Bonjour à tous et toutes et bienvenu(e)s à ce récit, qui constitue un enchainement de navettes MYJ-HND, puisque mes deux précédentes publications concernent cette même ligne: un par ici et l’autre par là.
Néanmoins, ce coup-là elle sera accomplie sous les drapeaux de la concurrence et elle sera saupoudrée d’un intermède dans de distantes contrées.
ROUTING (ET SA CONSTRUCTION)
Enchainement de vols
- 1NH596 - Economy - Matsuyama > Tokyo - Boeing 777-200ER
- 2NH
- 3NH
- 4NH - Economy - Tokyo > Matsuyama
Ce sont des engagements professionnels qui nous amènent à prendre l’avion et cette fois-ci, regrettablement, je ne suis pas en contrôle de la gestion des réservations.
Aux yeux d’un néophyte, trois étaient les options viables (dont NH et JL). Toutefois, avec un peu de forcing (ou créativité), la construction du routing offrait une myriade de possibilités alléchantes.
Hélas, l’individu chargé de boucler le déplacement n’est pas en possession d’un sens inventif particulier (et il n’est pas intéressé à la chose volante). On se retrouvera, donc, avec un plan de voyage monotone.
Un plan intéressant, car il comporte des nouveautés pour moi, mais vis-à-vis duquel j’étais un peu appréhensif (les forces impériales et moi, ce n’est pas vraiment une lune de miel entre nous).
A l’issue de cette aventure semi-estivale, y-aura-t-il un renversement de ressenti dans nos rapports ?
Voyons voir.
ACHEMINEMENT
Marche+Train+Bus est le trio de moyens de transports idoine pour acceder à MYJ depuis chez nous.
Aujourd’hui, imbibés d’un esprit triomphaliste, on ne pariera pas contre des formules testées et validées.


Le bus depuis la gare JR de Matsuyama nous dépose face au seuil de l’aile internationale de MYJ, récemment élargie afin d’accroitre le débit des exchanges avec le monde extérieur.

Juxtaposant les comptoirs partagés par les trois compagnies opérant les liaisons internationales (7C, BX et BR), on retrouve l’univers dédié aux forces impériales.

Ceci est d’une empreinte beaucoup plus large que celui entourant la galaxie de l’Alliance Rebelle (JL) a MYJ.
Les hiérarchies chez l’empire sont nettes et bien manifestes.

Nous, des nobodies chez la Star Alliance, on devra passer par les comptoirs ordinaires qui, pour autant, ne déméritent pas.
Et ils sont disponibles.

L’accueil s’avéra quelconque mais on nous dispensera nos billets sans soucis.
L’existence d’un guichet spécifique pour les connexions internationales d’ANA ne nous empêcha pas d’obtenir les nôtres dans un comptoir lambda. (Peut-être que les choses se font d’une manière différente lors d’une grande affluence ?!?)

En somme, l’ampleur et la sophistication de l’infrastructure d’accueil mise en place par ANA à MYJ dépasse celle de JL (JAL 0/1, ANA). Mais le ressenti de l’expérience fut moins chaleureux (JAL 0,5/1 ANA).
Il reste quelques heures avant notre départ et cet après-midi j’ai fait l’impasse du déjeuner.
Alors, profitons des échoppes confrontant l’aire d’enregistrement d’ANA pour avaler des udons mangeables, servis dans de la faïence locale (tobe-yaki).

Voisinant le bistro aux nouilles, on retrouve des boutiques à souvenirs. Chez nous, souvenir rythme toujours avec mandarine.

Mykkan et ses copines seront invariablement mises à l’avant, en tant que fidèles ambassadrices de la préfecture d’Ehime.

Montons d’un étage (2F) et explorons le hall de départs.

Au palier de l’escalateur, Mikkyan nous donne la bienvenue. Elle -et son copain Da-kukun- nous indiquent que, plus loin dans le terminal, on peut retrouver un ‘Mikkyan Garden’.

Pour y arriver, il faut traverser cette grande allée commerciale.

