ReBonjour et bienvenu(e)s à la suite de notre déplacement professionnel d’aout dernier vers le continent austral.
Ci-bas, petit rappel sur la construction du routing.
Aux yeux d’un néophyte, trois étaient les options viables (dont NH et JL). Toutefois, avec un peu de forcing (ou créativité), la construction du routing offrait une myriade de possibilités alléchantes.
Hélas, l’individu chargé de boucler le déplacement n’est pas en possession d’un sens inventif particulier (et il n’est pas intéressé à la chose volante). On se retrouvera, donc, avec un plan de voyage monotone.
Un plan intéressant, car il comporte des nouveautés pour moi, mais vis-à-vis duquel j’étais un peu appréhensif (les forces impériales et moi, ce n’est pas vraiment une lune de miel entre nous).
A l’issue de cette aventure semi-estivale, y-aura-t-il un renversement de ressenti dans nos rapports ?
Voyons voir.
Enchainement de vols
- 1
- 2NH889 - Economy - Tokyo > Sydney - Boeing 787-9
- 3NH
- 4NH Tokyo - Matsuyama
On s’était quittés la veille, à la recherche de gargotes encore ouvertes à 21h dans les terminaux domestiques de Haneda.
Eventuellement la mission échouera et on finira par avoir recours à un boui-boui indien fort agréable à proximité de notre l’hôtel.
Le lendemain, tôt, une navette nous attend afin de nous amener jusqu’à l’aérodrome.

Espérons que le pas lors de notre traversée de l’Océan Pacifique soit un peu plus généreux qu’ici ! 😊


Moins de dix minutes suffissent pour atteindre les installations aéroportuaires.
Après un premier leg quelconque, je commence à regretter de ne pas voir opté par notre chère Alliance Rebelle.
Sniff !


Nous nous envolons vers l’Australie, ce qui implique dépasser les frontières japonaises. Pour autant notre vol partira du Terminal 2, essentiellement dédié aux opérations domestiques.
En bonne logique, notre navette nous dépose face au hall d’entrée principal, plutôt éloigné de l’extension récemment menée à terme, accueillant les connexions internationales.
Ça nous oblige à faire une petite marche, chose salutaire en cette heure matinale.

Un panneau avec les départs du jour nous accueille dans l’aile internationale.

Qui s’avère beaucoup plus lumineuse et aérée que le secteur indigène

Le grand hall d’enregistrement, exclusif à ANA, offre aussi de très belles vues sur les (monotones) mouvements.

Une mezzanine réunie des formules commerciales à succès.

Elle est sympa.

Et elle offre des vues spectaculaires sur l’ensemble de l’aire internationale T2 (landside) ainsi que des opérations à l’extérieur.

Les contrôles de sécurité et des passeports se déroulèrent sans aucune entrave.
Car les lieux furent désertés.

Du coup, on se retrouve avec plus d’une heure avant notre départ et on s’interroge sur la pertinence de visiter un salon. Les possibilités sont limitées dans cet appendice car il n’y a que deux choix theoriques : soit ANA (Lounge ou Suite Lounge, tous deux hors de portée pour nous), soit Power Lounge Premium.
Ce dernier est accessible aux titulaires de certaines carte bleues confidentielles ou par le truchement de 30EUR.

Note à l’équipe : image escamotée des entrailles d’internet (et puis éditée). N’hésitez pas à signaler si ce genre de pratique dépasse les codes éthiques du site.
Ayant pris notre petit déjeuner à l’hôtel, et après un peu d’hésitation, nous renonçons à l’idée de nous allonger et nous optons pour arpenter un terminal qui nous est méconnu.
D’ailleurs, il parait qu’on peut aussi s’allonger en dehors des salons.

Et les plus petits peuvent se débarrasser de quelques calories avant d’embarquer leurs vols.

Les jeux ne sont pas restreints aux petits enfants.

Nul doute autour de qui sont les locataires du lieu.

Notre porte est peuplée mais pas encore prête à accommoder des passagers.

La confrontant, on retrouve un bel espace d’attente, doté d’une variété salutaire de places pour se poser et d’une petite superette.

