Bonjour, Je vous propose de m'accompagner une nouvelle fois de "l'Île intense" à "l'Île aux parfums" où si vous préférez, de Garance en Chido.
Toutefois, ce FR ne sera pas une navette de plus puisqu'il présente une exclusivité sur le site : le nouveau salon Air Austral. C'est la raison pour laquelle je sacrifie la chronologie de mon dernier routing et publie ce FR dès à présent.
Enchainement de vols
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- 4AF3253 - Economie - St Denis –> Dzaoudzi - Airbus A220-300
Arrivé le matin à 10h par le vol d'AF (le FR viendra), j'ai meublé les 6h d'attente à la Réunion par un déjeuner avec une amie et un petit tour dans le centre ville de St Denis où on ne voit pas une trace du passage de Garance.
Je passe toutefois par le check-in UU car AF n'a pas pu émettre à TLS la carte d'embarquement du vol UU. C'est aussi l'occasion de relier les bagages à ce BP.
Les formalités rapidement accomplies au comptoir Confort-Premium-Exclusive, je me dirige vers le premier étage.

Par ici les départs.

Je tente le cheminement Premium, pour la forme et n'y suis pas éligible. Pourtant je voyage sur un billet sur lequel je suis Sky Priority et je bénéficie du statut Exclusive chez Air Austral.
C'est sans conséquence vu le peu de monde à cette heure-ci.

Le bel écran n'est que partiellement fonctionnel.

PAF et PIF sont rapidement passés, deux postes de ce dernier étaient ouverts, et je me présente devant la porte du nouveau salon Air Austral.. Il occupe les lieux de l'ancien salon le Guétali destiné aux pax W, aux pax payants et aux encartés Capricorne Exclusive ne voyageant pas en Club

Il ne reste rien de l'ancien salon le Club Austral auquel j'avais fait mes adieux le 23 janvier.

Je pénètre dans le salon grâce au digicode inscrit sur mon BP.
Je ne sais au fond pas à quel titre je suis admis. Un Pax AF Platinum voyageant sur un billet AF avec un code-share UU ou un Capricorne Exclusive UU.
En effet, lorsque le RUN-DZA est opéré en A220, les pax AF arrivant à la Réunion en J poursuivent vers Mayotte en Y ; alors que les pax AF ayant voyagé en W poursuivent en W.
Pour tout vous dire, lorsque le segment RUN-DZA est opéré en B788, les Pax J poursuivent en J et les pax W en Y.
Pour en terminer avec cet aspect des choses, lorsque je me suis enregistré en ligne à ORY sur le site UU, j'ai préféré indiquer mon numéro Capricorne que mon numéro AF. Ce qui au passage n'a pas empêché de créditer miles et XP sur FB.
Si je ne vous ai pas perdus, nous pouvons continuer.
Personne à l'accueil. Pour info, le WIFI n'a fonctionné qu'au moment où j'ai quitté les lieux.

Le salon est composé de deux espaces à droite de la cloison, une série de sièges disposés dans un arc de cercle intérieur. Notez que chaque siège ne dispose pas de ses prises électriques / USB.
Dans l'arc de cercle extérieur, plus lumineux avec vue sur la salle d'attente, des îlots repas ou repos sont aménagés. La forte affluence ne m'a pas permis de photographier des espaces individuels avec tablette, propices au travail mais au dossier bien droit.

A gauche de l'accueil un couloir mène aux buffets : voyons ce que le nouveau salon Air Austral, qui accueille désormais tous les pax Club, payants ou Exclusive, les W n'étant plus invités, propose.
À droite, le solide, à gauche les liquides.

A gauche du couloir, les boissons : jus, eaux, sodas, café et plus loin alcools.

Alcools forts, plutôt cheap et vin rouge.

On note le retour du Champagne qui n'était plus proposé au Guétali.

Blancs et rosé dans le seau à glace.

Cette partie du buffet se termine par le réfrigérateur à produits laitiers et fromages et pâtisseries.

De l'autre côté, le solide.

Des bouchons, des crudités et deux chauffe-plats inutilisés.


Des restes de charcuterie, de gaspacho de tarte froide.

Très franchement, je suis déçu. Annoncé avec force tambours et trompettes, ce salon est certes agréable à l'oeil, cosy, mais lorsqu'il y a du monde, la promiscuité peut être pesante.
L'ambiance devient même désagréable lorsque de jeunes enfants, coincés de longues heures dans un espace restreint où il n'y a rien pour eux sont accompagnés de parents plus passionnés par leur téléphone respectif que par leurs rejetons.
De plus, il manque indubitablement des prises et le WIFI fait des siennes (mettons ce dernier aspect sur les défauts de jeunesse d'un salon ouvert le 25 avril.)
Je sais bien qu'à 15h30 il n'est peut être pas l'heure de déjeuner, mais des pax qui ont payé pour le salon, de mémoire une quarantaine d'euros, n'en ont certainement pas pour leur argent.
Enfin, quel déclassement pour les pax J habitués au salon Club Austral où des boissons et des amuse-bouche de qualité étaient servis à la place par un personnel attentionné dans une ambiance feutrée !
Offre peu qualitative, personnel très peu présent, buffets non réapprovisionnés et tables péniblement desservies, tout cela ne mérite pas la moyenne.
Je rejoins ma place et échangeons sur notre déception avec mon voisin habitué au salon disparu.

