Re-bonjour à toutes et tous et bienvenu(e)s au vol retour de cette mini aventure nippone (mi-loisirs, mi-travail).
Enchainement de vols
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- 2NH1467 - Economy - Osaka > Matsuyama - Bombardier DHC8-400
Après quelques jours dépaysants, dépensés dans des contrées peu connues (à découvrir en fin de récit), il est temps de retourner au bercail.
Ce sera à nouveau EH, petite filiale d’ANA, la compagnie responsable de mener à bien notre traversée de la Mer Intérieure de Seto.
On choisit l’avant dernier vol du jour, ce qui nous laisse une marge suffisante pour profiter de la journée à Osaka, en très bonne compagnie.
Depuis le quartier de Kitahama 北浜, en centre-ville, une triade de services ferroviaires nous amènera jusqu’à ITM.
La ligne Takarazuka de la Hankyu 阪急宝塚線 succèdera au Metro d’Osaka (ligne Midosuji 御堂筋線).

Et précèdera le Osaka Monorail.

Une seule station sépare la correspondance de la Hankyu avec la gare terminus (Osaka Airport 大阪空港).
Mais les vues proposées par le 'train suspendu' pendant ce court trajet sont très sympathiques.

Des changements abrupts dans l’infrastructure routière signalent l’imminence de notre arrivée.

Voici l’extrémité méridionale de l’aéroport, comté régenté par ANA.

La tour de contrôle d’ITM.

Environ 40 minutes furent nécessaires pour compléter l’accès à ITM par train, avec deux longuettes et accidentées correspondances.

De ce fait, si on voyage très léger, ce choix s’avère adéquat.
Si ce n’est pas le cas, des Limousine Bus ou des taxis sont, peut-être, à privilégier.
En bleu, bastion d’ANA.

En rouge, place forte de JAL.

Pour une fois, nous tournons à gauche…

… afin de confronter les forces de l’empire.

Notre dossier est pris en compte sans délais démesurés et d’une façon très neutre.

Les contrôles de sécurité se font à l’ancienne ici et exigeront un peu de temps.
Si on inclut un bref pit stop aux sanitaires, 25 minutes se sont écoulées depuis le franchissement du seuil de la forteresse d’ANA. Une performance pas si honorable que ça…
Plutôt qu’un loto aux mœurs d’aéroport émirati, ici on a affaire à une pub format réel de keijidosha japonais.

Encore une fois, la porte assignée se trouve au bout du terminal.

Longue marche assurée.

On se consolera avec la beauté de la lumière.

Il se peut que ce petit colibri soit notre destrier du jour…

Nous essayons d’épicer notre parcours avec des notes crépusculaires.



Car la marche est vraiment longue.

Notre destrier, au contre-jour et depuis le terminal.

Ou sous un éclairage plus flatteur et en pleine nature.

Celui qui ne fut pas, passe sous nos yeux.

Chez EH, on essaie de faciliter un peu l’accès a la cabine.


L’accueil est charmant et on regagne notre place, en tout fond de cale.

Décollage pile-poil à l’heure.
Tant le fracas comme les effluves sont mémorables.

PAYSAGES
Les vues sous un soleil couchant le sont aussi.

Au revoir, ITM !

La vaste plaine d’Osaka.

Et son front de mer.
Ci-bas, l’île artificielle de Yumeshima 夢洲, est reconnaissable.

Censée accueillir l’Expo Universelle 2025 à partir d’avril 2025, à l’époque, beaucoup de doutes plainaient au tour de la capacité de compléter son aménagement dans les délais.
Pour autant, le grand anneau avait déjà pris forme.

A l’arrière-fonds, les montagnes qui séparent la préfecture d’Osaka de celles de Nara et Wakayama.

La netteté est très pauvre, mais voici KIX confrontant lesdites montagnes.

Quelques mètres plus tard, l’île de Honshu 本州 tend ses bras vers celle d’Awaji 淡路島, qui elle-même juxtapose celle de Shikoku 四国島.

Le Pont du détroit d’Akashi 明石海峡大橋 (complété en 1998, seulement trois ans après le dévastateur tremblement de terre de Hanshin-Awaji) détint pendant plusieurs décennies le titre mondial de plus longue portée entre pylônes de pont avec ses 1.991m.



En premier plan, l’extrémité septentrionale de l’île d’Awaji. Au fonds, le havre de Wakayama, survolée lors de notre vol aller.

De retour à la cabine, le pas offert par ANA Wings dans ses DHC-8 est impérial.

La littérature est plus modeste.

Vingt minutes après le décollage, notre gentil équipage décide de revêtir ses tabliers.

Qui seront accompagnées de très beaux sourires.

Avant que les courtoises dames atteignent notre position, on a le temps de survoler le Grand Pont de Seto 瀬戸大橋 (1988), le deuxième système de ponts reliant l’île de Honshu et l’île de Shikoku dont on tire profit ce soir.

Ce système connecte les préfectures d’Okayama (Honshu) et Kagawa (Shikoku) et il est le seul à incorporer des voies ferrées.
Jusqu’à son aboutissement en 1988, les deux grandes îles n’étaient reliées que par voie maritime, ce qui accentuait le sentiment d’isolation de l’île de Shikoku.
En amont, on distingue une autre chaine d’îlots…

Néanmoins, les adorables pcnettes viennent briser nos rêveries paysagères.
Thé vert et eau plate.

Le jour tient à un fil mais, grâce à son acharnement, nous pouvons profiter de la vue du troisième et dernier système de ponts reliant Honshu et Shikoku (qui creuse la chaine d’ilots qu’on avait aperçu plus haut).

Le Shimanami Kaido しまなみ海道 (1999) est plus complexe et sinueux que les systèmes précédents.

Promu comme destination idyllique pour les amateurs du vélo, il relie les villes d’Onomichi 尾道市 (préfecture de Hiroshima) et Imabari 今治市 (préfecture d’Ehime), dont ses lueurs sont discernables ci-bas.

La pleine lune fait son apparition par l’est.

Les clichés ne rendent pas justice à la beauté du tableau.

On est déposé sur le tarmac de MYJ deux minutes avant l’horaire contracté.
Le parcours d’arrivée se déroule comme anticipé, c’est-à-dire, sans entraves, rapidement.
Un trajet en bus nous ramènera jusqu’à la gare de JR Matsuyama, où l’Anpanman Densha nous donne la bienvenue.

Il partira vers Okayama, alors que nous partirons vers Uwajima afin de rentrer chez nous.
Sur ce, cette courte série intra-nippone prend sa fin.
Une petite compilation des paysages de Fukui 福井 est à retrouver en cliquant sur l’onglet BONUS.
Merci de votre lecture et de vos éventuels commentaires.
Bons vols à toutes et à tous.
Merci pour ce fr très complet et son superbe bonus.
A bientôt