Bonjour à tous,
Pour cette nouvelle série, c'est aux antipodes de la France que je vous emmène.
Un certain pays de l'Océanie m'attirait depuis de nombreuses années et j'attendais avec impatience que les planètes s'alignent pour m'y rendre avec ma compagne.
Eté 2023, tous les feux sont au vert et nous disposons de 28 jours. C'est court, d'autant plus que le choix du routing aller et retour va essayer de privilégier au maximum des prises avgeeks long-courrier. J'y reviendrai en temps voulu ;)
Enfin, dernière chose, je souhaitais profiter de cette occasion pour effectuer enfin mon premier tour du monde, ce qui est certainement mon plus vieux rêve d'enfant ! Et en souvenir de ma première lecture d'un certain bouquin de Jules Verne, j'ai l'intention de l'effectuer d'ouest en est afin de "perdre" un jour au passage de la ligne de changement de date, chose qui me fascine depuis toujours.
Dans ce choix de routing (et dont je garde pour le moment la destination secrète pour plus de suspens au fil des publications), j'avais un choix initial en faveur de Skyteam pour y utiliser tous les miles que j'accumulais patiemment depuis dix ans dans l'optique précis d'un voyage comme celui-ci. Sachant que ce serait obligatoirement pendant les vacances scolaires d'été (pas le choix), un apport en miles m'aurait donné l'espoir d'alléger un peu le coût global du voyage.
Mais voilà, chez Skyteam, il n'y a strictement rien d'intéressant à se mettre sous la dent, et surtout, aucune possibilité d'effectuer un tour du monde sans pouvoir séparer les billets et donc payer des A/S au prix fort.
Pour des raisons géographiques liées à la compagnie nationale locale que je souhaitais prendre, aux possibilités de codeshare sur les vols transocéaniques (avec une compagnie asiatique que je désirais prendre depuis longtemps), à la possibilité de réaliser un tour du monde avec des escales où je souhaitais me rendre depuis longtemps également, et le plus important : des types avions inédits ou devenus rares, le choix final se portera sans trop de surprises pour la Star Alliance avec un départ depuis FRA.
Ne parvenant pas à intégrer dans le routing "idéal" un pré-acheminement depuis Paris, j'ai le choix en billets séparés de prendre LH, AF ou le TGV/ICE. Mon épouse n'étant pas une avgeek absolue, j'opterai bien pour la solution du train afin d'éviter une escale trop longue mais les horaires ne sont pas forcément idéaux pour avoir une grosse marge et surtout les billets ne sont vendus qu'avec 3 mois d'avance. Partant en pleine période de vacances scolaires, je ne peux pas risquer d'attendre l'ouverture des ventes et de me retrouver devant des prix délirants (ce qui fut d'ailleurs le cas avec 90€ minimum par tête et par trajet le jour de l'ouverture des ventes).
Au moment de réserver le routing 5 mois auparavant, LH est déjà très chère en billets basiques (110€ le tronçon, et il me faut encore rajouter 2 bagages en soute et 2 réservations de sièges). Par contre, la fréquence est intéressante.
A contrario, AF est à 87€ à l'aller et au retour, avec un unique vol le matin et le soir, ce qui laisse un temps d'escale d'une journée entière à l'aller comme au retour. En revanche, mon statut m'offre déjà une valise en soute et le choix gratuit des sièges. Compte tenu de la marge conséquente à adopter dans le cas de correspondance avec billets séparés, le choix sera vite fait ;)
Voici donc le premier volet de notre tout premier tour du monde :)
Enchainement de vols
- 1CDG → FRA | Air France Hop | E190 | Y | Bonus Frankfurt
S'il y a bien une sensation que j'adore, c'est à l'instant où l'on fait le premier pas en dehors de chez soi : chaque pas suivant ne fera que nous rapprocher de la destination finale, et lorsque nous poserons enfin les valises, nous serons aux exacts antipodes, là-bas sous nos pieds. On traverserait bien la Terre comme Jules Verne, mais il risque de faire un poil trop chaud et pas sûr que ça prenne moins de temps ^^
Bon, en guise de premiers pas, ce sont surtout des pneus, aux nombre de 4 et surmonté d'une enseigne de taxi, qui nous emmèneront à CDG. Avec une quasi nuit blanche liée aux derniers préparatifs (et l'excitation du voyage), et nos 2 grosses valises, c'était la meilleure option pour s'y rendre, d'autant plus que la circulation est tranquille ce matin là.

