Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle série qui prendra cette fois la direction de la Corée du Sud et du Japon pour s'échapper un temps du quotidien et fêter par la même occasion la découverte de mon 100ème pays !
Vous trouverez à la fin de chacun des FR un bonus détaillé comme à chaque fois.
Pour ce qui est de la construction de ce routing et toutes les modifications ayant eu lieu entre temps, je vous laisse le soin de consulter le 1er FR de la série (l'occasion de découvrir son bonus si d'aventure vous l'ayez loupé).
L'itinéraire final de ce routing sera donc le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3LJ253 - Economie - Busan → Osaka - Boeing 737-800
- 4MM709 - Economie - Osaka → Séoul - Airbus A320neo
- 5AF267 - Affaires - Séoul → Paris - Airbus A350-900
- 6AF7368 - Affaires - Paris → Lyon - Airbus A321
Plusieurs compagnies low-cost opèrent une liaison directe entre Busan et Osaka. Mon choix se porte sur JinAir qui offre un très bon horaire en milieu d'après-midi, me laissant encore le temps de profiter de la ville le matin.
Souvent un point décrié avec les compagnies coréennes : la réservation du billet s'est déroulée sans aucun problème de mon côté. Les sites web et mobiles sont très bien faits et le paiement par Internet depuis la France n'a posé aucun souci.
Bien qu'elle soit considérée comme une compagnie low-cost, Jin Air propose par défaut un bagage en soute de 15kg dans son tarif le plus bas. Je n'ai pas non plus constaté de fluctuation importante dans le prix des billets (toujours entre $80 et $100 entre 3 mois et la veille du départ).
Seul petit bémol dans tout ce process bien huilé : l'impossibilité de réaliser l'OLCI et de choisir ma place à bord

Aéroport international de Gimhae - Busan
Après une dernière matinée en Corée, il est l'heure de quitter ce pays que j'ai vraiment adoré.
Depuis la gare centrale de Busan, le plus simple est de rejoindre l'aéroport en taxi en une petite demi-heure, et pour une dizaine d'euros (les taxis sont bon marché en Corée).

L'aéroport est plutôt désert en ce début d'après-midi


En revanche, il y a un peu d'attente aux comptoirs Jin Air, mais rien d'extraordinaire : de nombreux comptoirs sont ouverts


Une fois au comptoir, de nombreuses formalités sont à remplir car ayant pris un aller simple chez eux, il est nécessaire de prouver que je compte quitter le Japon et rentrer en Europe (billets pour sortir du Japon, mes billets AF, hotels…). Tout se passe avec le sourire et un très bon anglais de la part de l'agent.
Il s'excuse ensuite en m'annonçant que mon siège se trouve à l'arrière de l'avion : ça ne me dérange pas du tout, et en plus j'ai un hublot, mais il insiste pour s'excuser.
Dernière étape à réaliser une fois mon bagage envoyé en soute : il me faut passer par le comptoir ticketing de la compagnie pour recevoir un tampon sur ma BP : étrange. On me donne également une fiche cartonnée pour attacher mon reçu bagage.

En tout cas, on retrouve les codes de Corée, où tout est indiqué partout, c'est précis.


J'adore les poubelles de l'aéroport qui ressemblent à des valises

La PIF est passée en quelques minutes. Pour la PAF, des portiques automatiques sont mis à disposition. Là aussi, le passage est très rapide. Juste derrière, la classique zone Duty-Free. Un Beer Bar est situé à l'étage.


L'aéroport est assez rempli en zone d'embarquement : peu de place assises sont disponibles, mais dans le fond c'est plus clairsemé


Le Terminal est tout en longueur, et au fond, une zone un peu plus calme est disponible pour s'installer.


Même les Photo Spot sont délimités à l'aéroport

Sky Hub Lounge
Avec Priority Pass, j'ai un accès à deux lounges de PUS. Mon choix se porte sur le SkyHub. L'accueil au comptoir est à l'image de la Corée : bienveillant et souriant

Le salon n'est pas très grand (une trentaine de places assises)

En revanche le buffet est très complet avec une multitude de choix solides comme liquides.



Je m'installe dans un coin tranquille qui donne sur le terminal. Bémol pour le salon : il ne possède pas de toilettes, il faut sortir dans le terminal.


L'embarquement
A l'heure prévue, notre vol est appelé pour l'embarquement

Evidemment, les priorités seront parfaitement respectées et une seule file d'attente uniforme se constitue dans le hall

Le personnel de l'aéroport passe le long de la file pour demander aux pax de se ranger deux par deux, comme à l'école.


La file avance de manière fluide et continue : bien qu'au fond de la file, je me retrouve en quelques minutes dans la passerelle

L'avion : 737-800 (HL7757)
Informations sur l'avion
- Immatriculation : HL7757
- Type : Boeing 737-8GQ
- MSN : 35790:2119
- Mise en service : décembre 2006 (18.5 ans)
- Configuration : 189 Y (3-3-3)
Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 1h30
- Durée de vol effective : 1h16
- Délai à l'arrivée : + 3 min
- Distance : 583 km
- Altitude de croisière : 23.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 18L / 24L

On voit bien la numérotation particulière des rangées, très fréquente en Asie avec un début de numérotation à 28.
Le vol d'aujourd'hui s'annonce très scénique !

