Bonjour à toutes et à tous.
Bienvenu(e)s dans le premier volet d’une longue aventure qui aura pour but de refaire le plein, tant mental comme physiquement.
En apéritif, un court déplacement international depuis notre base aérienne, une première pour moi.
La péninsule coréenne constitue une plateforme alléchante, permettant de brancher avec le vaste monde d’une manière aisée et bon marché. De surcroit, une détente des frictions diplomatiques et l’explosion du secteur touristique post-covid ont consolidé les liaisons MYJ-Corée (7C-ICN/BX-PUS) sur des vols plus courts qu’un MYJ-HND.
Le seul hic : il faut passer par la caisse des compagnies low-cost.
Bien pour le portefeuille, mal pour les genoux.
ACHEMINEMENT
C’est sous ces conditions que notre périple commence, aux lieux et aux horaires habituels : Gare JR locale et 7h20.

Le Uwakai Express no.4 nous dépose 40 minutes plus tard dans la Gare JR de Matsuyama.

D’où devrait partir notre bus envers MYJ.

Celui-ci est atteint pile-poil 1 heure avant notre départ. Un peu juste, mais on se dit que ça devrait le faire.
Explorons l’annexe septentrional de MYJ, fraichement remodelé (élargi).

L’aire d’enregistrement semble déserte…

Sans doute, on est parmi les derniers passagers à compléter les procédures. Elles se déroulent en japonais et d’une manière très courtoise. Pour autant, on me demande à plusieurs reprises si je suis capable de parler l’anglais. Je réponds par l’affirmative, même si une telle fixation sur la langue de Shakespeare m’intrigue à bien des égards.
Voyons ce que Mikkyan (mascotte orangée de la préfecture d’Ehime) et ses copains ont à nous offrir en haut de l’escalateur du secteur international de MYJ.

Cela se résume à une longue queue et au tableau du jour : ICN (7C) matin, TPE (BR), ICN (7C) après-midi.

Puisque la file avance très lentement, on se permet un tour du propriétaire avant de rejoindre nos co-pax.
Les lieux sont petits mais peuvent être baignées par les rayons du soleil.

Un vaste podium de repos est entouré par des lieux de détritus ou de consommation.

UFO catcher, à la sauce locale !
Des Mikkyan pour 60 centimes l’essai.

Sinon, non loin de là, on peut profiter de sa compagnie gratuitement.

Même si, ici, elle est également épaulée par une myriade de Gachapon payants.

L’attente devant le HKJ (le PIF, à la japonaise) semble encore longue.

Alors on profite pour arpenter l’aile droite du niveau départs, côté landside.
Etonnamment, elle affiche des salles a la prière, divisées par sexes.

C’est plutôt rare de voir ce genre de démarches au Japon et j’approuve. Sans hesitation.
La file s’est presque effritée. Allons-y, alors !
Définitivement les fouilles au secteur international de MYJ sont minutieuses (et inefficaces). Si l’on ajoute que, tant au PIF comme à la PAF, seulement deux postes sont installés, il n’est pas étonnant de constater qu’il nous aura fallu plus de 35 minutes pour franchir les contrôles. ☹
Heureusement, on reste en petit comité (nous sommes le seul vol sur place), ce qui implique que tout le personnel est au courant du lent débit (du retard). Nous sommes, ainsi, attendus.
On n’a pas vraiment le temps de s’attarder dans la petite aire confrontant les portes d’embarquement, mais elle est équipée d’une mini boutique hors-taxes et de belles vues.

Tout indique que notre embarquement se fera au large.

Nul besoin d’emprunter des bus.
La marche suffira pour accoster notre navire du jour.

Sous un beau ciel.
(Notez que le ground handling de Jeju Air est sous-traitée a Jal).

Des salutations professionnelles nous accueillent dans une cabine bien remplie.
Sans nous attarder, on se dirige vers notre siège.

On est très agréablement surpris de constater qu’on a été assigné un siège sortie de secours !!

Le même espace, sans occupants (cliché pris à l’arrivée).

Une gentille dame, revêtue d’uniforme ocre, vient nous demander si on parle anglais et si on est disposé à coopérer en cas de mésaventure.
On réalise alors que les perquisitions éprouvées lors de notre enregistrement se sont avérées payantes !
(Comme quoi, arriver tard n’est toujours pas une mauvaise chose).
Le pas est très, très généreux.

Considérant l’absence de compagnons de rangée (cote bâbord), le confort pour ce vol atteint de niveaux insurmontables.
Avant de décoller, explorons l’offre littéraire, qui semble exhaustive.

Voici le document le plus important.

Son design est original et les explications sont très intuitives. Bon point pour Jeju.

Une fiche compilant les nombreuses consignes sanitaires dispensées par les douanes coréennes ou un catalogue d’inflight shopping sont complémentés par un terne magazine d’abord, qui inclut le menu du jour.

(les prix semblent raisonnables)
Tout ce modelage est en soldes !

Le réseau de 7C (qui s’étale jusqu’à Ouzbékistan, Bali ou Guam !) est également présenté d’une manière très intelligible, limpide.

Au bout du compte c’est seulement avec 9 minutes de retard qu’on entame notre roulage.

Bai-bai, Matsuyama.

Les montagnes de Nanyo 南予地域 se fondent sur la mer.

Et Nakajima, qui nous souhaite un bon voyage.

Les nuages nous empêcheront de profiter des vues sur l’ile de Kyushu, dernier morceau de terre avant la traversée du détroit de Corée (ou détroit de Tsushima, en japonais).
Mais un ciel couvert n’effarera pas nos pcnettes lors que le shopping time arrivera.
Leurs denrées alcooliques -bouteilles entières- trouveront un franc succès parmi nos copax sud-coréens.

L’offre alimentaire sera beaucoup moins prisée.
Les jeunes dames seront très souriantes et proactives tout au long du parcours.

En un clin d’œil (moins de 70 minutes) on plane au-dessus des ilots de la ville d’Incheon.

Une marée basse nous régale des paysages émouvants.

On y est presque.
Paradise City, quartier administratif et de loisirs (casino et resorts) près de l’aérogare d’Incheon.

Hub ferroviaire et T1 d’ICN.

Une reine des airs airbusienne, secondée par maints vassaux (LJ, YP, OZ).

ICN reçoit des compagnies très difficiles à repérer en Europe (BI).

Ainsi que d’autres autochtones, et établies depuis belle lurette.

Je trouve la livrée d’EY toujours chouette.

La porte assignée sera atteinte 15 minutes après l’horaire contracté.
Avec une correspondance vraiment longue, on peut se permettre débarquer parmi les derniers passagers.
Cela nous offrira l’occasion de compléter le descriptif de la cabine.
L’assise des sièges est molle et bien bourrée.

Notre place manquait d’accoudoir gauche.

L’impression générale de la cabine fut assez positive.

Un aurevoir sympathique nous renvoie dans la passerelle.

감사합니다 !

L’aile droite recoit l’attention des techniciens et la porte 1R est ouverte à l’inconnu.

Acheminement rapide jusqu’aux postes de frontières, qui se révèleront vides.

Le hall de livraisons de bagages nous donne la bienvenue sur le territoire coréen.

Contrairement au Japon, le passage des douanes n’exige aucune démarche.
C’est ici que notre récit s’arrête, en attendant les suites de notre quête au repos total.