Bonjour à toute la communauté FRiste et bienvenu(e)s à la suite de notre quête du grand repos.
Ce segment constitue la vraie raison d’être de ce déplacement, qui a pour origine des tarifs canon proposées par Cathay Pacific au départ d’ICN et à destination du Sud Est Asiatique.
Le billet jusqu’à notre destination, acheté un mois et demi avant le départ, nous coutera aux alentours de 670 EUR !
Ce qui revenait au prix d’un billet en classe économique au départ de Tokyo sur des legacies (les LCC proposaient des prix moindres mais, d’habitude, je n’aime pas trop payer pour assouvir des tortures).
Enchainement de vols
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- 2CX419 - Business Seoul > Hong Kong - Airbus 350-1000
Notre exposé reprend au hall de départs de l’aéroport d’Incheon à midi, moments après avoir été déposés par notre vaillant palefroi en provenance de Matsuyama.

Sept heures nous séparent de notre départ.
Une petite consultation du panneau de partances nous révèle la bonne nouvelle, à savoir, que CX, proposant une myriade de liaisons avec une des capitales du ‘royaume du matin calme’ (6 par jour), devrait avoir ses comptoirs d’enregistrement opératifs à cette heure-là.

La prospection de l’aile K confirme nos prémonitions : les comptoirs sont habités et l’enregistrement est possible.
En plus, les lieux sont très infréquentés !

Un accueil professionnel et efficace nous délivra nos documents de voyage et nous renvoya vers les contrôles de sécurité, qu’au T1 d’ICN sont à voie unique (PMR ou personnel navigant exceptés) et ont tendance à trainasser.
Au-delà des barrières sécuritaires, la lumière est très bleuâtre et il y a une grande concentration de boutiques de luxe.

Mais nous sommes plus intéressés par victuailles et pitances, car notre petit-déjeuner a été bien léger et il est midi passé.
On estime que le One World Lounge devrait être capable de nous rassasier.

UN NOUVEAU SALON
Si je ne dis pas des bêtises, il me semble que ce site n’a jamais visité cet antre de débauche.
Voyons voir.
Il est situé au quatrième étage, tout près de la porte 28.

Et partage palier avec un KAL Lounge (dans un terminal où je me demande si KE opère toujours des vols… ? ).

La première impression est très positive.

Un intrus (VJ) accompagne les suspects habituels (alliance OW) dans la liste des invités.

Le design du salon semble bien élaboré et l’accueil est vraiment charmant.

Une fois franchit le seuil d’accès, on retrouve une petite zone de repos qui juxtapose des cassiers ou des panneaux électroniques affichant les vols en partance.

Voici l’intégralité de la susmentionnée zone de repos.

Un aparté et le but d’un zinc (remanié en résine de marbre).

Le zinc salue avec résolution les invité (e)s du salon.

Il est bien achalandé.

Et secondé par nombre de fauteuils ou chaise-longues.
Celles-ci confrontent une grande baie vitrée, très maladroitement conçue si l’on pense au bonheur des amateurs du spotting (la responsabilité revient ici aux concepteurs du terminal).

La partie centrale des baies est peuplée d’une sorte d’alcôve ambrée.


Vue de l’ensemble du salon depuis ses confins (à l’opposé de l’accueil).

Affirmer que les lieux sont d’une taille réduite ne les disqualifie pas. C’est juste un constat.
Et il est important de préciser que le volume de trafic des compagnies OW à ICN est très modeste, en deçà de celui engendré par Cathay Pacific : AY, AA, QR et MH, ont chacune une seule liaison journalière.
Ces confins dont on parlait sont achalandés avec des pergolas dénudées et d’autres objets arrondis.
Une petite station a boissons y est à retrouver, également.

Mais centrons-nous dans le véritable objet du désir à ce stade-là.
Offre solide (1). Plats chauds.

Offre solide (2). Plats froids.


Boissons sans alcool (+ bières).

Alcools forts.

Une première sélection.

Et une deuxième, 100% locale.

Toutes deux se révélèrent bonnes, rafraichissantes.
Quelques instants plus tard, on mélange digestion avec spottage.

Ce qui nous permet de découvrir des compagnies dont on ignorait leur existence (YP).

Et observer le beau bal typique des tarmacs d’aéroport.

Le repas est bouclé avec une note très légère.

On est persuadé qu’une douche fraiche nous aidera à mieux entamer la session de télétravail qui nous attend.
Dirigeons-nous vers les lieux d’aisance.
Seulement deux unités ont été installées, mais on n’éprouva aucune attente pour recevoir des clés des arrosoirs.