Terminons toutefois sur une note plus positive.
Contrairement au Guétali qui ne disposait pas de sanitaires intérieurs, le salon Air Austral en propose.
Deux cabines WC, genrées.

Deux lavabos, non genrés.

Une salle de douche PMR avec WC.

Elle est complété par un banc et un meuble pour ranger ses affaires au sec.

Cet espace est clairement un plus, mais un vrai moins pour les pax J. En effet, il existe désormais une douche pour 50 visiteurs du salon.
Jusqu'au 24 avril, il y avait 1 douche pour les 50 pax du Guétali mais aussi deux douches pour les invités du salon Club austral, au maximum une petite vingtaine si deux LC UU se chevauchaient.
Je me rends à l'étage inférieur avant l'appel des pax du salon. L'embarquement des pax occupant la moitié arrière de l'appareil touche à sa fin.

Nul doute c'est bien ici.


Fausse alerte : F-OLAV part pour TNR.

F-OTER nous attend au bout de la passerelle, là où je suis arrivé ce matin.

Nous approchons du but dans un aéroport toujours en travaux.

Instant Porte

Fuselage Shot.

En pénétrant dans l'appareil, je réalise que désormais 2 A220 sur 3 sont opérationnels. Plutôt une bonne nouvelle pour la compagnie et ses clients plutôt captifs sur les lignes MC Océan Indien.
Traversée de la cabine Confort.

Je rejoins mon siège 6A. L'espace pour les jambes est bon, mais c'est par contre étroit aux épaules.

Pour votre sécurité.


Nous repoussons à l'heure et prenons place derrière OLAV qui rejoint la Grande Île.

A-400M qui ne vient plus à Mayotte.

A gauche, OLAV ; Au fond, le 777 qui m'a amené quelques heures plus tôt et un des 777 UU.

Nous nous apprêtons à décoller.

Les chevaux sont lâchés.

Nous virons vers l'ouest.

Le soleil prend congé tôt alors que l'hiver austral approche et nous gratifie d'instants de grâce.

Voilà l'aérodrome dont nous venons de décoller.

Le littoral dyonisien.

La route à un milliard.

Le Port.

Le vol est complet.

Le service s'organise : le chariot est mis en place.

Eau, café, mélange salle et KitKat : c'est Byzance !

Certes, à cette heure de la journée, il n'y a guère besoin de plus et l'on pourrait même se contenter de boissons, mais le croisement des courbes prix / qualité du catering est inadmissible.

La peinture du réacteur s'écaille.

Voler au-dessus de cette mer de nuages avec cette lumière descendante est propice à la méditation.

La descente sur Mayotte est annoncée.

Soudain, le mont Choungui se dresse au-dessus des nuages.

Le voici, dominant le sud de Mayotte.

Les côtes déchiquetées de Mayotte.

Du Choungui au Bénard, point culminant de l'archipel.

Notre atterrissage est proche.


Le coucher de soleil incite à la rêverie. Depuis l'avion, Mayotte est magnifique. On en arrive sans peine à oublier la réalité qui nous attend sur le plancher des zébus.

Atterrissage en douceur, freinage de choc, le pilote ne doit pas avoir envie d'aller faire demi-tour dans la raquette opposée, et nous rejoignons au parking cet ATR Ewa en provenance de MJN.

Si nous brûlons la priorité aux pax de l'ATR à la PAF, ils obtiennent une immérité revanche sur les tapis… bagages.

Notons la précision et l'inutilité de l'information. En effet, ce ne sont pas les valises qui sont en approche mais notre avion… qui a déjà atterri puisque je prends la photo. En outre, quel intérêt pour le pax venant de débarquer d'un vol de savoir où il en est de son périple?

Des valises d'un vol précédent, UU, DZ ou KQ plus probablement, attendent leur propriétaire.
Des valises prioritaires UU de notre vol arrivent. Subitement, la livraison est stoppée et on voit les bagages du vol de Majunga tourner sur le tapis 2. Puis la livraison de nos bagages reprend.

Mes valises arrivent parmi les dernières. Cela fait un moment que les douanes ne contrôlent plus rien.
Mais reste encore à trouver un taxi. Et à 18h30, cela fait 40 minutes que nous avons atterri, les taxis sont rares et avec deux vols les pax nombreux et surchargés. Nous parvenons à nous faufiler dans un taxi et atteignons la barge que nous attendons 30 minutes. Ainsi, je mets les pieds sur Grande Terre plus de deux heures après l'atterrissage. Cela fait une moyenne de 2.5 km/h.

Merci de votre lecture et à bientôt !