Où toute une variété de produits locaux (de l’ensemble de la Préfecture d’Ehime) sont proposés pour ramener à la maison en tant qu’omiyage. D’ailleurs, c’est la seule chose à retrouver dans ce large espace commercial.

Nous, étant dans l’autre côté de l’équation, nous faisons l’impasse des souvenirs et montons d’un étage encore (3F).

L’air kérosèné nous fait du bien et la terrasse d’observation nous offre la possibilité d’inspecter les mouvements sur le tarmac.

Tout ce qui se passe en ce moment est orangé !
Soit par le biais de Jetstar Japon.

Soit par le biais de Jeju Air…

…en livrée spéciale, K-Pop (j’imagine).

De retour à l’intérieur du terminal, on profite d’un beau panorama sur la zone d’attente face aux contrôles de sécurité (Niveau Départs, 2F).

Un bip sur notre portable nous indique la réception d’une petite alerte. Ce sont les forces impériales, pour nous prévenir que notre départ aura lieu une heure plus tard que prévu. Mince !
On est offert des excuses (mais pas des raisons) et 1.000JPY en compensation.

Le geste est chouette mais le dérangement tangible.
Avec un peu de temps extra entre les mains, on décide de faire une pause-café au salon payant Sky Lounge.

Qui fut décrit avec un peu plus de détails ici.
Une fois notre café avalé, il est temps de rejoindre la salle d’embarquement.
La traversée des filtres de sécurité ne devrait pas prendre trop longtemps.

Effectivement, on atteigne aisément l’autre côté des barrières.
Voici la vue qui nous accueille.

Notre destrier a une bonne mine sur cette lumière rasante, en dépit de ses 18 ans (au moment des faits).


La cargaison humaine d’un B777 d’haute densité (392 sièges au total, ce soir) dépasse l’espace lui attribué dans les portes d’embarquement de MYJ.

On sera nombreux ce soir.
Allons-y !
Les tourniquets permettent aux passagers de scanner eux-mêmes leurs documents de voyage ce qui rende le passage des derniers contrôles très fluide.
On s’y approche.

Avant d’acceder à la passerelle, un stand propose de fins fourreaux pour protéger les sacs à main déposés sur le sol de la cabine (éventuellement sale ?).

Des bouchons dans la passerelle nous laissent le temps de portraiturer les portes d‘aujourd’hui.

Une esquisse accrochée à la surface du bras mécanique explique très intuitivement le bon couloir à emprunter (noir : sièges bâbord, bleu : sièges tribord).

Voici le devant de la cabine, arrangée en 2+3+2 pour la ‘Premium Class’ d’ANA.

L’agencement a l’air assez récent.

Et le siège semble plutôt confortable.
(Désolé du flou)

On franchit le seuil des classes et on tombe sur une cabine extrêmement dense (rangée standard en 3+4+3), remplie de gens.
Dans l’affrontement des majors sur le MYJ-HND, -1 pour NH et +1 pour JL, concernant l’ambiance cabine (JAL 1,5/0 ANA).
Voici notre siège.
Lui aussi, il a l’air très neuf. Mais je suis un peu inquiet par son dégrée de confort…

Lorsqu’on se pose, nos craintes se confirment. Le pas, évidement, est phénoménale ici mais l’emprise du dos est vraiment raide et serrée. (JAL 2,5/-1 ANA).
Le vol est court, donc ce n’est pas dramatique, mais je crois que la proposition de siège ne dissonerait pas dans une compagnie low-cost.
Voici la vue depuis notre planche à repasser.

En grand angle.

Au lieu d’un hublot, on retrouve un coffret affichant la littérature a bord.

On devra se contenter de cette petite cavité dans la carlingue pour anticiper le paysage.

Le galley central lors de notre montée, avec les rideaux qui vacillent.

Profiter des vues sera assez compliqué.