Autre avantage de taille avec la solution routière : nous pourrons gagner directement le terminal G en nous épargnant une bonne quinzaine de minutes de navette.

Une fois à l'intérieur, il n'y a pas foule au check-in. Nous passerons quand même par la file skypriority histoire de récupérer rapidement nos bagages à l'arrivée. L'option du second bagage acheté avec des miles a bien été prise en compte, les deux fugueuses peuvent commencer leur tour de manège. L'agent qui nous enregistre nous demande ce qu'on va faire à FRA pendant un mois. "On y va pour prendre un avion" lui dis-je ^^. Je lui révèle ensuite notre destination finale et nous papoterons quelques minutes sur notre passion commune de l'aérien. Merci à lui pour sa gentillesse !

Le tableau des départs qui voit arriver certaines destinations exclues jusqu'ici des dessertes en Embraer comme Toulouse ou Marseille. Vu les nombreuses connection que Hop! propose, ça n'est pas délirant d'avoir enfin quelques vols qui permettent une correspondance rapide sans quitter le 2G.

Après un rapide passage du PIF, un refueling façon H2Okapi s'impose ;)

Ce n'est que la deuxième fois que je vais au 2G depuis sa réouverture. Sa cure de jouvence est plutôt réussie.

D'autant plus que j'adore la fontaine :)

Néanmoins, allons voir des choses plus intéressantes ;)

Hop! règne en maître, accompagnée de Luxair, une autre habituée.

Toujours sympa de voir un turboprop à CDG. C'est toutefois devenu un peu moins rare depuis l'arrivée saisonnière des ATR d'Aurigny et d'Eastern.

Au niveau des portes, on a le choix entre le jaune et le rose.

Ce sera donc la vie en rose. Personnellement, je n'ai jamais compris l'intérêt car : c'est moche, ça fatigue les yeux, ça transmet la chaleur…

…et ça ruine un peu les photos ^^

Heureusement, on passe rarement beaucoup de temps dans ces salles et on récupère rapidement une atmosphère moins flashy et surchauffée.

Tout en évitant soigneusement les éventuels "no photo" (qui auraient été très certainement les seuls du voyage !), j'immortalise le premier avion de notre long voyage. Il s'agira du F-HBLR, livré neuf à KLM Cityhopper en 2009. Il vole pour A5 depuis 2022.

Notre "ballade" aura comme prélude quelques marches harmoniques (où marches à Monique, selon l'amabilité de l'équipage ^^)

Personne derrière, alors je prend mon temps ^^


A bord, F-OITNette fait ses premiers pas à bord d'un E190. Pour ma part, ce ne sera que la 5e sur cette version aux sièges que j'ai toujours considéré comme étant l'un des plus confortables sur le réseau court/moyen courrier.

Nous prenons place avec une belle vue :)

Quelque soit le type de winglet, ce logo sur fond bleu foncé est splendide !

"On l'emporte celle-là ?" me demande-t-elle. Je me demande bien qui a pu lui transmettre une habitude pareille ^^

Un petit instant bibi pour la route ^^

Et HOP, la cabine est pleine à ras bord.

Le temps de laisser cet E170 finir sa mise en route…

…puis c'est à notre tour. Je note la présence de cet A220 stationné bien loin du T2.

On entame un des plus longs roulages possibles du terrain puisque nous nous rendons du T2G à la piste 09R.

15min plus tard, nous y sommes.

Et que le Voyage commence !


Bye bye Paris, on se revoit dans 1 mois ! Cap plein est, et ce jusqu'au retour ! :)


On suit les boucles de la Marne.

