Bonjour à tous,
Je reprends le fil de mon dernier routing asiatique, voyage effectué en totalité avec Saintpiev, et en partie avec Michelg et Madame.
Les parents de Sylvestre nous ont quittés à Hanoi, nous les retrouverons à Krabi quelques jours plus tard…
Je tenais absolument à visiter Luang Prabang et sa région, après avoir lu les récits de SkyteamCHC et Nicobcn, l'ami Patrick n'ayant jamais mis les pieds en Asie auparavant m'a suivi les yeux fermés, et nous n'avons pas été déçu, Luang Prabang a été le moment le plus probant du voyage.
Après un somptueux mais trop court séjour au Laos, il est l'heure de quitter le Sofitel pour se diriger vers le sud de la Thaïlande, avec un transit de quelques heures à Bangkok.
Suivez le guide…
Enchainement de vols
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- 6PG942 - Economique - Luang Prabang - Bangkok Airbus A319
LPQ landside
Après une vingtaine de minutes de trajet, le van réservé à l'avance nous dépose devant le modeste mais joli terminal de l'aéroport de Luang Prabang.

Avé Madame la tour de contrôle !

Nous accédons facilement dans le hall du terminal, sur la gauche on trouve des boutiques, la sortie se situe au fond du hall.

Un petit café a pris ses quartiers sur la droite près de l'entrée.

Devant les comptoirs les files se remplissent, mon compagnon de voyage prend place dans la 3ème colonne, ( par bonheur il n'y enavait pas une 5ème… )

Je lui indique que celle la plus à droite est libre, il enregistre sans problème sa valise en premier. Arrive mon tour, l'employée zélée me cherche des poux dans la tête, en prétextant que mon passeport est légèrement déchirée au niveau de la reliure, elle fait appel à un sympathique superviseur plus gêné qu'autre chose, il m'explique avec le sourire que la demoiselle va me remettre une sorte d'attestation jaune, indiquant ce qu'elle a constatée. ah bon !? Finalement la formalité prendra une bonne dizaine de minutes… Ma valise est étiquetée de bout en bout.

Nous constatons que le vol est assuré par la compagnie française Amélia, cocorico.

Aucun souci pour passer la PAF, ( le PAFmen ne me demande absolument rien ), et le PIF ou la fluidité est parfaite.

LPQ landside
Après la fouille, nous entrons directement dans une salle d'attente peu peuplée.

Quelques échoppes et un café dans son jus proposent une offre sommaire.

Le FIDS est loin d'être rempli, un vol pour Borkeo, ( à ne pas confondre avec Bornéo ! ), est en court d'embarquement, cette région est située à l'extrême nord du pays.



Tiens ! un Friste en plein boulot, ( l'homme au chapeau ), à gauche une supérette étale ses produits tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de la boutique.


Il y a même un lounge, mais ce dernier semble clos depuis belle lurette…

Notre porte d'embarquement est située sur la mezzanine. L'escalier mécanique est pratique pour y accéder. Les boutiques dans le hall permettent de faire quelques emplettes avant le voyage, de nombreux sièges sont disponibles en attendant l'heure d'embarquement.


Comme nous ne sommes pas en retard, nous déambulons dans l'aérogare très lumineuse.

Allons voir s'il est possible de squatter le lounge…

Celui-ci est réservé a la compagnie nationale Lao Airlines, pas moyen d'y accéder.

Celui-ci ne reçoit pas les heureux détenteurs de la carte Priority Pass, tant pis !

Les sanitaires se trouve tout proche des salons, l'endroit est très propre.


Direction l'opposé du terminal, une boutique ultra moderne ne vend que du tabac et quelques alcools locaux.

Après une visite rapide et sans grand intérêt dans un dernier magasin situé sur une mezzanine, nous décidons de nous poser sur un siège en attendant l'appel.

Les grandes baies vitrées offrent une belle vue sur le tarmac et les montagnes environnantes.

Le sésame du jour, voyez vous une quelconque déchirure sur le passeport ?

Voilà notre coucou qui arrive !



Nous patientons assis encore quelques minutes avant de nous diriger vers la porte.

L'embarquement
Contrairement à ce que l'on constate sur cette photo, le vol sera bien chargé.

Aucune priorité n'est respectée, nous pénétrons dans la passerelle en attendant notre tour, le finger est aveugle et brille de mille feux.

Fuselage shoot et instant porte.


La vie à Bord
L'accueil par la Cheffe de Cabine française est très cordial, nous échangeons quelques mots mais elle n'a pas le temps de s'éterniser, la foule commence à déferler dans l'avion, et je n'ai nullement l'envie de me faire piétiné. Je prends place devant le rideau.

Enfer et damnation ! Le pas(setonchemin), de ce Preferred Seat est ridicule pour mes longues gambettes.

