Bonjour,
Ces 12 jours en Colombie sont terminés et nous rentrons à Madrid. Ce n'est pas le premier vol de la journée pour Madrid puisque Avianca opère un vol de jour qui part à 7h du matin et arrive à 23h à Madrid.
L'autre avantage de ce vol est que c'est le seul des 3 vols journaliers à être équipé des nouvelles cabines. Je vais pouvoir tester en long-courrier cette nouvelle Business class.
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6IB156 - Affaires - Bogotá > Madrid - A350-900
Nous quittons notre hôtel à 8h du matin, soit 4h30 avant le départ du vol. Je suis prévenu, le trafic de Bogota peut-être l'enfer. Aujourd'hui, pourtant un lundi matin, c'était assez tranquille et le taxi a prit 1h pour faire les 14km.

Il y a une longue queue au check-in mais personne aux comptoirs Business. Il y a 6 comptoirs dont 2 Priority. J’envoie ma valise très rapidement.

En bon ami que je suis, je n'attend pas mes amis qui sont dans la queue classique et je me dirige directement vers les contrôles. Autant les attendre dans le lounge LATAM plutôt qu'en zone publique.


Le contrôle de passeport est rapide, tout comme le contrôle de sûreté.

Le terminal est spacieux et lumineux. En haut à droite se trouve le salon LATAM.

Il faut monter d'un étage.

Un message dans l'ascenseur prévient que le salon est partiellement en travaux.

Le lounge n’est pas immense mais est bien dans le style LATAM. C’est aéré et plutôt agréable.



La zone de restauration n'est pas immense mais suffisante et plutôt agréable.


Le buffet propose un petit déjeuner correct même si assez simple.


Les boissons, dont les alcools, sont en libre service.



Ma petite sélection.

Le lounge est bien en travaux, certains espaces sont fermés au public.

Comme habituel dans les lounges de LATAM, les toilettes sont toutes des cabines individuelles.

Je m'installe ensuite sur les chaises à bascule, face à la baie vitrée.

J'ai aussi vue sur le lounge d'Avianca.

Je profite de la vue pour faire un peu de spotting avec un LATAM qui part pour Quito.

Suivi par un ATR de SATENA pour Medellín-EOH.

Un ATR42 de SATENA arrive de Arauca, une ville à la frontière avec le Venezuela.

Mes amis arrivent enfin dans le terminal. Je quitte le lounge et les rejoins en porte A4 sur des sièges face aux baies vitrées.

Comme dans tous les aéroports où j'ai été en Colombie, il n'y a que 30 minutes de wifi gratuit.

Un A320 d'Avianca part pour Miami

Un B787 d'Avianca est placé en porte.

Tandis que ce B787 de LATAM part pour Miami.

L'ATR que j'ai pris la veille arrive de Santiago de Tolu.

L’avion est mit en porte à 11h20, soit 15mn avant l’heure théorique de l’embarquement.
C'est le EC-NXD, 2 ans. Il porte le nom de Pau Gasol qui est considéré comme le meilleur joueur espagnol de Basket de l’histoire.


Un bien bel avion, qui en plus porte la nouvelle cabine.

L'embarquement commence à 11h40.

Je découvre cette nouvelle cabine. On retrouve les tons neutres d’Iberia mais elle est quand même jolie. Le siège est spacieux, plus que ce que je pensais.



J'ai sélectionné le 2A, un véritable siège hublot. On trouve déjà sur le siège le surmatelas, la couverture et l’oreiller.


Il y a plus de rangements que sur la cabine des autres A350, ce qui n'est pas très difficile. Ce siège a surtout un rangement fermé dans lequel on trouve le casque, la trousse de confort et un miroir.

La télécommande, les prises de courants et un autre petit rangement.

La boite à pied est plus petite que sur l'autre cabine, on verra bien quand il faudra dormir.

L'accoudoir est pliable.

La cheffe de cabine vient de présenter à chacun et distribuer les menus tandis que d’autres PNC proposent une boisson d’accueil.

Je me contente d'un verre d'eau.

Au niveau intimité, on est beaucoup mieux que sur l'autre cabine. La différence est encore plus marquante pour les sièges couloirs qui sont très exposés sur l'autre cabine.

Repoussage à l’heure.


On passe à côté des portes domestiques d'Avianca.

Puis la zone militaire. Pendant un petit moment, les vols SATENA arrivaient et partaient d'ici. L'expérience de la veille aurait pu être encore plus spéciale.

Des avions de SEARCA.

Cette fois le roulage est assez court et on s’envole à 12h50 pour un vol de 9h. Au revoir Bogota, à très bientôt.

Bogota est une ville immense et le décollage donne de belles vues sur la ville tant qu'on est en dessous des nuages.



L'IFE est de nouvelle génération et de bonne qualité.


L'offre de divertissement est suffisamment large et variée pour y trouver de quoi s'occuper. Ce nouveau système est aussi bien plus simple à naviguer.


Il est possible de mettre des films et séries en favoris, ce qui n'est pas possible sur le système des autres A350.

