Bonjour à tous, nous sommes toujours sur cet interminable routing qui va me conduire au Vietnam. Courage, c'est le dernier vol avant d'arriver à mon premier point de chute Vietnamien.
Cette liaison n'a été reportée qu'une fois en 2019, en Anglais.
INTRODUCTION
Si vous aviez regardé mon Airport Meeting vous aviez dû voir que ce vol n’est pas celui que j’aurai dû prendre. J’avais en effet réservé sur Vietjet à la base, car c’était le vol qui me faisait arriver le plus rapidement à destination, et le moins attendre à KUL. Ajoutons à cela que j’aime bien aussi tester un peu de nouveauté, Vietjet tombait à pic et le vol même avec bagage était peu cher (70€). Les autres alternatives étaient Airasia mais il fallait aller au T2, et il partait plus tard, ou alors Vietnam Airlines mais alors là j’arrivais en soirée après une journée à attendre à KUL. J’avais donc booké VJ malgré tous les mauvais avis que je lisais dessus, et mal m’en a pris. Je surveillais déjà mon vol les jours précédents et je constatais tous les jours du retard ! Bon ça peut arriver une fois, mais 3h de retard tous les 2 jours…
A mon arrivée à KLIA je reçois un SMS de Vietjet qui me prévient que mon départ de 13H35 est maintenant prévu pour 15H10, puis dans la foulée on m’annonce 16H50. Ça commence à faire beaucoup là. Je suis partie de chez moi il y a 48h, à un moment j’aimerai bien arriver à destination aussi.

Je me rends au guichet Vietjet qui enregistre actuellement un vol pour HAN. On me répond qu’ils savent pas quand le vol partira exactement mais que si je reviens un peu plus tard j’aurai un voucher pour déjeuner dans l’aéroport.
Ça en est trop. Je repense à ce vol AirAsia qui part à 14H40 et je me dis que ça sera toujours mieux qu’un "peut-être 16H50". Je book donc ce vol AirAsia pour 80€ incluant le choix du siège, le repas et ma valise de 20kg, départ dans 3H30, je ne dois pas trop trainer pour rejoindre KLIA 2.
Au final, le vol Vietjet est parti à… 18H13. Belle performance.

D’après leur site, on peut annuler si le vol est annoncé avec plus de 4H de retard, ce qui était bien le cas ici, sauf que j’ai annulé un peu avant de le savoir, alors est ce que ça va passer ou pas ? Mystère. Et puis honnêtement que vais-je faire d'un avoir Vietjet ?
LE ROUTING
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4Vol N°04 : AK522 - KUL-SGN
- 5Vol N°05 : VNXX - La station balnéraire
- 6Vol N°06 : VNXX - Direction la capitale
- 7Vol N°07 : MHXX - Pas de disparition à déplorer
- 8Vol N°08 : EYXX - Cabine surprise
- 9Vol N°09 : EYXX - Mon retour à bord du mythique A380
- 10Vol N°10 : AFXX - Vol utilitaire
LE REPORT
Reprenons.. je vous avais laissé à mon arrivée à KUL.

Je n’ai qu’un ascenseur à prendre afin de rejoindre le niveau des départs, c’est plutôt facile sur ce coup-là.

Je profite de ce temps pour réorganiser ma valise. Chez Vietjet (et AirAsia aussi d'ailleurs), je n’ai droit qu’à 7 kg en cabine et ils ont l’air très stricts. Je prends donc le minimum avec moi, mais le minimum fait 8 kg.
Petit aperçu du terminal des départs :


Le DELAYED me nargue.

Une fois la décision prise et le billet réservé chez AirAsia, direction l’ascenseur pour rejoindre le KLIA Express, ce petit train qui fait la liaison entre les deux terminaux et le centre-ville.

Tout est cashless ici, ce qui perturbe quelques passagers.

Pour passer d’un terminal à l’autre, il faut compter 2 MYR (0.40€), ce n’est vraiment pas excessif.

Le train arrive à 11h30 pile, je monte dedans et me retrouve à KLIA 2, le terminal dédié au low-cost, moins de 10 minutes après.

