Avis du vol entre Brussels et Lyon en classe Premium Eco avec Brussels Airlines

Retour vers Lyon en ce dimanche soir de début d'été, utilisation des transports en commun, le train est à mon avis le meilleur moyen pour relier le centre ville à l'aéroport de Zaventem.

Le tableau des départs, le vol est prévu à l'heure, enregistrement au comptoir business ou l'agent est ma foi bien aimable, une hôtesse d'accueil aiguille les passagers

Direction le terminal A et le PIF avec passage au coupe file, mais il n'y a pas vraiment de monde aux autres accès, passage au pas de charge

Longue marche dans les couloirs, heureusement les tapis roulant facilitent les choses

Le salon brussels Airlines est situé juste à côté de la porte A37, ( voici l'explication à mon erreur, voir FR précédent)
C'est un lounge de dépannage, puisque le vrai est en rénovation. Première constatation : Il est blindé, seconde : La télé diffuse en direct le match de coupe du monde Suisse-Equateur, 2-1 pour la Nati, c'est Numéro_2 qui doit être content.
Pas grand choix de boissons soft, par contre la bière coule à flot tout comme le… Potage aux asperge délicieux, quelques sandwichs ou je cherche encore le jambon, les vins et alcools sont posés dans un coin, sur le bord d'une table, les misérables, ils ont osés…

Disposition du mobilier

L'endroit ou l'on souhaite envoyer les mauvais arbitres… C'est propre

L'ambiance retombe après la victoire sur le fil de nos amis helvètes, je prends le chemin de la porte d'embarquement, qui ce fera par bus, pas beaucoup de passage sur le tarmac, dommage pour le spotting, seul un malheureux B757 de DHL passe

Embarquement dans le bus à l'heure, puis attente 25 minutes le temps que les PAX en transit arrivent au compte goutte, ça commence à sentir le retard !

Après avoir visité l'aéroport, lol, le bus s'immobilise et le véhicule se vide, mon bagage à main sera placé comme d'autres, en soute. A ce moment je me dis que je le récupérerait à la descente de l'avion, comme d'hab.

Il est beau mon ARJ, il est beau!

Je rentre dans la cabine le dernier, du moins je le crois… Voici, ma place en 3F, j'étais juste devant à l'aller.

Nous avons déjà 20 minutes de bourre, et un car de PAX se précipite quelques minutes après mon installation, d'ou les bagages chargés à la va vite, comme tout va bien, la chef de cabine n'arrive pas à fermer la porte! C'est le CDB un grand gaillard chauve qui débloque la situation, ce n'est pas une histoire Belge, mais une réelle carabistouille.

Finalement, c'est avec une demi heure de retard que les moteurs sont lancés, à droite un des nombreux ARJ de la compagnie.
Nous sommes 5ème au décollage, ah bon? Avec une belle vue sur la tour, c'est la piste 25 R qui est en service ce soir, à noter que le commandant c'est adressé en Anglais aux PAX, comme lors du vol aller.

Un B747F de SQ

Ciel moutonneux durant le trajet, le crépuscule se dessine.

Porte gobelet rétractable dans la tablette

Service, aimable mais sans plus, par contre la PNC me gâte en remplissant les verres : Cabernet-Sauvignon et eau gazeuse citron tranche, le sandwich est le même que celui proposé à l'aller, rien de transcendant mais la roquette donne ce goût si caractéristique, enfin les traditionnelles chocolats, ça j'aime…

Arrivée à LYS, la nuit est tombée et surprise l'avion se stationne au contact, ce qui signifie que les bagages cabines déposés au pied de la machine seront récupérable sur le tapis, et ça je n'apprécie pas vraiment. A Lyon, la livraison des bagages est longue et ce soir un seul tapis est activé. Je poireaute 15' et évidemment ma valise arrive à la fin, grrrrrrrrr…
Bonus spécial musée de l'air, avec une section aviation civile et un espace dédié à la défunte SABENA et aux autres compagnies Belges disparues. Une fondue Belge offerte à ceux qui identifieront ces vieux oiseaux de fer

Menu de gala et vaisselle du temps de la splendeur de la SABENA

Trousse de toilette avec un kit de rasage complet, jeu d'échec, (pas bête!), sac, et BD de Boule et Bill pour les enfants axée sur le fonctionnement de la compagnie, ludique, ces bouquins sont en vente à la boutique du musée…

Il y a même un éclaté du Concorde aux couleurs de la compagnie nationale, un doux rêve semble t'il et le fleuron de la flotte dans les années 70, le B747.

Maquettes des compagnies soeur, affiliées, de près ou de loin à la SABENA, la majorité à disparue, snif!

Et pour terminer ce voyage dans le temps, deux reconstitutions d'un tarmac dans les années 60