L'accueil en porte est souriant et avenant. La cabine accuse son âge avancé mais les vieux sièges ont au moins un côté moelleux confort

Le nom de la compagnie est "gravé" sur les têtières

Bien que le siège soit effectivement confortable, la place pour les jambes est terrible !


Pour ne rien arranger, la pochette avant est sacrément remplie : on y trouve d'abord la fiche de sécurité



Un sachet confort

Le magazine de bord, ainsi qu'une fiche explicative pour passer pré-commande


Au niveau du prix des consommations, on est plutôt correct (certains produits, notamment les alcools ne sont indiqués qu'en dollars et non en wons. A noter le taux de conversion très défavorable pour le dollar avec $1 pour W1000 alors qu'on se situe plutôt à $1 pour W1355 aujourd'hui.


Dernier tour de la cabine avant le départ : de nombreux signes de rafistolage sont présents.

Repoussage, roulage et décollage
L'équipage termine scrupuleusement les vérifications de sécurité en cabine, toujours avec pédagogie et sourire.
Ils en profitent pour distribuer les formulaires d'immigration au Japon (ils feront de nombreux passages en cabine durant le vol au cas où quelqu'un l'aurait oublié, notamment auprès des touristes). L'équipage prête également des stylos JinAir pour compléter les fiches.
Je prends le formulaire pour la photo, mais il m'est inutile : j'ai déjà complété l'e-arrival card et obtenu mon QR Code.

Le repoussage débute avec quelques minutes de retard


L'équipage passe une nième fois vérifier la cabine, rajoute des consignes de sécurité supplémentaires notamment vis-à-vis des batteries (on connait les récents incidents de combustion en Corée).
Il est également demandé de ne pas photographier les installations de l'aéroport, certaines étant militaires.
Nous nous retrouvons donc rapidement au seuil de piste, avec un départ imminent


Dernier coup d'œil sur les nombreuses barres d'immeubles de Busan

Une fois libéré, l'équipage continue son marathon en cabine avec les propositions de BoB, de Duty-Free, de fiche d'immigration etc.
Après une demi-heure de vol, notre premier contact avec l'île nippone : le ville de Izumo avec un peu plus loin les rives du Lac Shinji


Après la traversée de la région montagneuse du Chugoku, nous arrivons au niveau d'Okinawa et sa région de près de 150 îles.


Nous passons maintenant à la région suivante : Shikoku avec ses magnifiques montagnes


Encore quelques virages pour réguler le trafic et nous pénétrons dans la Baie d'Osaka. Il nous faudra faire le tour complet en passant au large de KIX, l'impressionnant aéroport construit sur une île artificielle.


Après un demi-tour au niveau du site de l'Expo Universelle, nous arrivons enfin au Japon


Belle brochette de dérives, avec Air Canada qui joue les intrus parmi les compagnies asiatiques.

Nous sommes accueillis par les casques blancs

Mon siège me permet de surveiller la fameuse délicatesse du déchargement bagage au Japon.

Le débarquement s'effectue dans le calme et l'ordre : personne debout, départ rangée par rangée. A la sortie de l'avion, l'équipage nous souhaite un bon séjour.
Aéroport international du Kansai

Dernier regard sur notre bel avion, avec sa livrée verte

Un peu plus loin dans le terminal, une zone dédiée avec des bornes permet de valider les informations de sa e-arrival card en obtenant une lettre de zone pour le passage des contrôles. En fonction de votre situation, vous serez soit A, B, C ou D

La suite se passe de l'autre côté du terminal en empruntant la navette


Le passage à la PAF est un peu long, il y a beaucoup de monde et les files pas toujours évidentes à identifier.
Une fois dans la zone de récupération des bagages, nos valises sont déjà présentes sur les tapis. Il faudra une nouvelle fois user de nos zones pour passer les derniers contrôles.

En une quarantaine de minutes, me voici à l'extérieur du Terminal pour prendre un Limousine Bus et rejoindre Umeda après une bonne heure de route.

Retour sur les timings de ce vol qui s'est avéré efficace, bien que peu confortable.

Merci Vincent pour ce FR
Il y a du choix en compagnie aérienne en Corée, et JinAir est original.
Je comprends mieux l’impossibilité de faire le Check in en ligne sans billet retour.
À bord c’est du LCC en mode serré.
Bonus en mode randonnée, cela permet d’avoir de bien belles vues.
À bientôt
Merci Vincent pour cette suite
Salon bien que petit semble agréable
Le pitch est à revoir, mais le confort du siège de cette ancienne cabine fera l'affaire pour ce vol
Belle aménagement pour cette balade le long du littoral
A bientôt
Philippe
Un peu d'originalité avec cette low-cost coréenne. La livrée est sympa.
A bord c'est low-cost classique mais le billet de base avec bagage en soute et le service au sol est plus classique que low-cost.
Merci pour ce FR et le joli bonus