Avis du vol entre Split et Paris en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à tous les FRistes,

Le week-end de la pentecôte s'achevant, il est désormais temps de rentrer de cette petite escapade dalmatienne.
Avec un programme qui m'aura fait découvrir non seulement le centre-ville de Split, mais également les chutes de Krka, la petite ville de Sibenik, ainsi que Trogir et les îles aux eaux cristallines alentour, j'aurai réussi à faire beaucoup en peu de temps, et donc à très bien rentabiliser mon temps de vacances.

Une fois n'est pas coutume, commençons par le bonus touristique :

C'est un petit séjour que je recommande à tout un chacun, et, à mon sens, parfaitement faisable en un long week-end. Pour découvrir l'ensemble du pays croate, une semaine entière, voire davantage, pourrait être indiquée. Pour ma part, avec ma connaissance de Dubrovnik et de ses alentours, ainsi que de Zagreb, je commence à avoir une vision assez complète du pays, même si certaines régions (notamment l'Istrie) me sont encore à découvrir.

Rappelons le routing :

Tout commence - de manière mitigée - par la tentative de s'enregistrer en ligne 30 heures à l'avance. Pour les destinations croates à l'exception de Zagreb, sur Air France, il faut passer en réalité par le site internet de l'aéroport en question, qui effectue l'enregistrement en ligne. Problème, le site ne me reconnaît pas (et affiche "Passenger not found") lorsque je rentre mes données. Je réessaye quelques heures plus tard, et y parviendrai sans problème. J'en conclus donc à un bug.

Après une ultime excursion le dimanche jusqu'à 14h, j'entreprends de me rendre à l'aéroport de Split.
La desserte n'est pas au niveau du caractère touristique de la ville. Un bus toutes les heures, pour 8€, à l'instar de l'aller. C'est clairement en nombre insuffisant, et le prix est également abusé.
Je viserai le bus de 15h.
Par ailleurs, le bus de 15h aura près de 20mn de retard au départ, ce qui inquiètera de nombreux passagers qui m'avoueront avoir leur vol à 17h…

Nous voici à l'intérieur :

Il est désormais temps de dire au revoir à Split.

Arrivée à l'aéroport, dont la modernité ne laisse aucune ambiguïté :

Dedans, c'est un vaste espace, qui, comme l'aéroport de Zagreb, semble un peu "grand pour rien" :

Le FIDS de l'aéroport, où apparaît notre vol du jour. Un vol Discover pour Francfort est retardé de plus de 3h :

Nous l'avons vu, c'est l'aéroport qui gère tous les enregistrements, et non les compagnies. Pas de questions à se poser, de nombreux guichets sont ouverts, et affichent "All Flights". Je me dirigerai vers l'un d'entre eux pour retirer ma carte d'embarquement. A l'inverse de l'aller, je n'enregistrerai pas de valise en soute pour le retour. J'avoue me demander comment, dans de telles conditions, la priorité des valises peut être respectée (aucun guichet ne semblant posséder de tag "prioritaire" pour les valises d'Air France ou de KLM).

Le numéro flying blue n'apparaît nulle part sur ma carte d'embarquement, mais, pour autant, j'aurai le droit à la priorité dans tout l'aéroport sans aucun problème.

Direction le PIF, où il existe une fastline qui fonctionne bien et que j'emprunterai :

Avant d'avoir le poste prioritaire (numéro 7) pour moi tout seul !

Très fluide, et par ailleurs, gros avantage du PIF de SPU, pas besoin d'enlever ses liquides ou son ordinateur de ses bagages !

Un Duty-Free, à travers duquel nous ne sommes pas obligés de passer (les portes d'embarquement sont à gauche, et le lounge à droite) :

Pour ma part, c'est là que je me rends :

Il existe un salon à l'aéroport de Split, partagé pour toutes les compagnies. Il n'est pas très grand, mais je trouve qu'il fait très "propre sur soi".
A mon arrivée, il sera assez rempli, avec beaucoup de passagers d'un vol British Airways qui part pour Londres une heure avant le mien :

Le lounge donne une vue imprenable sur le tarmac, et devant nous, un vol EasyJet pour AMS :

L'offre a le mérite d'exister, mais elle n'est clairement pas très abondante. Pour les boissons, c'est pas mal. Pour la nourriture, on a déjà vu mieux :

Mon choix sera relativement simple : il concentrera toute l'offre disponible (un petit pain, un gâteau, un yaourt et un smoothie qui ne sera pas très bon !) :

Fun fact, le lounge diffuse le match pour la troisième place de la Ligue des Nations, opposant l'équipe de France à l'Allemagne. J'en profiterai pour le regarder, espérant une bien meilleure performance des bleus que la débâcle contre l'Espagne (défaite 5-4). La France gagnera finalement la troisième place de l'UEFA Nation League sur le score de 2 buts à 0.

Une fois les passagers du vol British Airways partis, tout de suite, il y a beaucoup plus d'espace. J'irai m'installer sur les postes de travail disponibles au fond du salon, disposant d'un ordinateur, et surtout seuls endroits à donner l'accès à des prises pour recharger ses appareils. Cet endroit nous permet d'avoir une vue d'ensemble sur tout le lounge, qui, au risque de me répéter, confirme l'aspect très "propre sur soi" de ce salon :

Depuis le lounge, nous assistons en direct à l'arrivée de notre oiseau : il s'agit de Lima Québec (F-HBLQ), un jeune Embraer 190 de moins de 5 ans, qui a fait toute sa carrière chez Air France Hop :

Voyant l'avion finir de débarquer, je comprends qu'il est temps de descendre du lounge - l'embarquement aura très probablement beaucoup d'avance.
Instant porte d'embarquement, où là encore, je bénéficierai de la file prioritaire (qui ne s'appelle pas "SkyPriority" à l'aéroport de SPU :

L'embarquement commence avec 20 minutes d'avance !