L’entrée du terminal est grande, lumineuse, et il y règne une super ambiance.


Pour accéder aux départs, il faut monter deux tapis roulants.

Le premier nous mène dans la zone de restauration, et le second dans le hall des départs, avec beaucoup de verdure.


Ce terminal est largement dédié à AirAsia.
Le check-in pour mon vol est ouvert, et il est prévu à l’heure (encore heureux !), c’est parfait.

Ici, tout se fait de manière automatique. Direction la borne pour imprimer mon boarding pass et mon étiquette bagage, puis je me dirige vers le drop-off.

Une hôtesse est présente pour aider les gens qui ont du mal et souhaiter un bon voyage. Lorsque je pose ma valise sur la balance, je m’aide de mon genou, et la balance affiche un surpoids d’1 kg. Il m’est alors demandé d’aller me présenter au guichet pour régler le supplément. Finalement, en replaçant correctement ma valise, je m’aperçois qu’elle fait en fait 19,3 kg. Ouf. On est donc bien dans les normes puisque j’ai une franchise de 20 kg avec mon billet.


Un spectacle de danse traditionnelle a lieu sous notre nez au beau milieu des guichets d’enregistrement, c’est assez marrant ! Ça illustre bien l’ambiance de ce terminal branché.

À l’entrée de la zone airside, les pax sont divisés en deux : avec bagages et sans bagages. Par « bagages » ils entendent uniquement les valises. Je ne suis pas concernée donc je passe dans la file sans bagage qui est beaucoup plus courte et beaucoup plus vide aussi, car dans la file bagage, tout le monde doit se soumettre à la pesée. Re-ouf.
Je me retrouve devant la PAF en un temps record après un contrôle du boarding pass. Les guichets étant vides, je me dirige vers un, mais la policière m’indique que si je suis entrée en Malaisie avec l’egate, je dois repartir avec l’egate. Ça semble logique, c’est vrai. Je repars donc en direction des egates tout au bout, qui seront elles aussi assez vides.
S’en suivra un contrôle de la douane qui impose à chaque bagage d’être passé sous un scanner.

Quelques boutiques sont présentes dans ce faux dutyfree.

Après une longue marche, les portes L se dévoilent à moi et pour y accéder il faut passer le PIF. Je commençais à me demander où il était celui-là !
C’est un peu le bazar, il y a du monde, les caisses sont petites et il n’y en a pas assez alors il faut attendre qu’elles reviennent.
Au final, me voici enfin tranquille à arpenter le terminal du côté des portes L.
Il y a un lounge que je ne visiterai pas.. et vu la queue qu'il y a ça ne me donne pas envie non plus.

Je rejoins vite la porte L8 où rien ne se passe encore. C’est normal, il n’est que 12H30.
Toute une partie du terminal n’est pas climatisée et c’est aussi la partie la plus fréquentée. Il y a une chaleur de dingue.

Je reviens dans la partie climatisée d’où mon vol partira et trouve finalement mon bonheur : un long banc avec des prises électriques disponibles, alléluia !

J'aurai certainement dû attendre au terminal 1 pour récupérer un voucher avant de venir ici mais bon, sur le coup, je n'y ai plus pensé.
Quelques boutiques se battent en duel mais sinon cet endroit ressemble juste à un long couloir avec des chaises.

Il est 13H50 quand la porte ouvre, nous sommes donc invités à présenter notre boarding pass pour pouvoir accéder à la salle.

Un policier est présent en deuxième ligne et demande lui aussi à contrôler le boarding pass.

Nous descendons dans le souterrain afin d’arriver à la porte d’embarquement où se trouvent de nombreux sièges.

Ce n'est pas notre oiseau mais on a des jumeaux partout ici, que voulez-vous.

L’embarquement est appelé par zone, je suis en zone 2.

On y est presque…

L’accueil est très souriant chez AirAsia, je parcours tout l’appareil pour prendre place en 25F.

La cabine est jolie, les sièges bien épais, mais en revanche les rangs sont très rapprochés. Moi qui ne mesure que 1,63m, je ne sais pas comment ça doit être pour les grands : mes genoux sont littéralement dans la pochette du siège. Un pitch de 29" c'est serré, très serré.


