Surabaya n'est pas très éloigné de Yogyakarta (264 km pour JOG-SUB selon gcmap), mais les transports terrestres sont longs et l'horaire de ce vol permettait de ne pas écorner une journée complète de visite à Yogyakarta. C'était l'option inverse de Biaman94, dont le réveil avait interrompu ici un rêve où il me faisait l'honneur de m'inclure.
Autant l'avouer, le nom même de Sriwijaya Air me fascinait - je vous renvoie à l'introduction de ce FR de Darisinikesana pour un rappel historique aussi complet qu'érudit.
CDG - NRT : Air France (Boeing 777-300ER) Lever de soleil
NRT – DPS : Garuda Indonesia (Boeing 777-300ER) L'île des dieux
DPS – JOG : Garuda Indonesia (Boeing 737-800)La ville du Ramayana
JOG - SUB : Sriwijaya Air (Boeing 737-800) Un volcan de hauteur nulle
xxx - xxx : Le volcan de soufre
Ne pouvant poster ni le premier FR sur compagnie sur liste noire (voyez par exemple le FR posté ici par Hcl75 sur Air Koryo), ni le premier FR au départ de JOG (voyez le FR posté ici par pititom), ni le premier FR sur SJ, déjà référencé ci-dessus, ni même le premier FR sur le vol SJ234 (déjà posté ici par Darisinikesana), je vous propose après ce name-dropping éhonté le premier FR sur 738 avec SJ. On a les premières qu'on peut pour s'immiscer dans le club des pionniers de FR :)
Ce FR commence par une photo du temple de Sambisari, qui présente la particularité d'être à dix minutes en voiture de l'aéroport de Yogyakarta, et d'être au milieu de la boucle qu'effectuent les avions au décollage

… comme cet A320 Citylink

… ou cet A320 Air Asia

On était quand même un peu loin de l'aéroport, et le spotting n'était pas au programme de notre chauffeur, donc direction JOG, qui comme les lecteurs attentifs des FR de Darisinikesana le savent, est aussi une base aérienne, dont voici l'entrée.

L'arrivée au côté civil fait moins prestigieuse; mais ce passage à niveau montre que la gare est très proche du terminal, ce qui est un bon point pour l'accessibilité de JOG.


On franchit les voies ferrées, puis une avenue qui conduit en centre ville, pour arriver au terminal qui se trouve au fond sur cette photo.

… moyennant le paiement d'un montant très modeste : partout dans l'est de Java, il y a quelqu'un pour vous réclamer 1000 ou 2000 IRD où que l'on se stationne.

C'est assez encombré sous l'auvent devant le bâtiment, mais on arrive quand même à manœuvrer un chariot à bagages (ils sont nombreux à disposition).


Ce n'est pas que nous devrions arriver tard, mais je crains de ne pas trouver grand-chose à manger landside à SUB : on verra qu'à ce sujet, je vais avoir tout faux. Je préfère donc dîner très tôt à JOG, où il n'y a guère le choix : ce restaurant indiqué juste à côté des arrivées domestiques ressemble beaucoup à un fast-food.


Alors tant qu'à prendre de la restauration rapide, autant manger local, comme ne le laisse pas imaginer cette reproduction d'un guerrier de l'armée de terre cuite de Xi'an, au sujet duquel je me demande comment il est arrivé ici. On notera que ce Horizon café est hostile tant aux PMR qu'aux chariots à bagages.

A condition bien sûr de ne pas être trop difficile, car nos deux choix respectifs sont épuisés, dont le nasi goreng qui est aussi passe-partout en Indonésie que le steak-frites en France.

Voici donc nos plans B, qui n'ont pas été de grands moments de gastronomie, mais nous ont nourris (pour moitié plus cher qu'en ville, soit un euro de plus par personne).

Qu'y a-t-il d'autre à voir landside à JOG, après ce dîner gastronomique ? A l'extérieur, des gens attendant peut-être des PAX.

Je découvre cette boutique de change que je n'avais pas vraiment cherchée en arrivant de Paris.