Nous devons descendre ces escaliers :

Puis nous voici sur le tarmac, prêts à monter dans l'oiseau.
Vue d'ensemble de notre oiseau du jour :

Notre voisin sera un A320 d'Eurowings :

L'ascension et instant porte d'entrée :

Fuselage shot :

A l'entrée, la cheffe de cabine ne daignera pas dire le moindre bonjour aux passagers.

Vue d'ensemble de la cabine vide :

Installation à mon siège, le siège 3A, avec un pitch très bon, classique sur AF en embraer :

Le plafonnier de notre oiseau :

Du hublot, ça donne cela :

L'embraer finit d'embarquer à l'heure où nous étions censés commencer l'embarquement, soit 17h45. Beaucoup d'avance en perspective ?
Le commandant de bord prend la parole, et nous indique qu'un départ est prévu dans 10mn, le temps de laisser d'autres avions atterrir, en attente de l'autorisation de la tour de contrôle. S'ensuivra un temps de vol un peu défavorable de 2h10, du fait de forts vents au-dessus des Alpes. Qu'à cela n'importe, nous devrions tout de même arriver à CDG avec 10 à 15mn d'avance !

La passerelle est enlevée :

A SPU, nous ne repoussons pas. L'avion fait demi tour pour partir.

Flaps 2 :

Et c'est parti pour le demi tour :

Roulage rapide vers la piste de décollage - la piste en activité aujourd'hui est la 05, ce qui promet peut-être de belles ultimes photos sur la baie de Split au décollage.

Passage devant un jet privé :

Nous remontons la piste jusqu'au seuil, puis un demi-tour d'alignement :

Takeoff

Trust set :

Vérification des anémomètres à 100 noeuds :

Rotate :

Positive climb, gear up :
Clear right immédiat :

Le virage à droite nous permet d'éviter les montagnes en face :

On voit Split de loin :

Puis de beaucoup plus près :
On distingue le Palais de Dioclétien, la promenade devant le palais, et le port. Plus loin, on distingue également les quelques plages de Split :

Flaps up :

Très rapidement, le service commence.
Il est effectué mécaniquement. Aucune politesse (pas de bonjour, rien). La cheffe de cabine me demandera mécaniquement "Cheese or Chicken". Je lui répondrai alors "je suis Français, madame", et demanderai un sandwich au fromage, accompagné d'un verre d'eau.

Mauvais équipage commercial sur ce vol.

Le catering :

Notre oiseau volera au niveau de vol fl360. Après avoir remonté les cotes croates jusqu'à Zadar, il traversera l'adriatique jusqu'à Venise, puis survolera le nord de l'Italie :

Avant d'entreprendre une traversée des alpes :

Une vue sur le Mont Blanc :

Quelques très beaux sommets enneigés, qui donneraient envie de skier :

L'oiseau remonte ensuite au Nord du Lac Léman, et entre en France au niveau de Dôle.

Les PNT (qui semblent plus sympathiques que leurs homologues commerciaux) prennent la parole pour annoncer une arrivée en porte avec 10mn d'avance, et un début de descente :

Nous descendons rapidement :

Puis passons le niveau 100 :

Notre piste d'atterrissage sera la 26L. Nous effectuerons donc une approche directe, avec un roulage au sol important pour rejoindre le terminal 2G. Virage d'alignement pour début de vent arrière :

Virage d'alignement suite :

Début de vent arrière, et flaps 1 :

Flaps 2 :

Gear down :

Flaps 3 :

Flaps 4 :

Flaps 5, notre configuration d'atterrissage :

1000fts :

500fts, stabilized and cleared :

Approaching minimums :

Minimums, continue :

Touchdown :

Spoilers, two reverse :

Dégagement rapide :

Vue sur un B787 Vistara, désormais Air India :

Vue sur les avions long courrier d'Air France des portes K :

Un mérou d'Emirates :

A350 de JAL à destination d'HND :

Arrivée avec 10mn d'avance au terminal 2G, et débarquement.

Dernière vue sur notre oiseau :

Vue sur d'autres oiseaux régionaux d'Air France :

Passage à travers les longs couloirs de débarquement du 2G :

Puis ici :

Terminal 2G oblige, je dois retourner au 2F pour attraper les transports en commun.
Par chance, j'aurai un bus tout de suite :

Mais arrivé au 2F, c'est la douche froide :

Il faudra prendre un bus de remplacement pour Mitry-Claye, afin d'y prendre là bas le RER B. 
Une situation inadmissible pendant un long week-end, et incompréhensible de nombreux touristes. Il faut vraiment que cela cesse, et que, si travaux il doit y avoir, cela ne soit pas dans les périodes de long week-end. D'ici à ce qu'île de France mobilités comprenne cela, il y a encore beaucoup de temps.

J'atteindrai en 1h30 le centre-ville de Paris.

Merci de m'avoir lu,

A bientôt pour de nouvelles aventures.

Eelv1996