Avis du vol entre Paris et Toronto en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous !
Voici donc le premier FR (mouvementé) du routing suivant :
CDG - YYZ (en réalité, CDG-IAG puis IAG - YYZ) B747-428 Air France
YYZ - YVR B737-700WL Westjet http://flight-report.com/fr/report-7884.html
YVR - YYC EMB 190 Air Canada http://flight-report.com/fr/report-7893.html
YEG - YYC CRJ-100/200 Air Canada Jazz http://flight-report.com/fr/report-8521.html
YYC - YVR EMB 190 Air Canada http://flight-report.com/fr/report-8526.html
YVR - YXY EMB 190 (même avion et équipage) http://flight-report.com/fr/report-8569.html
YXY - YVR EMB 190 Air Canada http://flight-report.com/fr/report-8623.html
YVR - AMS A330-303 KLM Royal Dutch Airlines http://flight-report.com/fr/report-8469.html
AMS - CDG A321-212 Air France http://flight-report.com/fr/report-8582.html
Ca y est! Enfin du travail, 9 FR à rédiger et pas des moindres. Alors patience entre les épisodes ;) Je mettrai à disposition des anglophones une version dans la langue de Shakespeare of course !
Pour commencer, voici l'AF 356 service de CDG à YYZ, trajet normalement effectué en 8h05 mais selon flightstat quasi-toujours en retard! L'appareil, un Boeing 747-400 d'Air France immatriculé F-GITF, 22 ans de bons et loyaux services et dont la capacité de la bête rend service à Air France!
Le siège réservé, le 66L est situé sur le pont supérieur, à tribord et un rang derrière les issues de secours, par les temps qui courent on ne sait jamais ! Lors de l'enregistrement, ces sièges sont facturés 50€ mais au moment de la réservation, peut être une question de tarif, je n'ai pas eu d'excédent à payer.
Ce matin là, trajet vers CDG fluide

Pitch :

Oups, c'était celui de la voiture, l'habitude de tout prendre en photo…
A l'arrivée aux dépose-bagages, je déchante totalement. Il y a certes des agents, mais ceux là indiquent tantôt de se rendre à une borne, tantôt de faire la queue. J'en étais resté à l'enregistrement en ligne, mais je ne savais pas encore qu'il fallait également imprimer ses étiquettes bagages… Bref, la borne ne marche pas, imprime le mémo voyage de mon accompagnant et ma carte d'embarquement, donc le quart des documents demandés. Direction le comptoir, seconde tentative! L'attente est peu longue et on accède enfin à ma demande avec le sourire!
Pour ce qui suit pas de photos vu la sensibilité des installations ; contrôles de sécurité et contrôles aux frontières, tous deux bien organisés et rapides.
Devant mon air désabusé, une hôtesse à un contrôle intermédiaire me demande où se trouve son billet pour Toronto, je reste bête quelques secondes avant de comprendre que j'avais vraiment un problème ce matin là.
Je décide de perdre du temps au comptoir Travelex en payant 20€ de trop pour une conversion de devises et je suis par conséquent parmi les derniers à embarquer, restons calme, plus QUE 450 personnes devant moi !
Entre temps j'allume mes appareils électroniques, nouvelles mesures de sécurité obligent et prend quelques photos pour patienter
Le terminal :

Ici un A340-313X d'AF pour Minneapolis :

A mon tour d'embarquer! Les agents canadiens ne me demandent pas les appareils électroniques, sans doute devant la tâche insurmontable des 450 personnes et plus à vérifier.
J'embarque à bord de F-GITF, un journal au passage et Hop! :

Un des GE CF6-80 qui a ma vie entre ses pales :

Enfin dans l'appareil, première fois à bord d'un 747-400 d'ailleurs et je suis plutôt étonné du produit, qui m'a vraiment l'air d'être de qualité.
Vue de mon siège, la soeur d'immatriculation F-GITD :

Et puis maintenant passons aux installations autour de moi!

Vue réacteurs, un peu tronquée, mais c'est difficile de savoir quel siège prendre exactement sur le pont supérieur vu son emplacement, je n'ai pas été trop malchanceux.
Le pitch, plutôt très bon, je dirais dans les 15cm en étant affalé, alors d'accord, je suis maigre, mais quand même, pour une classe Economy classique, même si en réalité il s'agit d'un siège plus ou d'une ancienne Economy premium, ça reste d'un très bon rapport qualité prix.

