Avis du vol entre Taipei et Beijing en classe Economique avec Hainan Airlines

A cette époque là, les citoyens de l'Union Européenne avait droit à un séjour de 30 jours à Taïwan sans visa, ce qui était déjà un confort très appréciable par rapport à l'obligation de visa pour entrer en Chine, quelle que soit votre nationalité, à laquelle s'ajoutaient (et s'ajoutent toujours) des tracasseries supplémentaires envers les seuls citoyens français. Au bout d'un mois de travail à Taipei avant de m'y installer pour de bon, ce vol était le dernier pour rentrer à Beijing, le soir du trentième jour. J'ai un souvenir du policier recomptant manifestement mentalement pour s'assurer que je n'avais pas excédé la durée autorisée du séjour.
Ne dramatisons pas : il y avait encore pas mal de vols ce soir qui m'auraient permis de quitter le territoire taïwanais dans les temps, notamment vers Hong-Kong, mais il aurait quand même été mal venu de le rater.

A peine un mois plus tard, l'Union Européenne signait avec Taïwan un accord simplifiant considérablement les voyages : les Taïwanais accordent désormais un séjour de 90 jours sans visa, et ont simplifié les procédures de délivrance de visa de résident (ce qui tombait à pic pour moi), et simultanément, l'UE dispensait les citoyens taïwanais de visa Schengen, ce dont ces derniers sont très fiers : c'était la reconnaissance de leur entrée dans ce club feutré des pays de bonne compagnie qui ne craignent pas d'invasion de réfugiés et autres travailleurs clandestins entre eux.
De leur côté, le nombre de vols directs entre Taïwan et la Chine avait augmenté nettement, et vous noterez que c'est un modeste 737 qui assure ce vol, et non un gros porteur. Je n'en ai pas de photo, mais il était sans doute identique à ceux qui apparaissent dans mon FR du vol PEK-NKG.
Le vol n'était pas au contact : le vol est affiché en haut, au niveau des boutiques et cheminements, mais il faut descendre au fond à droite, par un escalier ou un ascenseur, dans la salle d'embarquement surdimensionnée qui était assez vide quand j'y suis arrivé.

En haut, il y avait une de ces urnes pour les dons à des ?uvres caritatives dont j'ai déjà parlé : les tickets de caisse qui sont autant de reçus fiscaux participent à une loterie bimestrielle. Ici, certains se sont néanmoins aussi délestés de leur menue monnaie taïwanaise : on aperçoit sur la gauche un billet rouge de 100 TWD (environ 2,50 EUR).

Voici donc la salle d'embarquement, totalement vide du côté opposé à l'accès ultérieur au PAXbus.

A l'époque, je m'intéressais notamment à l'accessibilité pour les handicapés : notez le téléphone et la fontaine surbaissés à leur attention.

Ici, contrairement à TSA, la pièce pour changer les bébés est plutôt du côté féminin, mais que les nouveaux pères ne s'inquiètent pas : ils pouvaient très bien y accéder sans enfreindre les convenances.

Embarquement un peu en retard, car la démonstration de sécurité à l'ancienne est à H+18'. Mais 3h15 pour la liaison TPE-PEK, c'est très surdimensionné, et ce vol est certainement arrivé à l'heure. Notez que les uniformes ont changé depuis l'année précédente.

Et comme d'habitude sur Hainan Airlines, les PNC s'inclinent à l'annonce de leurs noms respectifs.

Un aperçu de la tenue de service, et du pitch assez confortable qui est généralement pratiqué dans les avions court-courriers chinois.

Voici le repas, un petit cran au dessus de la très honorable moyenne chinoise.

C'est malheureusement là que s'arrêtent mes archives photographiques, mais j'ai toutes raisons de penser que la suite avait été parfaitement banale, d'autant que c'était un vol de nuit, et que l'arrivée relativement tardive à PEK fut très fluide comme c'est généralement le cas.