Elle pratique des taux beaucoup plus honnêtes que celle qui est située dans la salle de livraison des bagages : en cinquante mètres, l'euro passe de 14 000 rupiah à 15 100 rupiah (pour mémoire, j'ai changé à 15 400 en ville). On remarquera que pour beaucoup de devises, le taux dépend du montant des coupures que vous vendez. C'est imposé par la banque centrale indonésienne, et j'avoue que cela m'intrigue. En tout cas, c'est un point en faveur de l'euro, aussi bien accepté que l'USD (sauf pour le visa en vol).

La zone d'arrivée des vols domestiques est totalement déserte

En principe, il faut montrer son billet d'avion pour entrer dans le terminal (certains PAX ont des billets à l'ancienne, d'autres des impressions de billets électroniques), mais nos passeports suffisent pour que l'employé nous laisse entrer.
La répartition des zones d'enregistrement domestique, indiquée par deux écrans à gauche et à droite, est simple :

A gauche, les low costs, à droite, les traditionnelles.

Côté low cost, les queues sont denses

… alors qu'il y a beaucoup moins de monde côté high cost à droite, où les guichets sont affectés chacun à un vol et un seul.

Quelques boutiques sans grand intérêt sur un côté, à l'arrière plan

Le FIDS, où notre vol n'est pas encore affiché.

Il n'y a que six places sur ces bancs de tôle perforée, plus deux emplacements pour bagages où l'on peut à la rigueur s'asseoir. Inutile de dire que nombreux sont les PAX assis par terre.

Derrière le comptoir aux bandes multicolores de vente des contrats d'assurance, se trouve l'accès vers la zone airside.

A gauche, une petite supérette d'une chaîne très répandue à Java.

Il y a un accès internet gratuit par wifi, au débit assez anémique, mais on ne va pas se plaindre quand même, car il existe.

C'est toujours le vol précédent de Sriwijaya Air qui est affiché au dessus du comptoir, …

… mais quelques employés commencent à s'activer et je me mets dans la queue naissante.

L'attente est très longue, car le traitement de chaque PAX, moi ou les Indonésiens qui me précèdent, est très lent, sans raison identifiable. Mais au final, nos deux valises sont étiquetées vers SUB en rouge sur fond blanc et Non valuable goods en blanc sur fond rouge.
(les autres étiquettes rappellent que cette valise a fait beaucoup de trajet sur le bus entre TPE et la gare centrale de Taipei).

Dos à l'employé qui m'a enregistré, c'est la ruche de l'enregistrement des vols Air Asia et des autres low costs.

J'ai bien fait de faire la queue au plus vite, car cette dernière s'est allongée considérablement derrière moi.

C'est le vol SJ234 qui est désormais affiché au dessus du comptoir.

Les documents de voyage, et les cartes d'embarquement, qui sont dans la catégorie ticket de caisse. Pas de problème pour avoir un siège au hublot, mais en me rendant tout ceci, l'employé m'annonce que le vol va avoir une heure de retard.

En Indonésie, le passage airside commence par le paiement de la taxe d'aéroport en cash. Ici, le vol domestique est à 35 000 IRD, soit actuellement à peu près 2,30 EUR.

Et on arrive dans cette salle d'embarquement, très bruyante car il y a beaucoup de monde et la sono est presque incompréhensible en version anglaise. Il n'y a guère que le nom de la destination que nous arrivons à capter. Normalement, il ne devrait plus y avoir qu'un vol pour Surabaya – le nôtre, mais un vol Wing Air vers SUB a une heure de retard et n'est pas encore parti.


Il est cependant facile de trouver deux sièges contigus, plus confortable que ceux en tôle situés landside. Je n'ai pas trouvé la moindre prise secteur.

Ceux que nous avons choisis donnent sur le PIF, dont le passage n'appelait à aucun commentaire.

Il y a deux salons aux deux extrémités de la salle, auxquels nous n'avons évidemment pas accès. Il y a des boutiques qui ne m'ont pas passionné : d'inévitables vêtements en batik, une librairie avec d'incontournables livres sur Borobodur en tête de gondole,

et celle-ci qui ne vend pas d'articles particulièrement olé-olé…

… car oleh-oleh signifie souvenirs en bahasa indonesia.

