Bonjour à tous,
Je vous invite à m'accompagner à Londres où j'ai décidé de me rendre et faire le tour des musées 21 ans après ma dernière visite. Après avoir, dans un premier temps, envisagé de m'y rendre directement depuis NBO, j'ai préféré partir de TLS où je devais me rendre de toute façon.
Après avoir consulté les diverses propositions des uns et des autres, il s'est avéré que BA offrait le meilleur compromis : un vol direct qui permet de ne pas perdre la journée de l'aller et du retour, et un tarif en J similaire à ceux d'AF-KLM en Y.
Rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4BA373 - Affaires - Toulouse –> Londres - Airbus A320
- 5
En provenance du Tarn, je laisse la voiture dans le parking du Radisson où je descendrai à mon retour et je marche jusqu'à l'aérogare.

N'ayant qu'une valise, je ne prends pas la peine de m'approcher des ascenseurs, toujours en nombre insuffisant, mais je prends à droite où se situent des escaliers mécaniques.

Une partie des vols de la journée.

Votre texte…Le mien est bien là.

Je me mets à la file car l'enregistrement n'est pas encore ouvert.

La file Y est déjà très longue. 4 pax sont devant moi dans la file Club Europe.
Une fois le personnel en place, les formalités sont rapidement exécutées.

Reste à rejoindre le PIF.

Etant un habitué de la zone D, la marche est un peu plus longue.

M'y voilà ! Le passage est rapide, les agents en poste sont de bonne humeur et courtois, ce qui est plutôt rare à Toulouse (le vol du 8 mai le rappellera).

Il faut marcher sur la Croix occitane (serait-ce une exigence d'Alphonse de Poitiers?) pour rejoindre l'incontournable duty free.

Le produit phare du moment est la gamme "Bonne Maman".

L'hôtel tarnais où j'ai passé la nuit ne servant pas de petit-déjeuner le 1er mai, je me rends au salon pour réparer cet impasse.

Ce n'est pas plein, mais la plupart des coins tranquilles sont occupés.

Faisons un tour de l'offre du jour :
des cold cuts et du taboulé.

salade de fruits et laitages.

Gaufres et madeleines sous plastique.

Le petit-déjeuner chaud : oeufs brouillés, saucisses qui ne sont pas de Toulouse, quiches et hors champ.
Notons que les buffets sont toujours plus complets les jours où Air Canada est là.

Ma sélection.

Education à bien manger.

Je me suis laissé tenter : les nèfles sont parfaitement mûres.

L'affichage du temps de passage à la PAF fluctuant étrangement, je décide de quitter les lieux et je me dirige vers la porte.

A gauche, les portes Schengen ; tout droit, les portes hors Schengen.

La disposition des aubettes est assez étrange. On dirait que l'installation de la PAF n'a pas été prévue.

Le passage est assez rapide même si la barrière de la langue pour deux Brésiliens et l'absence d'attestation de sortie du territoire pour un mineur voyageant seul ralentissent la cadence.
Le couloir PAF débouche sur un couloir duty free.

Et nous voici en zone hors Schengen où un bar est installé.

Je rejoins la porte 55. A proximité, hors champ, il reste des affichages du vol Air Canada qui est parti une heure plus tôt.

Notre A320 nous attend.

L'embarquement du groupe 0 est en cours. Aucun pax ne semble appartenir à ce groupe. Puis c'est au tour du groupe 1.

Cela ne nous avance pas à grand chose puisque la cabine n'est pas prête.

Après une assez longue attente, nous pouvons avancer.
Fuselage

Instant P

Ce 1er mai 2025 marque mon retour chez BA. Mon dernier vol avec la compagnie britannique était un TLV-LHR effectué en 1994.
Vue générale de la cabine. La J compte 4 rangs avec siège central neutralisé.

Je suis au rang Chevelan. Mes tentatives d'enregistrement en ligne s'étant toutes avérées infructueuses, je n'ai pu obtenir de hublot lors de l'enregistrement. J'ai longuement espéré que le 1A resterait libre, mais son occupant à fini par se présenter parmi les derniers passagers.

Fiche de sécurité.


BoB

La porte du cockpit est encore ouverte.

Nous repoussons à l'heure. Mes tentatives de photo à travers le hublot résultent en deux clichés regardables : cet Embraer KL…

Et cet instant peu après le décollage. Vu la qualité du cliché, et pour ne pas laisser croire à mon voisin que je le vise, je mets un terme.à cette expérience peu concluante.

Je me contente du PSU, pas si récent.

Les PNCettes, dignes mamies britanniques moins chaleureuses que leurs collègues KLM rencontrées entre NBO et AMS, lancent le service.
Deux choix de plateaux sont proposés. Le premier contenant du fromage de chèvre, j'opte pour le boeuf.
Cela me rappelle mon premier vol en 1986 entre TLS et LHR sur AF, en Y bien sûr. On nous avait servi ce qui m'avait apparu être un immense plateau avec repas complet et bien sûr plat chaud. Une autre époque.

