Bonjour à tous,
Je vous présente aujourd'hui une publication concernant un voyage de quelques jours au Maroc, et plus particulièrement à Casablanca et Rabat, je ne reporte que l'aller-retour entre CDG et CMN, les vols de pré et post acheminement depuis GVA ne présentant que peu d'intérêt…
Le pourquoi du comment : La destination est rapidement sélectionnée, mon mari de nationalité Taïwanaise étant retenu à Taipei durant 3 semaines, et Taïwan n'étant pas reconnu par un certain nombre de pays, tel que la Tunisie, le Maroc, la plupart des pays d'Amérique du Latine, etc… Je profite de voyager seul pour revoir le Maroc, et découvrir deux villes que je connais pas.
J'avais le choix de partir de Lyon où de Genève, le plus pratique étant la ville de Calvin, d'autant que ma voiture est stationnée chez en ami habitant à Ferney-Voltaire, cela m'évite aussi d'effectuer deux heures de route jusqu'à LYS, et de payer le parking !
Je pouvais opter de voyager avec Air France, via CDG où Royal Air Maroc en direct, les tarifs différaient de quelques dizaines d'€uros, le status "Platinum" AF m'offre la possibilité d'enregistrer gratuitement un bagage en soute, mais aussi d'accéder aux salons, ( ce que ne permet pas le status "Rubis" BA ), et d'utiliser les fast tracks.
Les horaires de notre chère compagnie nationale m'arrange aussi, sans compter les 10 XP cumulés, je n'ai pas hésité longtemps à me décider, les tarifs en Business sont délirants en Europe et vers le Maghreb, rien à moins de 700 €, lorsque l'on voit ce que l'on sert devant et que les sièges sont identiques à la bétaillère, sera de la Y, un point c'est tout.
Je ne m'attends pas à trouver un catering délirant à bord, les FR de Bargis62 vers le Maroc, en donne un bel apperçu
En route vers le Maroc…
Enchainement de vols
- 1AF1543 - économique - Geneva - Paris - Airbus A220-300
- 2AF1196 - économique - Paris - Casablanca - Airbus A320
- 3AF1897 - Economoique - Casablanca - Paris - Airbus A319
- 4AF1342 - économique - Paris - Geneva - Airbus A220-300
Transfert à CDG
Fraichement débarqué du vol précédant arrivé au contact du Terminal F, je me dirige tranquillement vers la jetée L, j'ai prévu large avec environ 4h50 de correspondance à CDG ! Ma prochaine destination n'est pas encore affichée sur le FIDS, je m'adresse à une employée qui me confirme la porte indiqué sur mon BP, c'est à dire la L27. A Charles de Gaulle, Il faut vraiment faire preuve de cécité pour se perdre, la signalétique est très explicite.

La balade pour atteindre la PAF nécessite une bonne dizaine de minutes de marche…

J'ai droit à un tour d'escalator.

Ce n'est pas la grande foule dans les différentes files, à l'aplomb des multiples entrées une personne se tient près à orienter les pax, à la vue de ma carte d'embarquement je suis dirigé dans la colonne prioritaire ou je ne rencontre absolument personne…

Je passe directement via Parafe qui fonctionne, Eureka ! L'opération n'a durée que cinq petites minutes, il ne me reste plus qu'à rejoindre la jetée L du Terminal E, je pouvais aussi choisir l'option du train automatique, mais comme j'ai largement le temps j'ai opté pour le transport hectométrique.

Au passage j'immortalise cette scène 100% Air France.

Me voici arrivé au Terminal L, les écrans diffusent tous les vols au départ du dit Terminal, je constate que le départ du vol est toujours prévu depuis la porte L27.

Allez zou ! Entrons … Un escalier mécanique m'envoie à l'étage inférieur.

Je suis très surpris de ne pas passer la sécurité ! ( à droite sur la photo ).

J'aime beaucoup l'ambiance et la décoration de cet espace jalonné de commerces, dont plusieurs boutiques de luxe.

N'ayant rien à acheter, je me dirige directement vers les ascenseurs menant au salon, une fois de plus il faut lever les yeux pour espérer ne pas se perdre.

Salon de la jetée L
Je suis accueilli par quatre employé(es) souriant(es) qui me souhaite la bienvenue, la salle est immense et très fréquentée, nous sommes lundi et les hommes et femmes d'affaires sont en supériorité parmi les nombreux occupants des lieux.



