Bonjour à tous chers lecteurs,
Troisième et bon dernier dans la rédaction de ce report, voici donc en non-exclusivité un compte rendu d'un vol Paris - Nice avec la compagnie étendard qui aurait pu être tout à fait banal s'il n'était pas exploité par le fleuron de la flotte d'Air France, j'ai nommé l'A350 ! Même si ce n'est pas la première fois que l'opération se déroule (c'est la troisième année il me semble), il ne s'agit pas de laisser passer cette opportunité. Ce déploiement d'un appareil wide body sur cette ligne est donc extrêmement rare et s'explique par sa réutilisation dans la foulée entre Nice et Los Angeles, dans le cadre du Festival de Cannes et du Grand prix de F1 de Monaco.
Comme mentionné plus haut, nous étions trois membres de Flight-Report à bord de ce vol un peu spécial dont voici leurs reports, rédigés bien plus rapidement que le mien :
Celui de thil_aviation ici : https://flight-report.com/fr/report/73163/air-france-af4148-paris-cdg-nice-nce/
et celui de MisterA320 là : https://flight-report.com/fr/report/73137/air-france-af4148-paris-cdg-nice-nce/
Pour rejoindre l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaule, j'ai privilégié le train qui est arrivé bien à l'heure.

Une première sympathique rencontre pour commencer
Dès la sortie de la gare, je ne peux m'empêcher de contempler ce chef d'œuvre qui me fait toujours saliver d'envie. Rares sont les vols affichés qui ne m'intéressent pas.

Le ciel est bien dégagé, la journée se présente bien.

Après quelques échanges, j'ai donc rendez-vous dans un premier temps avec Théo, alias "thil_aviation" qui m'a gentiment proposé de partager ses nombreux privilèges comme tous les nantis classés Gold chez Flying Blue.
Cela commence par l'accès n°1 où les formalités se sont passées aisément et rapidement, avec un personnel aimable.


Deuxième phase de l'invitation, le passage par le salon Air France du 2F.

À cette heure-ci, un lundi matin, la capacité maximale était proche d'être atteinte, mais après une petite attente, une table s'est libérée.
Voici un aperçu partiel de l'offre matinale.




La restauration de la force de travail s'accompagne d'une brève séance de spotting dont voici de maigre fruit.
L'A321-100 F-GMZA, 31 ans au compteur, c'est-à-dire qu'il est le doyen de la flotte Air France. Il s'apprête à repousser puis à assurer le vol AF 7302 pour Nice.

Un bien rare Babybus dont Air France est la dernière compagnie à l'exploiter, après le retarit de la flotte du dernier exemplaire de TAROM en octobre dernier. Ici, le vol AF 1275 en provenance d'Oslo, assuré par l'exemplaire F-GUGM.

On parle beaucoup de la disparition prochaine des A318 en occultant celle des A319, dont il ne reste plus que huit exemplaires. N'oublions pas de rendre hommage aussi à ces serviteurs discrets. Ici, le F-GRHF s'en va vers Genève, vol AF 1642. Cet appareil à 26 ans et est le plus ancien A319 d'Air France actuellement en service.

Puisqu'il faut y aller, alors allons-y !
La discussion sur notre passion commune, entrecoupée de photos, passe à toute vitesse et il est déjà l'heure de se rendre en porte.

On n'arrête pas des privilégiés dans leur élan comme ça. Non contents d'avoir passé les contrôles à la vitesse d'un éclair, de s'être rassasiés, voilà qu'ils grillent encore la priorité pour être rapidement placés dans le premier PAXbus.


Le bel oiseau blanc
Les premiers passagers du bus descendent au pied de l'A350 sont eux aussi admiratifs devant la belle machine ; absolument pas insensibles à ce monument de l'ingénierie européenne, ils dégainent leurs téléphones pour immortaliser ce moment, sans doute habitués et lassés des A319/20/21 quotidiens.
C'est fort logiquement que nous pensions avoir la voie libre pour faire quelques clichés de notre pêche du jour… mais c'était sans compter sur le zèle incompréhensible de notre chauffeur de bus qui n'avait rien dit aux premiers PAX mais qui nous bonifié plusieurs fois de "Pas de photo", "Photos interdites". Ne maîtrisant que trop légèrement la langue de Molière, je n'ai que mal compris le message adressé et donc voici ce que je me suis autorisé.


C'est un élégant mais surtout jeune oiseau qui jouera la partition aujourd'hui vers Nice puis Los Angeles.

Et une 100 %, une !

Du côté du fuselage.

Et pourquoi ne pas croquer encore cet A330-200 (F-GZCB, "ville de Chantilly"), qui se prépare à rejoindre dans l'après-midi, la capitale économique béninoise, Cotonou, vol AF 804.