Il est possible de connecter ses écouteurs Bluetooth. Une fonctionnalité très appréciable sachant que le casque d’Iberia est particulièrement inconfortable.

Le wifi est disponible et les prix sont corrects.



La trousse de confort est signée Teresa Helbig, qui a aussi fait les uniformes d'Iberia.


Il fait beau au-dessus des nuages qui couvrent la Colombie. Le service va bientôt débuter.

On commence par la prise de commande du plat principal et de la distribution d'un oshibori.

On survole maintenant le Venezuela et la petite ville de Socopo. A ce moment là les frontières du Venezuela étaient totalement fermées pour les élections régionales et parlementaires.

On commence le service par l’apéritif. On a le choix entre du fromage, des amandes ou des olives.

Pour les boissons, on a des cafés, thés, bières, apéritifs et liqueurs mais toujours pas de soft listés sur le menu. Je me répète mais je trouve ça dommage.

Pour les vins, il y a un Cava, 2 blancs, 3 rouges et 2 vins liquoreux.


Je prends le fromage et un verre de Cava.

Le 1E a fait tomber un verre sous le siège et il s'est cassé. L’hôtesse s'est démenée pendant de longues minutes pour ramasser les plus gros bouts de verre coincés sous le siège.
C'est un des défauts de ce siège. Il y a beaucoup de petits espaces où peuvent tomber téléphones, écouteurs ou autres petits objets.

Pas mal de turbulences pendant l'apéritif mais rien de trop gênant.

On arrive sur les côtes du Venezuela au niveau du parc national de Morrocoy.



Au menu, un choix d'entrées, 3 plats principaux et 3 desserts mais Iberia considère le fromage comme un dessert.

Je prends le roast beef en entrée. Ça vient avec du pain chaud, et de l’huile d’olive et du beurre. Le roast beef est assez moyen, trop sec.

Le sel et le poivre sont en forme de Meninas, inspirés du fameux tableau de Velazquez.

On continue notre petit chemin et nous voilà au-dessus des jolies îles de Gran Roque.


En plat principal j'ai opté pour le saumon en sauce teriyaki,. Très décevant lui aussi. Le saumon est beaucoup trop cuit et sec et la sauce teriyaki est introuvable. Je ne finirai pas le plat.

Pour le dessert, on a le choix entre un cheesecake, une glace ou du fromage.
Je demande si il est possible d’avoir la glace et le fromage mais il faudra voir à la fin du service s'il leur reste une assiette. Je prends la glace, c’est ce que je préfère entre les deux à ce moment là.

Alors que je viens de finir ma glace, on me propose le fromage. Je ne vais pas dire non maintenant.

Le service se termine par la distribution d’un chocolat et d’une bouteille d’eau.

Il y a des signes qui ne trompent pas, on rentre bien en Europe.

Le vol continue tranquillement alors qu'on approche des Antilles.

Passage au dessus de la Guadeloupe et de Port Louis.



Les PNC débloquent les portes une fois le service terminé.


Les PNC passent ensuite demander à ce que les hublots soient fermés. La cabine business est maintenant dans le noir tandis que la premium a ses hublots ouverts.


Je finis mon film et passe ensuite en mode repos. L’heure du vol n'est pas idéale pour dormir mais il va bien falloir essayer puisqu'en arrivant il faut aller au bureau.
J’installe le surmatelas, sort la couverture et me voilà dans mon cocon.


Le siège est confortable mais plusieurs espaces restent vides lorsqu’il est mit en mode lit. La boîte à pied est un peu serrée et le masque est assez inconfortable. Au final j'ai un peu de mal à trouver une position pour me reposer.
Cette cabine est meilleure et plus moderne que l’ancienne mais sur un vol de nuit, où on souhaite dormir, je préfère l’ancienne. Sauf pour les sièges couloirs évidemment.

Je n'arrive à dormir qu'1h30 et me réveille à temps pour voir un peu du coucher de soleil.

Quand je disais que l'horaire de ce vol était dur. Nous avons fait plus de la moitié du vol quand on rencontre le coucher de soleil. Il ne reste plus que 4h25 de vol et impossible de dormir. Il n'est que 17h18 en Colombie.
J'abandonne toute tentative de dormir et regarde des films en attendant le petit-déjeuner.

Le moodlighting est activé 1h10 avant l'arrivée. Le petit déjeuner devrait être servit.

On a le choix entre une omelette ou du pain perdu. J'opte pour l'option sucrée, qui n'est pas trop mal. Ça vient avec du pain, du beurre et de la confiture et un genre de croissant. Ça manque de fruits ou un yaourt.

Je finis rapidement mon petit déjeuner et j’en profite pour passer aux toilettes avant que tout le monde s’y précipite avant l’arrivée.
On entre sur le continent européen au dessus d’Aveiro et au sud de Porto dont on peut distinguer les lumières.

L’avion commence sa descente 25 minutes avant l'arrivée. Une vidéo informative sur le Terminal 4 passe sur les écrans.

Madrid en vue !