Toutes sortes de fauteuils sont disponibles, j'avoue que j'ai un faible pour ce salon, que j'ai fréquenté quelques mois plus tôt…

Une table pouvant regrouper six convives se situe dans une rotonde à l'écart du brouhaha.

Ici c'est le silence absolu, mais le lieu n'attire pas la foule.

Ce couloir dessert un spa, les douches et deux mini salons. La plupart des gens cherchant les toilettes se plantent et pénètrent dans le spa, il faut dire que les indications sont trompeuses, je me suis aussi fait avoir…


Je cherchais les urinoirs, sauf que ce n'est pas le bon endroit !

Cela étant il n'y a rien à dire concernant la propreté des lieux.

Encore un coin isolé du monde… Il existe aussi une salle de repos avec des fauteuils de type transat, ou il est strictement interdit de jacasser avec son voisin et encore moins de téléphoner.

La vue sur l'extérieur depuis la salle principale n'est pas extraordinaire.

Je commence à avoir la fringale, un tour du buffet s'impose.

Les différents pains.

A 10h40 l'offre petit-déjeuner est encore dressée, dans ce cas il s'agit d'un brunch.

Alors je patiente en prenant l'apéro ! Il est à présent 11 heures, je craque pour le whisky français Bellevoye, recommandé par mes amis Michel et Patrick.


Une employée passe autours des tables en poussant un chariot chargé de Champagne, elle en propose à mon voisin de table ainsi qu'à votre serviteur, nous avons droit aussi à deux toasts chacun, cette délicate attention est apprécié à sa juste valeur.

Il est à présent midi, je me dirige de nouveau vers les buffets qui ont été réapprovisionnés, de ce côté-ci se trouve une soupe de carottes.

Là de la charcuterie et du fromage, hélas il n'y a pas de jambon cru… Dont je raffole.

Salade bar sucré et salé, avec des oeufs durs.

Sauté de porc aux olives et légumes à la provençale.


Hamburgers végan crées par Ducasse !?

Boulgour et poulet Basquaise.


Tomates farcies et son riz.

En cuisine le chef propose sa salade César.

Quelques desserts étouffe chrétiens et des fruits frais.

Vins blancs avec où sans bulles, deux sortes de rouges dont un escargot Margaux.

Le coin des softs et des bières.

Je commence ce déjeuner avec une entrée et un verre de Bordeaux.

Suit le sauté de porc aux olives, boulgour et oeufs, ainsi que deux mini pâtisseries, j'ai cherché sans trouver les babas au rhum, visiblement ils ont disparus de la carte.

Le kit sel / poivre est esthétique.

Je termine ces agapes par un double expresso, une mini crème au citron succulente, et une eau de vie de poire à tomber par terre, je sais à cet instant que j'aurai des aigreurs d'estomac quelques heures plus tard…

Pour conclure ce passage dans ce beau salon, je m'installe dans un mini salon, précité quelques lignes plus haut. Le temps passe vite, mais je reçois une alerte d'Air France, m'indiquant que mon vol est présentement retardé de 55 minutes, enfer et damnation ! Aussi la porte attribuée est maintenant la L31.

J'ai le temps de passer deux, trois coups de téléphone et envoyer quelques sms, et de me jeter une dernière rasade de Leroy-Duval, quitte à prendre un médicament contre les brûlures d'estomac à venir…

Entre le salon et la porte L31
Retour dans la galerie marchande très lumineuse et direction la porte d'embarquement.

La jetée est gigantesque.

Pas grand monde sur le tarmac à babord, mis à part ce magnifique A350 d'Air Mauritius, dont les passagers vers Port Louis embarquent.

L'embarquement
J'arrive à la porte L31 alors que l'appel à rejoindre l'A320 vient tout juste de débuter, les priorités sont respectées, il faut montrer patte blanche à une préposée, se tenant devant l'accès N° 1 et 2.

L'attente dans ce couloir s'éternise un bon quart d'heure.

J'ai largement le temps de présenter l'endroit conçu pour embarquer des passagers à bord d'Airbus A380.

Allez hop c'est parti ! Enfin presque, parce que l'on doit encore attendre 5 minutes dans le finger !

On embarque également à bord de cet Airbus A321.