Accueil chaleureux à bord. Je passe à travers la business, qui m'était proposée en surclassement à 75 euros. On est bien loin des 199 euros qui ont été proposés à Théo. Difficile à comprendre cette différence.

La premium où j'abonnerais mon premier compagnon de voyage.

En ce qui me concerne, je me contenterais de la classe éco qui s'avèrera parfaitement à mon goût pour ce vol.

Le pas qui est vraiment correct.

La tablette d'une taille adaptée.

Une autre, de taille plus modeste, est insérée dans la première. Elle est conçue pour le maintien de dispositifs électroniques personnels.

Le contenu bien succinct de la pochette.

La têtière est ajustable et moelleuse. Elle reprend sobrement la signature de la compagnie.


Un coussin était à disposition sur chaque siège, ce qui est surprenant vu qu'on ne va qu'à Nice. C'est sans doute par manque de temps et de personnel pour le faire à l'aéroport azuréen.

L'inclinaison est agréable, à part bien sûr pour le passager arrière.

La boucle arbore fièrement le logo de la compagnie, disposition rare de nos jours.

Coup d’œil au PSU (passenger service unit).


Focus sur l’IFE (In-Flight Entertainment).
L’écran est de taille généreuse avec peut-être le défaut d’avoir un effet miroir un peu marqué.


Et grâce à Air France, j’apprends un nouveau verbe du premier groupe : appairer.

Le menu interactif.

Les choix de la rubrique vidéo. À noter un partenariat avec Canal +.



La parie audio. Si la partie albums est éclectique, il y a à mon goût une faute de goût qui générera un profond dégoût en moi : pas un seul album de Pink Floyd, ce qui, vous en conviendrez, est une erreur majeure. J’en informerai Benjamin Smith sans délai ! Non mais des fois !






La section jeux avec l’indémontable Angry birds.



Un mélange d'A340 et d'A380. Il ne s'agit pas de la géolocalisation, mais ai-je besoin de le préciser ?

Sur le côté tribord, un autre A350 de la compagnie (F-HTYD, baptisé « Nice », clin d’œil à notre destination) se prépare à assurer le vol AF 454 pour São Paulo.

Comme vous pouvez le voir, la cabine éco frise les 100 % de remplissage. S’agissant d’un vol supplémentaires, qui plus est assuré en wide body, on peut se demander si l’offre CDG - NCE est suffisante.
Parmi les passagers embarquant en éco, je fais une seconde sympathique rencontre en la personne de Sacha, alias MisterA320. Nous échangeons quelques mots avant qu’il ne soit obligé de rejoindre son siège.
Je dirais à ce stade que j’aime bien cette cabine. Les annonces (en français et en anglais - une partie de l’équipage parlait également l’espagnol et l’allemand). Le point noir de mon point de vue est celui du volume des annonces sonores, très, pour ne pas dire trop élevé.

En direction de la Côte d’Azur
Les consignes de sécurité sont diffusées à travers les IFE. L’élégance à la française est à l’honneur à travers ce film sensé attirer les esprits et faire lever le nez du téléphone aux passagers pour les sensibiliser sur le fait qu’un vol peut parfois mal se passer.

À 10 h 16, nous repoussons puis direction le seuil de la piste 26R.

En chemin, nous côtoyons ces deux 777-300ER immatriculés F-GSQL et F-GSQB, respectivement à destination d’Abidjan (AF 402) et de New York (AF 8).

L’un des dix Dreamliner d’Air France (ici le F-HBFC) se prépare à une rotation triangulaire vers la Tanzanie avec escales à Zanzibar puis au pied du Kilimandjaro.

On voit qui domine ici le marché.

Sans avoir décollé, on approche déjà de la destination.

La définition est bonne en ce qui concerne les deux caméras.

Mais quand on est côté hublot, elle ne peut être que meilleure.

Nous sommes poursuivis par un Babybus dont les jours sont comptés. Plus que six au compteur. Ici, le F-GUGN sur le vol AF 1466à destination de Florence.

Nous voilà alignés sur la 26 R. Il est 10 h 34.

Clin d'œil furtif au nouvel arrivant, ou plutôt à celui qui revient après quelques années d'absence, Malaysia Airlines et son élégant A 350.

Et zou !

2A, B, C, D.

Et le terminal 1 bien entendu !

On ne présente plus Goussainville. Malheureusement, les nuages ont décidé d'accompagner notre vol.

Avez-vous reconnu Saint-Germain-en-Laye, son château, sa forêt domaniale ?

Et puis voilà…

Le service débute sans plus attendre. L'occasion de demander aussi à l'équipage si c'est lui qui continue vers LAX (Los Angeles). C'est non. L'équipage en question est déjà en place à Nice.

Et puis le service est bien vite distribué. Thé et palet, ça fera bien l'affaire.

Ah ? Ça se découvre ?

Oui ! On découvre ainsi le sud du département de l'Essonne.