J'aurais eu plus de place assis sur le fauteuil de devant !

Seule la fiche sécurité siglée Amélia fait partie de la littérature de bord, les autres documents sont siglés PG.


Mon ami plus petit que Bibi n'est pas trop dérangé par le legroom, d'ailleurs il est entrain d'en constater la preuve ! Un mot sur la personne assise derrière Patrick, ce Monsieur est sale et souffre visiblement de troubles du comportement, Saintpiev aura d'ailleurs une altercation avec lui juste avant l'atterrissage, je reviendrais plus tard sur cet incident…

Mais reprenons la liste de l'armement, ici le sac vomito.

La fiche sécurité Amelia


In Flight magazine Bangkok Airways

Comment voyager léger en casant judicieusement ses affaires.

Le journal papier PG

Avec la route du jour.

( Cette photo a été prise durant la croisière ), elle montre le débattement important du dossier du siège.

Le CDB prend la parole en anglais avec un fort accent français, nous devrions rejoindre Bangkok après 1h30 passé au dessus des nuages, nous repoussons à l'heure.

Les démonstration de sécurités sont assurés par la deuxième hôtesses française, celle-ci est moins sympa que la Cheffe de Cabine.

Le taxi vers la piste d'envol est réalisé à allure soutenue.

Alignement sur la 23.


C'est parti ! Bye, bye Luang Prabang, je reviendrais…


Les faubourg de cette charmante ville.


La montée en lacet est lente.

Traversée de la couche nuageuse.


J'en profite pour montrer les villes desservies par PG, Malé, Hong-Kong et Singapour sont les destinations les plus longues de la compagnie.

Nous atteignons l'altitude de croisière.

A table !
C'est à ce moment que le service débute, un plateau est apporté à chaque passager. Si l'on est difficile et que l'on a oublié ce qu'on nous distribue sur les segments européens, je dirais qu'il manque une entrée.

Nous avons chacun un triplet de siège à disposition, nous trinquons au vin rouge à défaut de Champagne !

Les couverts sont en métal.

Le plateau après avoir ôté les opercules.

Poulet et riz, l'ensemble est appétissant.

La pâtisserie est sucrée mais étant très gourmand, je n'en laisserait pas une miette.

Un service de boissons chaudes, thé ou café est proposé après le repas. Le café s'avère buvable.

Survol de la région de Chiang Mai…

… Suivie de l'immense plaine centrale, le voyage se déroule tranquillement.



Descente et atterrissage
L'approche vers BKK se distingue par ses nuages de pollution.


Il ne s'agit pas ici d'un survol, " le long des golfes clairs", mais plutôt " du golf brumeux".

Cependant nous survolerons la mer, avant un virage à 180°…

… Qui permet de nous aligner sur la piste.



Nous y sommes presque ! C'est à ce moment que Patrick est pris à parti par le passager portant un maillot aux couleurs du Brésil, ce dernier marcherait tout seul tellement il est sale…

Cet A320 de TG attends que nous touchons le sol avant de pénétrer sur la piste.

Un Airbus A320 de Vietjet le suit…

Le terminal caractéristique et reconnaissable de BKK, avec sa tour qui fût pendant quelques années la plus haute des tours de contrôle d'Asie.

Le roulage est court, nous stoppons au large de la jetée, synonyme de débarquement via paxbus.

Débarquement
La sortie sur le tarmac est ponctué par les au revoir enjoués de la CDC, dernier regard sur le beau destrier avant de m'engouffrer dans le véhicule.

Nous évitons de nous installer près du papy récalcitrant, parce que non seulement ses vêtements sont crades, mais il emboucane le fauve, le truc qui me ferait vomir.

Heureusement le trajet ne prend que quelques minutes, la meute est lâchée dans les entrailles du terminal.

L'avantage lorsque l'on est en transit à BKK, suivant un vol international et vers une destination domestique, est qu'on a pas besoin de passer l'immigration "principale", à moins d'avoir à récupérer son bagage pour le ré enregistré ensuite !

L'escale est longue et nous avons largement le temps de passer la Police aux frontière et le PIF dédiés aux vols domestiques, c'est en marchant d'un pas lent tout en discutant, que nous arpentons la longue jetée de BKK…

La suite au prochain épisode. Merci de m'avoir lu, à bientôt.
Merci beaucoup pour ce FR.
Très drôle de voyager sur une compagnie française pour un vol intra asiatique!
CDC très bien, dommage pour les autres PNC.
Un catering complet, bravo !
Bons vols !
Merci pour la lecture et le commentaire.
Oui, c'est étonnant de voyager à bord d'un avion battanr pavillon français, avec un équipage tricolore à 1000 lieues de son port d'attache.
.la CDC était cool en effet, les autres PNXC plus réservé.
Le catering était top un vol transfrontalier court.
A bientôt !