Atterrissage à 4h45, soit 21h45 en Colombie. Je crains le contrôle de passeport car beaucoup de vols arrivent à cette heure là. Juste derrière nous atterrissent un A330 de São Paulo et un A350 de Buenos Aires.
Nous sommes en porte à 4h55 et parqués juste en face de la zone de connexions et du contrôle de passeport.

Le premier rang est au couloir mais bénéficie de quelques rangements supplémentaires. Ça peut être un siège confortable.

Au final je suis le tout premier. Tellement que je dois moi-même ouvrir les sangles de guidages pour accéder aux bornes automatiques.

Puis je prends les escalators pour rejoindre le train.


Même chose ici, il a fallu qu'on ouvre les sangles pour nous.

Je suis aux tapis bagage à 5h10. Maintenant il va falloir attendre des plombes pour les bagages, comme toujours au T4.
Les premiers bagages arrivent à 5h45, encore une fois la livraison des bagages au T4 est un désastre. On est dehors 1h après être sorti de l’avion. C'est quand même agréable un vol direct parce que je ne me voyais pas faire encore 2h de vol.

Le temps de rentrer à la maison, vider la valise, prendre une douche, et me voilà en route pour le bureau. La journée (et même la semaine) a été dure. Plus jamais je prends ce vol et enchaîne sur une journée de boulot.

Merci d'avoir suivi cette série et à bientôt.
Merci pour ce récit Moritz ! toujours complet et de bonne qualité et agréable à lire c'est appréciable
La cabine est visuellement agréable et j'aime ces tons neutres. Dommage que le lit soit un peu étroit.
Le repas principal est assez banal et pas très gastronomique ! en revanche le petit dej est à mon gout.
Une bonne note pour l'équipage : c'est devenu régulier chez IB en long courrier.
Le petit dej était à mon goût aussi. Tant que ce n’est pas une omelette 😄. Le catering en général était un peu décevant, c'est bien mieux quand on part de Madrid.
Merci Christophe!
Merci Moritz pour ce récit.
Ce vol est calé comme pour les vols Asie qui partent d'Europe, des vols que j'évite à tout prix. Si en plus il y a obligation de fermer le hublot, c'est double peine ! A quoi bon voyager en Business s'il faut une semaine pour s'en remettre ^^
Je découvre l'aéroport sinon. Je ne suis passé à BOG qu'en plein Covid avec la moitié du terminal condamné, mais quand même vide. Et les salons inaccessibles. A cette époque, aucune queue ni aucune attente nul part...
Joli siège mais la boite à pieds et en effet étroite. Avec le catering qui ne suit pas, je comprends que tu sois mitigé.
A+
Clairement! Pas de regrets parce que c'est toujours sympa et ça ne m'a pas coûté beaucoup de miles, mais le retour à Madrid a été dur.
Je repars avec une impression assez positive de BOG.
Merci Thomas
Hola Moritz, merci pour ce FR :)
De mémoire il est possible de "tricher" en se réinscrivant avec un faux mail...
Effectivement l'horaire est terrible mais pratique pour les pros qui reprennent le travail le jour suivant... Après Iberia pourrait aussi décaler un peu l'horaire, avec un départ 2h plus tard pour arriver aux alentours de 7h15. 5h15 c'est ultra tôt même pour aller bosser derrière.
Idem chez ADP à CDG au T2E^^ Rarement sorti en moins d'1h entre la PAF et les bagages...
A bientôt :)
Je n'ai pas essayé. Je ne me suis même jamais connecté aux réseaux des aéroports puisque j'avais une e-sim ^^
Encore faut-il réussir à dormir, la journée a été très longue. Beaucoup de vols LC d'Iberia arrivent vers 5h pour connecter avec la grosse vague de départs européens qui commence à 7h.
Merci Nicolas
Merci Moritz pour le FR !
J'ai bien fait d'éviter ce vol à 12h, c'est une horreur et la journée doit être vraiment longue ensuite.
La cabine est très jolie, je n'ai pas eu l'occasion de tester la version couchée à cause du problème technique, mais ça a l'air serré. Le côté privacy avec la porte est vraiment un plus.
Dommage pour le catering, mais il était également de moins bonne qualité pour moi ex-BOG par rapport à l'aller depuis MAD.
A bientôt !
Meilleure cabine mais pire horaire, c'est un choix à faire ^^
Ce n'est pas forcément plus serré que d'autres cabines mais par rapport à l'autre siège d'Iberia on ressent la différence.
Ça semble être commun d'avoir un catering en dessous de celui offert au départ de Madrid.
Merci Jules
Merci beaucoup pour ce fr, pour la nouriture a bord c'est bof
Mais juste Port luis est la capital de l'ile maurice donc dans l'ocean indiens, alors peut etre que je ne suis pas au courant mais iberia fait un detour dans le sud ?😂
Fort heureusement Iberia n'a pas fait de détour par l'océan Indien 😂. Il y a bien un Port-Louis en Guadeloupe, tout comme il existe un Port-Louis en Bretagne, à côté de Lorient 😉.
Merci pour le commentaire.
a, merci pour ta reponse, j'apprends des choses 😂