Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle série qui prendra cette fois la direction de la Corée du Sud et du Japon pour s'échapper un temps du quotidien et fêter par la même occasion la découverte de mon 100ème pays !
Vous trouverez à la fin de chacun des FR un bonus détaillé comme à chaque fois.
Pour ce qui est de la construction de ce routing et toutes les modifications ayant eu lieu entre temps, je vous laisse le soin de consulter le 1er FR de la série (l'occasion de découvrir son bonus si d'aventure vous l'ayez loupé).
L'itinéraire final de ce routing sera donc le suivant :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4MM709 - Economie - Osaka → Séoul - Airbus A320neo
- 5AF267 - Affaires - Séoul → Paris - Airbus A350-900
- 6AF7368 - Affaires - Paris → Lyon - Airbus A321
Comme pour la réservation du vol précédent, l'usage du site internet est efficace et aucun soucis pour payer avec une carte bancaire française.
Le 1er tarif Light ne propose pas de bagage en soute, j'opte donc pour le tarif Standard qui permet d'avoir une place en issue de secours, l'embarquement prioritaire et 1 valise, pour une dizaine d'euros de supplément.
En revanche, Peach ne propose aucun enregistrement en ligne. Pas grave dans mon cas, j'ai pu choisir mon siège lors de l'achat du billet.
Aéroport du Kansai
Avec une météo exécrable en ce dernier jour japonais, je passe ma matinée dans un Starbucks pour préparer un peu mon retour au travail.
Un train express circule toutes les 30 minutes entre Kyoto et KIX, mais ça, c'est la théorie… Avec mon pass, j'avais réservé celui de 14h00. J'arrive en avance à la gare, le train de 13h30 est à quai et le prochain est indiqué…. à 17h00 !
Je retourne chercher des informations. une agente usera de Google Translate pour me faire comprendre qu'en raison de la météo, la ligne pour l'aéroport est coupée et que les trains sont tous supprimés ou très fortement retardés. Si je suis pressé, je peux courir pour attraper le train de 13h30 qui sera le dernier à partir, mais pas sûr qu'il arrivera à destination.
Après un sprint, j'embarque juste avant le départ du train. Normalement, le trajet vers KIX dure 1h20 depuis Kyoto. Après de nombreux arrêts, nous atteignons enfin le pont qui relie l'île artificielle où se situe l'aéroport, après 3h00 de trajet !


Nous débarquons enfin à la gare de KIX. Je vous laisse imaginer la confusion qui y règne : le respect et la rigueur japonaise volent en éclat au profit des sprinteurs ayant raté leur avion.

Pour ma part, j'avais énormément de marge avec mon avion partant à 18h15 donc je prends mon temps et laisse passer les voyageurs paniqués.

Seules JejuAir et Peach opèrent depuis le Terminal 2 : dommage, tous les salons PriorityPass sont situés au Terminal 1. Direction l'AeroPlaza pour prendre une navette en bus reliant le T2

Les indications sont claires

Un bus vient de quitter le quai devant moi, à nouveau je ne me presse pas : le suivant arrive déjà

Après 5 bonnes minutes de route, nous débarquons au Terminal 2

L'intérieur du terminal/hangar est vraiment austère

Il existe 3 files chez Peach : une pour chaque vol en partance. La file pour mon vol est quasiment vide car il est le prochain à partir. Les autres doivent encore attendre avant d'accéder au check-in.

Passage obligatoire aux bornes libre service afin de récupérer la BoardingPass au format ticket de caisse. La dépose du bagage est ensuite rapidement expédiée (moins de 10 minutes au total).

La PIF est ensuite rapidement passée avant de traverser le DutyFree

15 minutes après ma descente du bus, je me retrouve airside. Le bâtiment ne fait vraiment pas rêver avec un plafond bas et aucune ouverture vers l'extérieur.

L'accès aux portes d'embarquement s'effectue derrière ces portes closes. Les portes A sont réservées à Peach.

Point de salon dans ce terminal, mais une zone à l'écart est disponible et semble plutôt confortable pour s'installer. S'il vous reste quelques yens, vous pouvez craquer pour un Gacha dans le fond.

Embarquement
A l'heure prévue, l'embarquement est lancé aux portes A avec priorité aux familles. Ensuite, ce sont les passagers en issue de secours : direction donc les couloirs austères et vides pour rejoindre en autonomie la porte 86.


Après un rapide contrôle des BP, nous pouvons passer à l'extérieur.