L’embarquement se déroule assez rapidement, je n’aurai pas de voisin alors c’est facile pour moi de m’étaler. J’avais bien vu que le vol était assez parsemé et, lors du choix de mon siège, j’avais pris une rangée de libre. C’est l’avantage d’acheter son vol 4h avant de partir, lol.

À bord, les plus grands hits pop du moment sont diffusés, c’est vraiment une ambiance « jeune » AirAsia.
Les pleins de carburant sont en cours, il est donc demandé de ne pas s’attacher pour l’instant.
Une petite vue sur mon siège :

Ma vue sur l'aile, très à l'arrière

PSU :

À 14H18, l’embarquement semble terminé et il n'y a vraiment pas grand monde. Le commandant de bord nous explique que notre durée de vol sera de 2H10 et que nous allons partir dans pas longtemps, nous attendons juste encore des bagages.
Dans la pochette, un magazine, le BoB et une offre spéciale pour le Ramadan (qui était pourtant terminé).

Les tarifs sont très raisonnables je trouve :

Le magazine nous montre le réseau très étendu d'AirAsia :

Et voici la fiche de sécurité de notre A320 :


À 14H28, nous sommes prêts à partir.
Les consignes de sécurité sont effectuées par l’équipage via une bande sonore. La petite spécificité qui arrive de plus en plus en Asie, c’est la consigne concernant l’interdiction d’utiliser les powerbanks durant le vol.

À 14H40, nous partons au roulage, et ce dernier sera long, très long. Nous traversons tout l’aéroport pour enfin rejoindre la piste.


Il est 14H55 lorsque le commandant nous annonce que nous allons décoller. Nous quittons le tarmac de Kuala Lumpur quelques minutes après.


Par le hublot, les allées de palmiers se succèdent avant que nous fassions un demi-tour.


L’appareil restera penché pendant de longues minutes avant de finalement nous redresser après quelques turbulences.

L’équipage ne traîne pas, à 15H10 le trolley fait son apparition pour servir les repas déjà réservés en ligne. La tablette est très envahissante.

Pour ma part, il était inclus dans le prix de mon billet (j’avais pris ce tarif pour avoir ma valise et le choix du siège).
On me sert tout d’abord ma bouteille d’eau et on me dit que le plat va arriver. En effet, quelques minutes après, je retrouve cette petite boîte en alu déposée sur ma tablette. Attention, c’est bien chaud !


Petit tour aux toilettes, propres.

Vue d'ensemble sur la cabine, très vide :

Après le service, ce sont des ventes pour le duty free qui sont proposées. Encore une fois, il est possible de tout réserver à l’avance.
Quelques turbulences sont annoncées, mais en fait il n’en sera rien. À 16H10 heure de Kuala Lumpur, un message du commandant de bord se fait entendre pour nous annoncer le début de notre descente et une arrivée à 15H40 heure locale, sous un ciel nuageux.
Un message automatique est lancé pour préparer la cabine à l’atterrissage alors qu’il n’est que 16H15. On ne va pas être en retard, dis donc !
Le ciel semble chargé, il y a pas mal de nuages au-dessus du sud du pays, comme prévu. Les premières vues du Vietnam me donnent un bel aperçu de ce qui m’attend.





On nous annonce de nous préparer à l’atterrissage alors qu’il n’est que 16H20. Le temps devient un peu long pendant notre descente à travers les nuages.
Nous survolons les maisons à basse altitude avant d’enfin voir la piste arriver.


Il est 16H44 heure de Kuala Lumpur lorsque nous atterrissons. Il est 1h de moins qu’en Malaisie donc ici il est 15H44. J’espère que vous suivez !

Notre roulage sera un peu long, en chemin nous croisons plein d’appareils Vietnam Airlines et Vietjet.




Il est 15H55 lorsque nous venons nous stationner à côté d’un appareil Freebird.