Gros plan sur le plat principal. Je doute que les asperges aient été produites dans le Tarn et Garonne, mais je relève l'effort de saisonnalité.
Dommage de ne pas fournir de pain mangeable.

Le dessert est très bon.

Le bilan est honnête par rapport à KLM, proche de ce que propose AF en J MC.
L'eau c'est de l'eau et le champagne manquait un peu de fraicheur lors du refill. Si j'avais cédé aux assauts répétés de la PNCette, j'aurais terminé la bouteille.

Je m'occupe avec de la lecture.
Puis notre descente vers LHR débute.
Nous atterrissons en avance sur l'horaire prévu, mais cette performance est réduite à néant par l'attente de la libération de notre poste de débarquement.

Nous prenons aimablement congé et je pose le pied dans le terminal 3 de Heathrow dont je ne jurerai pas qu'il existât en 1994.

C'est froid, c'est moche, mais il suffit de suivre les panneaux. Apparemment, Londres ne nous aime pas. ;-)

En chemin, je rencontre cet A330 Branson.

La PAF approche. J'ai fait les démarches pour obtenir mon ESTA début avril.
Tout est automatisé et fonctionne parfaitement. Chapeau.

Je poursuis ma route jusqu'au tapis de livraison des bagages.

Si le passage de la PAF a été express, les bagages se font attendre très longtemps. Je m'aperçois que nous sommes fort peu nombreux à nous rendre à Londres.

Je poursuis mon parcours vers l'Elizabeth Line qui me conduit à Tottenham Court Road.
Merci de votre lecture et à bientôt.
La zone non-schengen de TLS n'a pas l'air très spotter friendly. C'est dommage avec les usines d'Airbus juste en face.
Le plateau est bien, il fait penser aux plateaux froids d'AF ^^
Merci pour ce FR
Merci Moritz pour le commentaire.
TLS n'est pas spotter-friendly dans son entièreté. La zone non-Schengen, ou plutôt la partie du terminal des portes 40 et +.
Cel m'est également venu à l'idée.
A bientôt !
Hello mon ami
Ça fait toujours quelque chose de voler sur une compagnie emprunté naguère...
Etre obliger de marcher sur la croix occitane, sacrilège ! 🙃
Le salon dépanne pour se faire un complet petit déjeuner.
Les PAFmens avaient visiblement du pain sur la planche.
A bord, la cabine, les mamys volantes et le catering me rappelle positivement mon dernier vol avec BA, entre GVA et Gatwick !
Si l'entrée en Angleterre n'a posé strictement aucun problème, l'attente des bagages est similaire à ce qui se passe à GVA, MAD où CDG...
Bonne idée d'aller visiter à Londres les musées, surtout que beaucoup sont gratuits, le problème là bas est le tarif de l'hôtellerie, exorbitant !
Merci Franck pour le partage, à bientôt.
Merci l'ami pour ce commentaire.
Tu notes parfaitement ce qu'il convient de remarquer.
Sans être passé par le salon 😂
Le rapport qualité-prix en J est bon pour moi qui suis un nobody chez BA. Et le vol direct, pour un court séjour, est vraiment un plus.
Tu pourrais ajouter à TLS. A MAD, il paraît que ça rend fou 😂 (je sors.)
A bientôt RV !
Quand la J est au prix de la Y du concurrent, il n'y a pas à tergiverser de trop.
Vol court et sans surprises, tout de même dans de correctes condition !
Merci pour el partage ;)
Merci du commentaire.
En effet, le vol a été agréable et le rapport qualité-prix satisfaisant.
Ne chassant pas les Avios, j'ai apprécié le vol direct qui optimise le temps passé sur place. Il y a même un vol plus matinal.
A bientôt !
Merci beaucoup pour ce FR.
Mon premier vol date de avril 1981 entre ORY et NCE sur AIR INTER en A300, en Y bien sûr. Et oui, un premier vol MC sur un avion aussi gros, c'était mal m'habituer à la généralisation des narrow bodies A320.
Depuis, je n'ai jamais quitté la Y, n'ayant jamais eu l'occasion de tester la J.
Mon premier vol vers LHR date de 1985, le dernier fut en 1996 avec un vol BA en continuité vers NRT, un de mes meilleurs LC.
Je me suis ensuite très souvent rendu Outre Manche, mais toujours en ferry avec ma voiture personnelle, sur ma route favorite DIEPPE NEWHAVEN, suite à la disparition du LE HAVRE PORTSMOUTH des P&O EUROPEAN FERRIES. Oui, en plus d'être AVgeek, je suis aussi "ferrygeek" ainsi que ferrovipathe!
Bons vols!
Merci pour ce commentaire en mode "mémoire".
Les premières fois émerveillent et mon premier vol sur cette ligne, avec AF en Y était plus luxueux que ce qui est, 40 ans plus tard, proposé en J. Et en tarif jeune, c'était très abordable. Une expérience qui m'a donné le virus du voyage aérien.
J'ai fait Dieppe-Newhaven une fois, en 1983. Ensuite ce fut soit Dunkerque-Ramsgate ou Calais-Douvre. Pendant une vingtaine d'années.
A bientôt !