Les finitions des cabines sont aussi psychédéliques que celles de la pièce principale.

Tout l’indispensable y est.
Un vrai bonheur !


(produits de bains locaux)
Une fois rincés, on profite pour effectuer une mise a jour de la situation sur le tarmac.



Le long de notre quête d’espaces de travail convenables.

S’ensuivront plusieurs heures bien productives.
Somme toute, six heures se sont écoulées en deux temps trois mouvements. Et d’une manière très paisible.
LE VOL, AVANT ET DURANT
45 minutes avant le départ de notre vol on abandonne notre douillet refuge, non sans regret.
Notre aéronef est bien branché à notre porte et un grand nombre de passagers s’y est agglutiné, mais rien n’y fait, les portières restent fermées.
Le système de diffusion sonore nous demande de patienter. On cherche un abri à l’écart, dans un terminal plutôt vide.

Le temps passe et rien ne bouge. Nous rejoignons nos co-pax et profitons pour portraiturer notre vedette du soir.
Gauchement (l’agencement d’ICN n’aide pas).

Et plus galamment.
(à la suite de maintes contorsions).

Sous un angle différent.

C’est à l’heure théorique de décollage que les barrières se lèvent.
On prend la passerelle de gauche.

Qui est complètement transparente.
La porte ne sera pas mieux représentée que ça.

On rejoint une cabine en pleine ébullition, après des salutations neutres.

Notre siège pour les prochaines 4 heures.

Il présente très bien.

1 & ¾ hublots sont à notre disposition lors que l’écran reste encastré.

Le ¾ aura tendance à disparaitre lors que l’écran se déplie.


L’agencement garantit une certaine intimité.

Seulement la cabane du voisin de couloir est perceptible, avec un peu d’allongement de cou.

Les collations de bienvenue sont en train d’être distribuées.

Santé !

Complétons le tour de notre logis.
A droite du triangle, l’accoudoir peut être rabaissé afin de gagner un peu de largeur (et perdre en intimité).
A gauche du triangle, un petit compartiment de magasinage.

Un mini-buffet avec miroir, pochette, écouteurs et eau plate.

Les télécommandes (du siège ou de l’écran) et une liseuse.

Nous entamons notre taxi avec 40 minutes de retard.

Et décollons 5 minutes plus tard.
Belle vue de l’ensemble d’ICN by night.

Ainsi qu’un des ponts reliant l’ensemble des iles préexistantes (Yeongjong et Yongyu) et des terrains conquis à la mer qui configurent le cadre d’ICN.

Il est 20h40, une heure très civilisée pour être servi un dîner.
Explorons ce que CX a à nous offrir.

Au choix, une option cantonnaise, une autre occidentale et une coréenne. Le reste arrive d’office.

Côté boissons : une référence champagnarde, un rouge, un blanc et un vin doux.
Les alcools forts, par contre, affichent une belle diversité.

A notre demande, l’apéritif (Negroni) est servi avec l’entrée, à peine 20 minutes après notre décollage.

La proposition solide se révèle certainement fade, quelconque.
En revanche, l’apéro est agréable à boire.

Nous privilégierons l’option cantonnaise, accompagnée du petit chablis.

Le plat principal est un peu plus tolérable.
Fromage (lambda) et dessert (bon, fruits murs) arrivent ensemble.

Le repas est plié une heure après le décollage, ce qui est très efficace (le vol est très court).
Ça nous laisse un peu de temps pour explorer l’offre de divertissement.
Le système de géovision est très, très bien.

Le catalogue de films et séries est vaste et il inclut des références très diverses, y compris de petites productions européennes.

La résolution de l’écran est, pour autant, perfectible.
A l’époque, CX offrait des connexions Wi-Fi gratuites aux passagers voyageant en classe J.

3 heures et une poignée de minutes après notre décollage, on sillonne le tarmac de HKG !
La porte d’arrivée est atteinte 13 minutes avant l’horaire officiel, en dépit d’un départ retardé de 45 minutes.
On salue notre équipage, qui aura été professionnel mais dépourvu de magie.
Le noir règne sur HKG.

Les institutions locales nous accueillent.

Une longue marche s’en suivra jusqu’à atteindre les comptoirs des correspondances.

C’est ici que notre récit s’arrête. En attendant la suite de notre descente vers l’hémisphère austral.
Merci pour la lecture et pour des éventuels commentaires.
Bons vols à toutes et tous.
Merci pour ce FR et ce tout nouveau salon
Offre un peu pauvre
Ca réveille
Il a l'air pas mal du tout
Dommage pour le catering, un peu indécent en Business.
Bons vols