Je vous présente notre destrier du jour, vieux de 10 ans au moment des faits.

Voici une vue un peu plus éloquente.

Nous décidons de dépenser les vingt minutes qui restent avant le départ à piocher entre mails et bouquins, dans les fauteuils ci-dessous.

Et sur ces canapes.

Le temps de notre embarquement arrive et on peut affirmer -sans craintes d’avoir tort- que le remplissage sera très faible.

Une seule passerelle suffira pour approvisionner notre navire.

Même s’il parait que toutes deux soient connectées.

Fuselage (prise I).

Réacteur et fuselage (prise II)

Portes. (Très floues)

Fuselage (prise III).

Un bonjour (ou plutôt un honjitsu wa gotojo itadaki arigatou gozaimashita) sympathique nous reçoit lors qu’on pénètre dans la cabine.
D’abord il nous faut traverser la classe affaires, qui a l’air un peu vieillotte mais dont son confort, d’après NGO85 -illustre collaborateur de ce site-, est très satisfaisant.

Moi, je n’ai eu jamais le plaisir d’y voyager.

On a l’impression que la cabine avant sera bien clairsemée ce matin.

En avançant, on retrouve une minuscule classe premium (2 rangées en 2+3+2), qui nous a été proposée aux enchères à partir de 270EUR

On laisse derrière nous tout ça afin de nous engouffrer dans les deux grands caissons alloués à la classe économique, malheureusement aménagés en 3+3+3 (contrairement aux B787 de JAL, qui sont organisés en 2+4+2).

Pour autant le siège a l’air assez commode et les rangées ont un bel espacement entre elles.



Voici un descriptif de la cabine depuis le fond de cale, où nous séjournerons pendant les prochaines 9 heures.


Pour les malades de l’ordre, étalages et rangements à proximité.

Notre rangée est la 37.
Notez que les sièges K des rangées 38 et, surtout, 39 (pas visible sur l’image) ont un rapport un peu conflictuel avec les vues extérieures.

L’écran de bienvenue est très, très zen.

On s’amuse avec le bleu des vitraux et le bleu de nos voisins.



5 minutes avant l’horaire officiel, on repousse.

Et la vidéo de sécurité est lancée.
Elle est d’une nature extrêmement simple. Voir trop simple.


Je crois que Pikachu est venu à la rescousse récemment.
Notre taxi avance.

Alors qu’on se dirige vers la piste D qui, en partie, flotte sur la rivière Tama.

D’où nous décollerons, 9 minutes après l’horaire officiel.

On laisse derrière nous la piste D de Haneda.

Et on entame la (en avion, courte) traversée de la Baie de Tokyo.
Ce matin, la Tokyo Acqualine, décrite plus en détail ici, est également visible.


Ainsi que la pointe supérieure du Mt. Fuji.

Une poignée de minutes plus tard, on quitte la grande île de Honshū à travers les côtes de la péninsule de Bōsō. Plus précisément, près de la Gare de JR Chitose 千歳駅 (à ne pas confondre avec celle de Hokkaido, tout près de CTS).

Mais il nous reste quelques coucous à faire avant de quitter le territoire japonais.
Comme ici, à l’égard de l’île de Hachijo八丈島, juridiction principale de l’archipel d’Izu 伊豆諸島 (à égalité avec l’île d’Oshima), éloignée 300 km de son chef-lieu (Tokyo) et où 6.530 âmes y résident.

INTERMÈDE : les formations nuageuses sont belles.

Ou comme là, à l’égard de l’île d’Aoga 青ヶ島 vraisemblablement les dernières terres japonaises habitées qu’on croisera. Au revoir ! à ses 162 habitants.

(L’archipel des Ogasawara 小笠原諸島, encore plus au sud, ne fut visible que depuis les sièges tribord).
La cabine est très calme et vide. Sévèrement vide.

Notez que chaque passager peut régler l’opacité des hublots à sa guise. Bon point pour l’équipage !
L’apéritif se met en route une heure après notre départ.
Jus de Kabosu pour moi.