Là, c'est le Loiret.



Puis le ciel se recouvre, empèchant toute observation jusqu'aux confins de l'Ardèche.

Vous prendrez bien un peu de nougat ?

Le sud du département de la Drôme.

Passons au Vaucluse maintenant.

Avez-vous reconnu le mont Ventoux qui domine les lieux du haut de ses 1910 m ?

La vallée de la Durance à hauteur de Sainte-Tulle, haut lieux de la production hydroélectrique française.

Dommage que le littoral méditerranéen soit voilé. On devine quand même la cité phocéenne.

L'arrière-pays varois.

Les îles d'Hyères.

Le golfe de Saint-Tropez.

L'arrivée à Nice-Côte-d'Azur
Les trains sont sortis et verrouillés, nous allons nous aligner sur la Renault 4 L.


Ce cliché pour rappeler que Nice est un spot pour l'aviation d'affaire mais aussi une destination prisée des pays scandinaves, à l'instar de Finnair qui repart ici avec un peu plus d'une heure de retard, avec l'A321 OH-LZP, vol AY 1602.

Toutes voiles dehors.

Quand je dis que c'est un un spot pour l'aviation d'affaire…

Clin d'œil à un contributeur singulier de notre site internet favori.

Bien évidemment, ça sera plus long à évacuer qu'un A319.

Sixt a perdu son sens de l'humour.

"Ville de Chartres" a bien fait son premier segment ; il lui reste le plus dur à faire désormais pour relier la Cité des anges.


Une dernière photo de F-HUVF, prise derrière les vitres pas forcément bien nettes - les embruns ayant forcément un effet continue sur celles-ci.

Je vais rejoindre mes deux compères de voyage à la sortie.

N'ayant qu'un bagage à main, tout ira très vite bien entendu.

Nous échangeons brièvement sur cette expérience bien trop brève. Unanimement le constat est fait que ce vol fut fort agréable. Sacha, alias "MisterA320" nous quitte ici afin de rejoindre la Savoie.

C'est en tram que je rejoins la gare de Nice-Saint-Augustin d'où je reprendrais le train pour Marseille puis Lyon.

Toujours accompagné de Théo, alias "thil_aviation", j'attends mon TER et la discussion se poursuit immanquablement sur le thème de l'aviation civile, mais aussi du train. À ce sujet, on parle de l'actualité ferroviaire du coin avec le détachement de rames d'autres régions (d'où le train Grand-Est sur la photo) en vue de la pénurie de matériel de l'opérateur Transdev qui reprendra dans quelques jours l'exploitation des trains express Marseille - Nice. La BB-22307, ici en photo, prendra sûrement sa retraite pour l'occasion ainsi que certaines des voitures Corail.
Je salue Théo tout en le remerciant de m'avoir accompagné jusqu'à la gare en attendant son retour vers CDG en A320 orange.

Le vol selon FlightRadar24.

Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
Merci Greg pour le partage, et merci pour le clin d'œil à ma version des faits !
Une chouette matinée entre Avgeeks à bord du 350 AF, ces vols en gros porteurs sur cette célèbre liaison Paris-Nice est LE rendez-vous incontournable des passionnés. À commencer par un merveilleux moment avec Théo au salon.
Sans parler de l'approche photogénique sur NCE.
À bientôt
Merci Sacha pour le commentaire.
Mais c'est bien normal de faire de la publicité aux amis.
L'an prochain, si l'opération est reconduite, je tenterai le 77W.
Pour le coup, je n'étais pas du bon côté, mais c'était voulu, pour ne pas être à contre-jour l'essentiel du trajet.
Bons vols et au plaisir de se revoir.
Merci Greg pour le partage
Un excellent vol en A350 entre CDG et NCE, en bonne compagnie.
Le salon du Terminal 2F est victime de son succès, ça devient une ruche où il est difficile de se trouver un siège de libre.
Il y a encore des gugus zélés à Roissy piur crier des " Pas de photos ", ça devient désespérant !
A bord, je confirme que les A350 d'Air France sont bien aménagés dans les 3 classes, ( à suivre... )
De belles vues agrémentées de panneaux pour se repérer.
On regrette seulement que le vol soit si court, mais l'expérience globale est bonne.
A bientôt !
Merci Hervé pour le commentaire.
Absolument, c'est bien résumé.
Après, beaucoup de table de 4 places sont occupées par une seule personne ce qui contribue artificiellement à la saturation qui n'en est pas une en vérité.
C'est un chauffeur de bus en plus. Qu'il s'occupe de son véhicule, point-barre.
Un peu déçu quand même par la météo qui aurait pu être meilleure.
Ça passe si vite...
Bons vols
Merci Greg pour ce report.
Petite précision, finnair n’est pas une compagnie scandinave. Scandinavie = Danemark, Norvège et Suède seulement !
À bientôt