Sous notre aile : Château Thierry.

Le vol étant fort court, le service commencera très rapidement. Au menu : palet breton et jus d'orange.

Santé !

Notre trajectoire se poursuit via les plaines du Luxembourg

Nous effectuons un virage au-dessus de la Moselle qui marque à cet endroit la frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne. Nous sommes au niveau des communes de Grevenmacher (LU) et de Nittel (DE).

un peu de campagne allemande…

Avant d'entamer une descente accélérée.

On survole le Rhin à hauteur de Mayence.

On survole ensuite Rüsselsheim.

Un dernier survol, cette fois de la piste 18/36 qui possède la particularité de n'avoir aucun seuil de piste du côté 36, n'autorisant ainsi que les départs côté 18.

Chblouf chblouf ! J'aurai pu dire que c'était trop court comme d'habitude, mais comme il nous reste encore 23h15 de vol derrière, finalement ça va ^^

Une fois dégagé la 07R et traversé la 07C, on rejoint rapidement le terminal en grillant la priorité à cet A320 Aer Lingus revêtu de sa belle et ancienne livrée.

On passe devant l'antre des américains.

Avant de se stationner au large au milieu d'un trafic assez hétéroclite (A330 LH, A330 Condor, A350 SQ…)

J'ai toujours autant de mal avec les rayures vertes (non Okapi, je n'ai rien contre les rayures ^^). Par contre, je trouve cette livrée plutôt réussie en couleur bleue ou dorée. Ce vert là, j'ai du mal ^^

Petit fuselage shot après avoir remercié les sympathiques PNC en porte, tandis que l'A330 LH vient de repousser juste derrière nous.

On est attendus de pied ferme par les agents, mais aucun "no photo" : pas de doute, nous ne sommes plus à Paris ^^

Allez, on profite du tarmac pour quelques clichés :)

Première étape validée avec succès, tâchons que ça continue !

Au fil de nos déambulations avec la navette, je tombe sur ce rare A319 AY. C'est la première fois que je vois ce modèle chez la compagnie finlandaise.

L'ancienne livrée de ce 767-300ER Condor est certes moins tape à l’œil mais bon sang, je la préfère à 200% (en tout cas par rapport aux rayures vertes ^^).

Même si je reconnais que les rayures permettent d'identifier de loin les appareils Condor, et que c'est le but recherché.
Notons les nombreux A330 Eurowings Discover. Ca manque de quadrimoteurs, mais c'est normal, ils sont tout au fond au niveau du terminal 1.

Par ici la sortie ! Pour une fois que je fais une correspondance à FRA et que je n'ai pas besoin de courir ^^

On part récupérer nos fugueuses mais la délivrance des bagages est retardée.

Après 20 bonnes minutes, nous rejoignons avec nos compagnons à roulettes la navette en direction du Terminal 1.

Une fois sur place, la première chose qui me frappe dans ce terminal où je n'étais passé qu'une fois en coup de vent, c'est cet immense FIDS mécanique à l'ancienne. Quel plaisir d'entendre et de voir la mécanique des lettres et chiffres changer à toute allure dans un bruit aussi inimitable qu'agréable :)
En revanche, c'est peut-être bien là le seul attrait de ce bâtiment, sobre certes, mais très gris et tristoune.

Le temps de déposer nos valises pour le vol du soir…

…nous filerons occuper le temps en visitant Frankfurt. Un petit clin d'œil avec le TGV que nous avons failli prendre.

Merci pour votre lecture, et si le coeur vous en dit, je vous propose un petit bonus spécial Frankfurt ci-dessous ;)
A bientôt !
Un voyage qui s’annonce palpitant et j’ai hâte de voir où tu nous emmènes et comment.
Pour y avoir vécu 4 ans, dont tout mon lycée, je ne vais pas te contredire 😂. Francfort n’est pas une ville passionnante à visiter mais pour y vivre, la ville et sa région sont très bien.
Merci!