Seule vue potable du nez du zozieau du jour.

Fuselage shot et instant porte.


La vie à bord
J'ai droit à un "bonjour" robotisé de la part d'un PNC d'un abord pas très sympathique. Voici la cabine archi connue d'un A320 d'Air France.

J'ai choisi le siège 5F, situé derrière le rideau, le vol est annoncé complet.

3 rangées de J aujourd'hui, je me suis renseigné au salon sur un éventuel surclassement, le prix demandé était de 239 €… Un peu cher pour être assis sur un tape-cul avec un plateau repas même pas chaud, pour 3 heures de vol, que c'est clair et niet. Nonobstant, il reste 2 sièges de libre en 3A et 3C.

L'éternel tablette grise et son porte gobelet, sur le fond bleu du dossier du siège.

Le pas(tinoire), n'est vraiment pas terrible pour mes 1,85 m, vais-je tenir 3 heures ici ?

La célèbre carte de sécurité pour analphabète est le seul objet placé dans l'aumônière, il est vrai que l'on peut sélectionner en ligne les journaux et magazines proposés par Air France.

PSU en bon état.

J'ai espéré longtemps avoir le triplet de sièges pour moi tout seul, c'était sans compter sur les derniers passagers à avoir embarqués, grrr… Ah ces Américains !

Dehors le ciel se couvre…

Plusieurs annonces sont faites pour que les gens s'installent le plus rapidement possible, une PMR sur un fauteuil roulant doit être conduite au fond de l'appareil, et la pauvre dame n'est absolument pas autonome, c'est à dire qu'elle a besoin qu'on la porte pour la transporter du fauteuil mobile à son siège, les deux jeunes accompagnateurs sont très prévenants.

Mais hélas quelques minutes plus tard, les pompiers sont dépêchés au dernier rang, la dame ne se sent vraiment pas bien… Les minutes passent, le Commandant de Bord prends la parole et annonce encore du retard, la Cheffe de Cabine réalise des va et vient entre l'avant le fond de la cabine. Finalement la passagère malade est évacuée par la porte avant. Le CDB dira avec beaucoup de tact que la Dame n'était pas en état de voyager, qu'elle avait besoin de repos avant de pouvoir être re protégée sur un autre vol, le ciel puisse l'entendre…
Nous repoussons finalement avec 2 heures de retard sur l'horaire prévu ! Un A320neo de MEA vient d'arriver au Terminal E.

Les démonstrations de sécurité sont diffusées à l'ancienne pendant le taxi.

Par chance le roulage n'est pas long, nous galopons vers la piste d'envol.

Forcément, Air France est la Maîtresse des lieux à CDG !

C'est parti pour 3 heures de vol.


Passage devant la zone technique d'AF.

Virage à 45° pour prendre le cap vers le sud de la France, l'Espagne et le Maroc.

Le ciel se moutonne au fur et mesure que nous progressons.

A table !
Le service est lancé 3/4 d'heure après le décollage.

Je choisi un jus de tomate et prends le sandwich aux "légumes" au lieu de celui fourré "fromage-courgette", cherchez l'erreur… Alors que la jeune fille assise en 5D se voit proposé 2 boissons, Chevelan n'est pas consulter pour obtenir la même chose.

Pour être honnête, je pense que c'est une honte d'offrir un tout petit sandwich et une seule et unique boisson, sur un vol de 3 heures… Il n'y aura pas d'autre passage.

Le jus de tomate que je consomme toujours avec du sel de céleri.

Après son service en Classe Affaires, la Cheffe de cabine passe derrière le rideau pour saluer les clients Platinum, nous sommes 5 dans ce cas, elle propose à chacun, ( en nous appelant par nos noms), une coupe de Champagne où une autre boisson, je choisi les bulles… Merci beaucoup à cette grande professionnelle pour son geste mille fois apprécié.


Je ne suis pas du bon côté, difficile de réaliser des photos potables… Le voyage passe relativement vite, je m'occupe en jouant à, " Question pour un Champion", que j'ai téléchargé sur mon téléphone, et me permettant de devenir millionnaire, ( virtuel ), le temps d'un vol ! ^^

Nous quittons les côtes espagnoles, il est possible de distinguer la presqu'île de Gibraltar et son célèbre rocher.

Deux minutes tard, nous atteignons le nord du Maroc et l'enclave espagnole de Sebta, ( en Arabe), Ceuta, ( en espagnol ).

