. Sans cela, la balade aurait vraiment été agréable parce qu’on passe à travers une foret.


Me voici à la gare à 10h41 et 2 minutes avant le départ du train qui est là.

Je me jette dans le train, je suis complètement exténué. Il me faudra bien 1/2h pour reprendre complètement une respiration normale.

Le train part à l'heure, je fais retomber la pression et je suis tellement heureux d'avoir réussi à choper et à éviter un beau bordel. Si le vol avait été à l'heure ou en retard, c'était foutu.

J’arrive à Karlstad que je vais prendre le temps de découvrir puisque j'ai maintenant 2h à patienter.





Et enfin le train pour Stockholm



Quelques photos de Stockholm sous une belle lumière au soleil couchant avec la satisfaction du devoir avgeek accompli ^^



Après ce superbe week-end à Stockholm sous un soleil radieux et des températures pas vraiment normales pour la région et la saison, ce sera un retour à CDG avec SK à nouveau.
Merci d’avoir pris le temps de me lire ! J’espère surtout que ça donnera l’envie à d’autres de se rendre en Suède pour attraper cette belle bête si ce n’est pas déjà fait, la région est un superbe terrain de jeu avgeek.
A bientôt !


Merci Alexandre pour ce FR.
Alors moi j’adore justement les routing qui sont sujet à pépin 🤣🤣 cela ôte le côté lisse du truc parfait, cela fait monter l’adrénaline et le plus amusant c’est de voir la réaction de son comparse ( lorsqu’il y en a un) , je garderai toujours un souvenir mémorable de se retrouver coincé en Roumanie avec Mogoy et d’avoir roulé une bonne partie de la nuit en plein brouillard pour rejoindre Bucarest dans une voiture de location louée à l’arrache le soir même… et sans que ni l’un ni l’autre ne s’énerve ou fasse des reproches, juste un bon feeling dans la gestion de crise.
Un vol qui est ultra avgeek et qui apporte son lot de plaisir, ce sont ces moments qui sont magiques.
Niveau hublot il y a mieux 🤣.
Le train est top, le sprint aussi 😉.
A bientôt