La livrée me rappelle la défunte WOW Air

L'avion : A320neo (JA-205P)
Informations sur l'avion
- Immatriculation : JA205P
- Type : Airbus A320-251N
- MSN : 10411
- Mise en service : avril 2022 (4.0 ans)
- Configuration : 188 Y (3-3)
Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 1h55
- Durée de vol effective : 1h32
- Délai à l'arrivée : + 11 min
- Distance : 862 km
- Altitude de croisière : 32.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 24R / 34L


L'accueil en porte par la cheffe est souriant, elle nous souhaite la bienvenue à bord.
On retrouve une cabine avec les sièges Recaro. Les tons violets sont reportés sur les ceintures.

L'espace en issue de secours est bien sûr généreux mais pour les autres rangs, c'est la soupe à la grimace.



Les accoudoirs en issue de secours sont supprimés des sièges

On trouve dans la pochette avant toute la littérature de bord


Le magazine de bord et la carte du BoB


Dehors l'avion est presque prêt

L'embarquement est désormais terminé. L'avion ne sera pas complètement rempli ce soir. La double rangée en issue de secours est d'ailleurs libre. Je pensais qu'il fallait obligatoirement 1 personne sur ces triplets pour ouvrir la trappe en cas d'évacuation.

D'autres avions Peach sont en stationnement au large

Durant les consignes de sécurité, réalisées par l'équipage, de nombreuses informations complémentaires sont présentées le long de la cabine à l'aide de fiches plastifiées.
Repoussage, roulage et décollage
Comme il est de tradition au Japon, nous sommes salués pour notre départ


Nous sommes maintenant dans la longue file d'attente pour le départ

Une petite dizaine de minutes plus tard, nous voila alignés et prêts au décollage


Une fois au-dessus de la couche nuageuse, pas grand chose à signaler sur le vol, hormis de belles vues sur le coucher de soleil


L'équipage passera plusieurs fois dans les allées pour distribuer les fiches d'immigration et des stylos Peach, ainsi que pour le BoB et DutyFree.
Approche et atterrissage
Nous entamons rapidement notre descente sur ICN avec une approche directe par le sud. L'équipage s'occupe de vérifier une dernière fois la cabine et de répéter les consignes en cas d'évacuation.


Le posé sera réalisé avec un léger retard, au milieu d'un brouillard assez épais. Quelques minutes de taxi plus tard, nous voilà en porte pour le débarquement. Débarquement bien entendu très discipliné.

Aéroport Séoul Incheon
Après un dernier aurevoir à notre équipage, direction l'immigration par une longue marche le long des couloirs, certains plus jolis que d'autres.



Quoiqu'il en soit, les indications sont claires et modernes par endroits.

Le passage de l'immigration sera en revanche très long, contrairement à mon arrivée : comptez 50 minutes entre ma descente de l'avion et les tapis à bagages.
Les valises seront évidemment déjà présentes et retirées des tapis

Il ne me reste plus qu'à commander un taxi dans la zone dédiée pour me rentre à mon hôtel non loin de là.

Merci pour ce FR
C'est toute le paradoxe du Japon, champion toutes catégories de l'organisation et de l'efficacité, bon dernier de la classe dès lors qu'il s'agit d'improviser. En gros, tout le contraire de la France (ou presque)
Je ne connaissais pas KIX sous cet aspect
Incontournable !
On dirait les couloirs des sous-sols de l'hôpital Bégin.
Déjà en éco sur une légacy au Japon c'est l'enfer, alors une low cost ....
A chaque fois, je pense aux Playmobil (sans que ça ne soit péjoratif bien sûr)
Ca n'est pas un cliché. J'ai passé 47 semaines par an en Allemagne (Düsseldorf, Köln, Berlin, Hambourg, München) pendant 4 ans et la saucisse et la bière ce sont des religions. Au KDW à Berlin il y a même un demi étage dédié aux saucisses avec 1200 sortes différentes et un bar de dégustation. Il y a même un musée de la saucisse au curry : https://currywurstmuseum.com/ (toujours à Berlin) qui était à deux pas de l'hôtel Mercure où je séjournais parfois. Elle est tellement célèbre qu'elle a même sa chanson (Herbert Grönemeyer, 1982). Toute ma jeunesse à Hambourg ! (avec les fameux Schnell Imbiss). Et en plus, les saucisses sont vraiment bonnes.
Bons vols,