Approche, descente et atterrissage
Le Maroc se cache sous un océan de nuages, le Capt'ain annonce le début de descente peu après, et s'excuse une fois de plus pour le retard.

Terre, terre !

La campagne n'est pas encore aride en ce début d'été météorologique ce qui est inhabituel, la température de 21° au sol n'est pas très élevée le deuxième jour du mois de juin.

La descente n'aura durée qu'une vingtaine de minutes, histoire de rattraper un peu de retard.


Nous touchons le béton sèchement avec 1h40 de bourre…


C'est à une vitesse soutenue que nous passons devant ce Brésilien aux couleurs de la compagnie nationale…

… Et de ce Franco-Italien, volant sous bannière de la Royal Air Maroc.

" PNC dernier virage ".

Le débarquement
L'avion est à peine immobilisé que la cabine se lève comme un seul homme ! On se lève tous pour Danette…

La passerelle est collée à la carlingue quelques minutes plus tard, je sors de l'avion avec un : " Au revoir et bon séjour au Maroc " de la part de la Cheffe de Cabine toujours de bonne humeur, malgré le retard, de mon côté je lui souhaite un bon retour vers Paris.

Je me dépêche pour rejoindre la PAF, pour se faire il faut marcher dans ce long corridor sans âme…

Puis passer devant cette belle fresque mettant en avant la vieille Médina de Casablanca.

J'ai un large sourire en pénétrant dans la grande salle vide ou sont situés les aubettes de la police de l'air et des frontières, je n'attends que quelques minutes pour obtenir le coup de tampon sur le passeport, comme souvent à l'arrivée au Maroc, ( idem en Tunisie), les PAFmans ne sont pas vraiment accueillant, dommage…

Je dois récupérer ma valise sur le carrousel.

C'est le N°3 qui est dédié au vol AF1196 en provenance de Paris, la livraison des bagages est plus rapide qu'elle ne l'est à Madrid, Genève ou Roissy…

Il ne me reste plus qu'à trouver la sortie.

Je passe ma valise et mon petit sac à dos dans la machine, contrôlé par un employé baillant aux corneilles, et plus occupé à regarder son téléphone portable, que l'écran de contrôle du scan ! Va bene… Direction la gare ONCF !

J'achète un billet à 60 Dirhams pour la gare de Casa Port, et monte dans le train qui s'ébranle cinq minutes plus tard…

J'arrive à destination après 40' de voyage, Le Sofitel Tour Blanche se trouve à 150 m de la gare. Notre chère Katia et son mari avaient leurs habitudes dans cet établissement 5* de Casablanca…
Merci de m'avoir lu, à très vite pour le vol de retour.
Merci Hervé pour ce FR :
J’ai effectué le même vol mi-mai et je partage à 100% ta conclusion concernant le catering sur ce vol.
Nous avons du aussi avoir le même équipage qui avait très vite disparu derrière le rideau…
Casa la blanche est intéressante mais je préfère de loin la vie à Rabat !
A bientôt.
Hello Philippe et merci pour ton retour.
Je savais à quoi m'attendre après avoir lu tes FR !
Au niveau du catering, on attends mieux de notre compagnie nationale...
Concernant les PNC, je pense que c'est la loterie, et pas seulement avec AF.
Comme toi, je préfère Rabat à Casa... Et de loin !
A bientôt.
Merci pour ce FR, j'ai cru du coup que tu étais parti le même jour que moi. J'étais au T2E portes L le 7/06 à la même heure et j'ai vu ce vol partir pour Casa avec du retard. Il y avait aussi l'A350 Air Mauritius ;)
Un vol oubliable. Pour ma part j'ai eu 100% de pnc adorables sur mes 4 vols. J'ai gagné à la loterie. Pas top Air France sur le Maroc 😱
Bonjour et merci pour le commentaire.
Nous nous sommes loupé à une semaine d'écart ! 😉
L'embarquement des vols vers Maurice et Casablanca se faisait en même temps, les retards de AF vers les destinations du Maghreb semblent fréquents...
Nous verrons au retour si j'ai eu plus de chance avec les PNC.
Ce qui n'est vraiment pas top, c'est le catering famélique proposé par notre chère compagnie, il y a 3 heures de vol tout de même...
A bientôt !