L'iFE, tactile à la différence de ceux de KLM, est un peu moins réactif mais de bonne qualité et qui n'aura pas failli pendant le trajet, dont je ne savais pas encore qu'il allait être long.

Mon seul regret est qu'à la différence de l'A380 ou de l'A330 (même si c'est limité sur celui-là), il n'y ait pas de caméras extérieures, sans doute puisque non installées d'origine vu son âge, il aurait été trop compliqué d'en rajouter.
Les écouteurs fournis, pas d'une grande qualité ceci dit, mais ça fait l'affaire le temps d'un trajet pour ceux qui n'en n'ont pas :

Tout ça accompagné d'une couverture et d'un masque pour dormir.
Le menu sous différents angles :

Pushback complete !
Un peu de spotting avant de prendre notre envol :
A321-200 + A340-300 AF pour Minneapolis

A380-800 Thaï Airways pour Bangkok

Et nous voilà sur la 27L (après atterrissage sur la 27R d'un A319-100 de SAS et un A330-300 de XL Airways peut être en provenance de Punta Cana ou Santo Domingo).

Pas grand chose à voir vu l'emplacement de mon siège mais si on aime l'ambiance on peut toujours apprécier !
Et nous voilà en l'air avec 45 minutes de retard !
Ici les deux clichés dont on entend le déclenchement dans la vidéo:

41 minutes après le décollage soit à 15h et 21 minutes précises, snack time !

Jus de pomme (verre entier, je précise, j'ai juste manqué de réflexe) et mini gressins
Je découvre qu'il existe un repose-pied, plutôt bien intégré

27 minutes plus tard… nous débutons le repas, veuillez déployer vos tablettes !
Salade de quinoa, je ne trouve pas ça bon en temps normal mais cette fois-ci, j'ai apprécié, preuve qu'AF fait des efforts sur la cuisine ! Une plutôt bonne entrée en matière.

Vient ensuive le plat principal ! Mais comme je n'aime pas faire les choses logiquement, voilà l'IFE et l'ambiance cabine !

Beurk, un parc éolien offshore, c'est moche quand même…

Maintenant le plat principal :

Voici venu le temps du dessert :

Fruits :

Et c'est la fin du repas, plus rien à faire à partir de maintenant. Enfin, juste à remarquer que Carla Bruni est aussi sur le vol :

Ah, un goûter, côôôl !

Nous commençons notre descente vers Toronto mais en raison des conditions climatiques, l'appareil entame une boucle d'attente d'environ 30 miles, qu'il réalise deux fois avant que nous ne vîmes apparaître sur l'IFE : Destination Niagara!
Oups, mais nous n'avons pas été prévenus ? Non! Une dizaine de minutes plus tard, l'équipage nous annonce la bonne nouvelle. Etant donné l'expérience de l'AF358 en 2005, je me dis que c'est un mal pour un bien, je ne vais pas reprocher à AF un excès de prudence.

Atterrissage !

Le Cessna 152, pas vraiment la même taille qu'un 747 !

LA tour de contrôle :

Le camion citerne, bien trop petit pour un 747 évidemment, qui aura donc mis une heure à faire des allers et retours pour remplir les réservoirs.

Et enfin, la foule qui nous acclame, en fait, nous filme comme une soucoupe volante pour être exact, premier 747-400 à Niagara Falls, premier appareil Air France sur le tarmac ? Sans doute! Je savais que je partais pour l'aventure, la conquête de l'ouest tout ça, mais être un pionnier aux chutes du Niagara, je n'y avais pas pensé !

Et donc, la vidéo du roulage (avec un beau BBJ 737-700WL parké), décollage, vue des chutes du Niagara, vue de la ville de Toronto et approche (celle-là vaut le coup)

Entre 3:28 et 4:52 ? non non, rien de raté dans le montage… J'essaierai de corriger ça plus tard, si c'est possible!
Approche en mode purée de pois et grosses turbulences vers Toronto :

Atterrissage très soft pour le temps à YYZ et spotting (surtout en vidéo, jointe)

Ici, j'ai fait d'une pierre deux coups : les nouveaux winglets de Westjet et le nouveau 787 d'Air Canada !