Notre vol aujourd’hui est exploité par Air Japan, une filiale low-cost d’ANA.
Normalement il ne devrait avoir aucune différence dans le service, puisqu’il s’agit d’un vol codé NH. Mais peut-être que le peaufinage de l’équipage était un cran au-dessous de celui de la maison mère ?!?
Quoi qu’il en soit, notre vol se poursuit et on a le temps d’inspecter l’offre divertissement. L’écran est de bonne taille et de bonne qualité. Sa page d’accueil est intuitive et démodée.

L’interface du menu est antédiluvienne.

Et la présentation des ‘titres à l’affiche’ est ennuyante (avec parfois trois entrées pour le même film, en fonction des langues proposées).

Le catalogue est beaucoup moins foisonnant que la moyenne chez les compagnies européennes, du moyen orient ou de l’Asie du sud-est (CX, SQ, TG ?!?).
Une fois cette légère déception assouvie (pas complètement inattendue), la distribution des repas principaux commence.
Chez ANA il est possible de consulter le menu à l’avance.
Dans la capture d’écran ci-bas, on retrouve la proposition HND-SYD juin-aout 2025 mais, de mémoire, celle de juin-aout 2024 répétait le poulet et changeait le bœuf par un hamburger.

Nulle option me tentant, je décidai de me pencher sur un des repas spéciaux.
Parmi une offre étendue, le plateau végétarien jaïn attira mon attention.

Voici le plateau, un peu mieux organisé.

Le tout se révéla plus ou moins bon. Les quantités ne furent pas gargantuesques.
La fin du repas a lieu en plein milieu de l’Océan Pacifique.

Par la suite, l’équipage décide de tamiser les lumières de la cabine.


On se permet profiter de notre petit lit pour faire une sièste (les 3 sièges de la rangée sont à notre disposition).
Avant d’y procéder, néanmoins, on sollicite un peu de lecture corporate.

La flotte d’ANA est très (trop ?) variée (y compris ses configurations).

Sommeil, lectures et visionnages audiovisuels nous amènent tout près des îles Kairiru et Mushu, Province Est Sepik, Papouasie Nouvelle Guinée.

Le deuxième service arrive à ce stade, à peine 4 heures et demi après le premier service et, surtout, 3 heures et demie avant l’arrivée !

On laisse notre encas à côté et on essaie de profiter des vues du continent austral.
Ici, ses premières terres, incarnées par la Grande Barriere de Corail, entre le South Warden Reef et le Waining Reef.

Les Coles Islands sont aussi visibles.

Le continent propre, par le biais de Hope Vale Town.

La belle ville de Cairns, entre nuages.

Un peu plus tard, le bord de mer de Cowley Beach ??!

C’est en ce moment qu’on décide d’ouvrir notre boite et inspecter son intérieur.

Faiblard, n’est-ce pas ?
Par ailleurs, son contenu est presque le même que celui des repas ‘standard’.
On mange en profitant du beau coucher de soleil.

Et on touche le sol avec plus de 30 minutes d’avance.
Eu égard du remplissage riquiqui, le débarquement se fait illico.
Un petit aurevoir à l’équipage et à notre destrier du jour.

Le parcours à SYD est long.

Mais bien signalé.
Les frontières sont traversées de manière automatique (sans contrôles humains) et les bagages sont délivrés rapidement.

Ceci représente notre dernier cliché.
Un bonus sur Sydney sera à retrouver dans notre prochain volet.
Merci pour votre lecture et pour des éventuels commentaires.
Merci pour ce FR
AMEX mais ... issued in Japan
Le catering fait un peu peur, j'aurai peur de finir affamé.
Bons vols,
Merci pour ce FR
AMEX mais ... issued in Japan
Le catering fait un peu peur, j'aurai peur de finir affamé.
Bons vols,
Merci pour ce récit de vol encore une fois parfaitement illustré.
pour les photos "empruntées" que l'on poste sur un FR, il est d'usage de citer l'auteur de la photo en commentaire mais la règle veut que l'on ne publie que ses propres photos.
A bientôt.