A vrai dire, profiter d’un hublot dans cette cabine n’est pas évident : seulement 18,6% des places offrent des regards directs sur l’extérieur (au moins 8 places A ou K juxtaposent une paroi aveugle). Chez les B737 de JL, on a 1 chance sur 3 de profiter d’une ouverture vers les cieux [55/165, 33,3%] (JAL 3,5/-2 ANA).
Notre aéronef est équipé d’écrans individuels, chargés avec un maigre catalogue audiovisuel. C’est un dispositif qu’on ne retrouve pas dans les navettes de JL. (JAL 2,5/-1 ANA).
L’interface du système est proposée en cinq langues, dont l’anglais est la seule écrite en caractères latins : JP, KR, CH trad, CH simp, EN.
La taille des écrans est conséquente, tout comme l’intensité des reflets.

Il y a des pubs qui passent avant la reproduction des contenus.
Reflets et pubs : -0,5 (JAL 2,5/-1,5 ANA).

La géovision est très actuelle et précise : +0,5. (JAL 2,5/-1 ANA).

Après le service (un prêté pour un rendu avec JL : thé, café, jus ou boissons gazeuses…), on se résout à visiter les lieux d‘aisance.
Au retour, on se rend compte de l’ampleur de la cabine et du grand nombre de voyageurs qu’elle accueille.
Le système de divertissement semble rencontrer un franc succès.

Couloir bâbord.

Couloir tribord.

Notre rangée.

Le vol est court et on touche le sol de HND 1heure et 22 minutes apres avoir repoussé, 7 minutes avant l’horaire révisé mais 53 minutes apres l’horaire contracté : -0,5 points.
(JAL 2,5/-1,5 ANA).

De manière prévisible, le débarquement prend un peu de temps.
Dernières captures de ce siège un brin inconfortable.


Et de cette cabine tentaculaire.
La Y (floue).

Ou la Premium (floue).

Un aurevoir a l’équipage, avec qui les exchanges auront été minimalistes.
On quitte la cabine une quinzaine de minutes après le dernier virage.
Ci-bas, un aperçu de notre parcours, au décollage et à l’atterrissage.

Les couloirs du T2 de Haneda s’apparent à ceux du T3 et sont longs. Aussi longs que ceux du T3 ou du T1.

Pas de valise enregistrée, alors on peut regagner le hall d’arrivée sans soucis.
On monte au hall de départs, qui sont déserts…

Notre intention initiale était de profiter de l’offre de ravitaillement au T2 (landside) avant de nous diriger vers notre hébergement du soir. Mais le retard a gâché nos plans, car les peu de restaurants qui restent ouverts sont en train de passer les dernières commandes.
Devrons-nous nous contenter avec ces kare-pan (beignets au curry) surgelés ?

Le rapport des beignets surgelés avec le sommeil m’échappe…
En tout cas, c’est certain que les lieux sont en train de clôturer la journée.

Sans grand espoir, nous décidons de traverser le grand parvis qui divise les terminaux T2 et T1, afin de tenter notre chance chez notre chère Alliance.

Le récit s’arrête ici. Il est à suivre sur notre prochain opus.
Merci à tous et toutes, pour la lecture et pour des éventuels commentaires.
Bons vols !
Merci pour ce FR
Amusant, on dirait une JR Shikoku N2000 series qui roule sur la ligne Yosan. C'est le Limited Express Uwakai qui fait Matsuyama - Iyoshi - (Iyo-Nakayama) - Iyo-Ōzu - Yawatahama - Uchiko - Iyo-Yoshida - Uwajima ?
Iyotetsu en centre commercial ... existe aussi en ligne de transport en commun : Iyo Railway Co., Ltd. C'est une compagnie très connue à Matsuyama des "otaku" pour son fameux "Diamond Crossing, Matsuyama, Ehime"
C'est top pour photographier car l'objectif passe entre les barreaux (enfin si on n'a pas un f/1.2)
C'est ce que j'aime du Japon, pareil pour les fourreaux à parapluie quand ils sont mouillés
C'est tout le "plaisir" de la haute densité à la japonaise. Je ne suis pas sûr de tenir en largeur dans un fauteuil.
A bientôt