Quelques gouttes viennent se déposer sur les hublots, mince alors, et maintenant voilà qu’il pleut !
Pendant le débarquement, la musique sera de retour.
L’équipage passe dans les allées pour ouvrir les coffres à bagages et s’empresse de faire le ménage. Ils sont si occupés qu’ils ne sont pas très présents pour le débarquement.
Nous sommes au contact et débarquons donc directement dans le terminal.

VN… ma prochaine compagnie !

Après quelques couloirs, une multitude de vendeurs de cartes SIM nous interpellent. Je savais qu’il ne fallait pas acheter auprès de ces marchands alors j’avais réservé auprès de Klook afin de récupérer une carte SIM de chez Mobiphone directement à mon arrivée à l’aéroport.

La PAF sera rapidement traversée et j’hériterai cette fois d’un tampon. Le policier se contentera de me demander mon numéro de vol, rien de plus. Direction le carrousel à bagages… où vous pouvez constater la ponctualité de Vietjet…


Ma valise sortira parmi les premières, et cette fois il n’y avait aucune priorité, alors c’était vraiment juste la chance !

Je me rends au guichet pour retirer ma carte SIM, elle est installée en quelques minutes aux côtés de ma carte française.
Il est maintenant temps de quitter les lieux et de retrouver mon chauffeur de chez Welcome Pickup qui m’avait envoyé une photo depuis le pilier n° 9 où il m’attend.
En sortant, je me crois sur la scène d’un théâtre. Des dizaines de personnes sont assises avec une multitude de pancartes. Il ne va pas être facile de trouver la mienne.


Finalement, je la trouve accrochée à un petit muret et je trouve rapidement la personne qui va avec.

Et là vous vous dîtes, ça y est, elle est enfin arrivée.. et bien c'est ce que je pensais aussi. Sauf que la ville est en pleine répétition pour les grandes parades du 30/04 et beaucoup de route sont donc fermées (c'est le cinquantenaire de l'unification du Vietnam). Mon hôtel m'avait déjà prévenue mais je ne pensais pas que ça se passerait ainsi. Imaginez juste réserver un hôtel sur les Champs Elysées le 14/07 !
Le chauffeur n'a pas pu pénétrer dans la zone et m'a donc dit de continuer à pied, sauf que le chemin à pied a aussi été bloqué avant que je n'arrive. Le manager de l'hôtel ne pouvait pas venir me chercher car il était lui aussi bloqué dans l'hôtel.. à 30 mètres de là.
J'ai donc dû attendre plus de 2h avant de finalement trouver quelqu'un accrédité pour me faire traverser la rue… sinon j'étais bonne pour attendre jusqu'à minuit.
C'est donc à 19h que j'ai pu rejoindre mon hôtel où on m'attendait comme le Messie.

Merci pour cette suite !
Aucune surprise en ce qui concerne les retards de Vietjet 😄
Parfois les vouchers ne sont pas nominatifs... Tu pourrais toujours le revendre à d'autres voyageurs (facile via des groupes FB par exemple),
Sinon, un vol AirAsia très efficace. J'ai pas mal voyagé avec eux quand j'habitais en Asie, et jamais eu le moindre problème.
A bientôt
Comment est-ce possible d'être à ce point toujours en retard ? 😂
Je compte bien relancer Vietjet pour mon voucher... j'éditerai la conclusion de ce FR si cela se débloque 😉
Bonjour et merci pour cette intéressante lecture !
L’aéroport semble jouer la carte de l’originalité, c’est appréciable, même si le paiement pour aller d’un terminal à l’autre diffère des standards internationaux en la matière… Le prix n’est certes pas excessif
Des sièges d’une épaisseur qui se fait rare malgré un pas limité. Pourquoi les compagnies asiatiques interdisent-elles la charge des appareils en vol?
Repas plutôt correct semble-t-il !
En effet KLIA 2 mise sur la carte "jeune et branché". Moins de 50cts pour le train express permettant de changer de terminal n'est pas excessif c'est vrai, et lorsqu'on vient du centre-ville on est déjà dans ce train.
Les power bank sont interdites d'utilisation à cause des exploitions (certes rares...) qu'il y a déjà eu sur plusieurs vols.