Avis du vol entre Rome et Paris en classe Affaires avec Air France

C'est parti pour le retour à Paris après une journée bien remplie.

Dans ce genre de rotation sur une journée, le retour en J apporte son supplément d'agrément mais ayant un billet full Y, il faut compter sur les upgrades (en somme jouer à la roulette).
A la loterie du jour (ou plutôt la veille, le dimanche) de l'OLCI, il restait 4 places en J. 
L'upgrade m'est proposé à 85 € ou 12100 miles ce que je trouve acceptable.
Je sais qu'en lisant cela, Gben me rappellera à raison, qu'il y a probablement mieux à faire avec ces miles et notamment des upgrades J LC. "Malheureusement" pour moi, le LC est souvent synonyme de vol en 77W COI avec une cabine J riquiqui de 14 places : les upgrades sont alors soit inexistantes, soit à des prix délirants.
Donc sus à l'approche écureuil, all in sur les upgrades europe !

FCO

Le retour à FCO se fait comme il se doit en transport puisque dans le cas présent, c'est top convenient (toute les 15 min) et pas (trop) cher : 14 euros. 
A noter cependant l'annulation du train précédent ce qui conduira après cette photo à un train plein comme un oeuf.
Petite lumière qui s'allume pour dire qu'à FCO, il ne faut pas trop jouer avec le feu.
Ce train nous permet d'avoir une grosse heure de marge à FCO.
Le trajet dure 30 min environ.  

Dehors c'est grand beau.
Hier, la météo annonçait des orages, pourvu qu'ils soient dans l'erreur.

A l'arrivée, c'est un déferlement de pax.
Entre la gare et notre terminal 2, il y a un petit bout à marcher.
Raison de plus pour ne pas être juste car le sprint devient alors conséquent. 

Mais pour nous, in fine, c'est grand confort, 1h30 avant le décollage.
Pas besoin de courir.

Airside et embarquement

En dépit de la foule sortant du train, les choses se diluent vite.
Le PIF sera passé en un éclair.

Bref stop en boutique pour ramener un peu d'Italie à la maison. 
Le choix coté gastronomie y sera étonnamment limité je trouve. 

On connait le maître du lieu.
Vous noterez à l’arrière plan l'AF précédent.
Définitivement, on ne l'aurait pas eu celui là. 

Une petite déambulation est lancée pour se poser dans le food court le temps d'un verre.

17h45, direction la porte.
Notre AF du jour est bien arrivé.
Cette brochette de dérive est plutôt variée ! 

Son ID relevée pendant son vol aller.

Le temps d'arriver à l'avion, quelques statues vous saluent.

Notre 319 sous son meilleur profil.

17h50, l'embarquement est lancé. 
Dans le jet bridge, le voisin orange se dévoile de tout son long. 

Instant porte !

Cabine et vol

Le siège du jour.
Normalement j'étais au 3A mais un sympathique couple de voyageurs séparés a demandé en amont à être remis ensemble.
Le sujet a été vu avec la CC et on m'explique donc la situation à mon arrivée.
No worry, hublot pour hublot, je ne suis point impacté et cela fait 2 heureux et soulagés. 
Sinon, ici, on a droit à la "vraie" cabine europe et non les planches à pain de la navette. 

Les dessous sont plus présentables qu'à l'aller.

Le hublot n'est pas nickel, mais on est bien quand même.

A 18h15, l'embarquement est fini, et la J complète (donc 4 upgrades possiblement).
Le captain annonce un petit risque d'orage sur le parcours et une mise en route dans…. 15 min.
Fermeture porte à 18h17, et conformément à l'annonce, 10 min plus tard, retrait passerelle et push. 
Nous atteindrons le seuil de piste 25 à 18h45, après avoir croisé BA en pleine action. 

Allez, go captain !
Le taxi survolé sera particulièrement aux couleurs chinoises avec un survol de Air China et de China Eastern !

Mais Rome, c'est aussi la mer car en quelques secondes, la grande bleue s'offre à nous également !

Usb ok (j'en avais besoin d'ailleurs) mais pour le wifi, je n'ai pas trop eu le temps de m'en inquiéter.
Tout d'abord parce que le service démarre fissa, à 19h. 
Ce menu, bien que froid, est appréciable ce soir.
Pas de petite carte donc on déduit le menu mais celui-ci reste plutôt lisible au regarde de l’assiette.  

En dézoomant, on constate l'arrivée du pain et des boissons.

Peu après, une boisson chaude et une petite liqueur pour se donner du courage et ouvrir le PC.
On est loin d'un vrai bureau et de l'espace J sur un siège de LC, mais on peut raisonnablement s'avancer en bénéficiant de l'espace d'à côté.  

De fait, une fois occupé, le vol file à vitesse grand V et c'est Paris qui approche déjà.
Enfin, ici, ce n'est pas très net me direz vous. 

20h13, annonce atterrissage.
Et pour Paris, là, c'est beaucoup plus évident !

Au final, je pensais qu'après avoir passé Paris, on ferait rapidement demi tour mais non !
Et j'ai raté une photo de Versailles vu du ciel magique… Comment ?
je me penche pour voir car on ne tourne toujours pas, je me demande pourquoi et paf, surprise, Versailles, précipitation, photo ratée.

Plutôt que le château et ses merveilles, je vous mets donc après le virage, la centrale de Porcheville en déconstruction depuis un moment mais toujours bien reconnaissable.

On approche des vues plus classiques de CDG, idem pour la météo.

20h34, le train est descendu, nous sommes en finale.
Toucher en douceur à 20h37 suivi d'un freinage plutôt ferme. 

Ok, il fait froid, c'est nuageux, mais c'est beau quand même non ?

Moins de 10 minutes de taxi nous attendent pour rejoindre la porte.
On se posera à coté d'un 220 tout frais arrivé de HEL et en partance pour GVA. 

Il est à peine 20h50 que me voilà dans la passerelle.

Nous avons un petit quart d'heure de retard qui me coûtera la possibilité d'activer l'option RER (travaux) et la fermeture de l'A1 (encore travaux).
Mais qu'importe, le trajet Uber sera des plus agréable avec un chauffeur particulièrement sympathique.
Cela conclura une belle et longue journée.