Les toilettes sont propres, mais les chasses d'eau sont d'une technologie particulièrement rustique :

… et les urinoirs sont équipés d'un dispositif en plexiglas anti-éclaboussures assez original

Je reconnais à ce terminal le mérite d'être honorablement spotter friendly, car il y a plusieurs avancées vitrées le long de la salle, et les appareils sont stationnés tout près du terminal. Donc, un peu de spotting nocturne :
737 Lion Air, en livrée spéciale 80° appareil

CRK Garuda

Le temps passe, interminablement. Il est ici 21 h 28, et le vol SJ234 est toujours annoncé à 20 h 10, son horaire officiel. En indonésien, Second call semble signifier Ce vol est déjà parti, car c'est le cas des vols GA217 et JT568.

Il y a cependant de l'espoir, car j'ai aperçu un appareil Sriwijaya Air atterrir. Deux minutes plus tard, le FIDS est mis à jour : notre vol est maintenant officiellement le dernier à quitter JOG, et il est recommandé d'aller en salle d'embarquement, ce qui semble signifier Embarquement imminent en indonésien.

… car cinq minutes plus tard, l'embarquement commence. Les employés donnent à chaque PAX un panier repas pris dans ce bac.

Cheminement à pied vers l'avion, ce qui permet de l'immortaliser. L'embarquement se fait par l'avant et l'arrière.

Quel bonheur d'embarquer (enfin) dans un avion dont le nom signifie bonheur !


Je trouve l'arabesque symétrique du logo de SJ très esthétique

Traversée de la J : deux rangs en 2+2


La cabine Y, en 3+3 comme dans n'importe quel 737.

Négligence ou précipitation en raison du retard ? Le ménage n'a pas été fait à mon siège.

Le bouton d'inclinaison du siège a connu des jours meilleurs, mais il fonctionne encore

… et l'inclinaison n'est pas négligeable

Le pitch est correct.

J'ai laissé par mégarde mon mètre ruban dans ma valise en soute, donc c'est cette page A4 qui donne l'échelle, et le prix de nos billets : 1 465 400 rupiah, soit un peu plus de 90 euros, frais d'agence inclus (le site de Sriwijaya Air n'était pas sophistiqué au point de proposer l'achat en ligne des billets).

Une autre vue du pitch, avant que le rang ne se remplisse. Le taux de remplissage sera de l'ordre de 80%.

Pas d'IFE, ni individuel, ni collectif. Mais est-ce nécessaire pour un vol de 264 km (merci gcmap.com) ?

Il n'y a d'ailleurs pas de temps à perdre : Mme me tend sa fiche de sécurité pour l'immortaliser recto-verso.


Le magazine de vol est entièrement en indonésien

Et comme celui de la Garuda, il contient une pleine page de prières pour le bon déroulement de ce vol.

Ultime spotting nocturne, avec cet A320 Citylink qui va passer la nuit ici.

Alignement piste 27. Il est 21 h 58, soit 1h48 de retard sur l'horaire !

L'Indonésie a beau être un pays exportateur de pétrole, ses villes sont peu éclairées.

A défaut d'une photo décente de Surakarata, la seule ville d'importance sur le trajet,

…voici le réacteur

… et le winglet, décoré du logo de SJ

Et le contenu des paniers repas ?

Il n'est pas conséquent, mais cela nourrit plus qu'un sucré-salé. A condition d'apprécier ce pain garni d'une médiocre pâte chocolatée.

Détail du verre d'eau

Mais surprise : une PNC remonte l'allée et distribue un en-cas supplémentaire (et un deuxième verre d'eau sur demande) :

Ca reste dans la catégorie du gâteau au chocolat de base dans votre supermarché favori.

Descente sur Surabaya, la deuxième plus grande ville du pays derrière Jakarta

Et arrivée au contact à 22h35, ce qui fait 1h35 de retard. Le voisin, PK-CMC, est un 735


L'aile et le réacteur

L'éclairage du nom de l'aéroport aurait besoin d'un peu de réparation

Surabaya est la deuxième plus grande ville d'Indonésie, avec plus de 3 millions d'habitants, et plus du double pour l'agglomération. Long cheminement airside dans un terminal immaculé.

La salle de livraison des bagages, quasiment déserte. J'ai compté moins de vingt PAX attendant les leurs.


Nouveau cheminement landside dans le terminal dans la direction opposée, dans un décor tout aussi impeccable.

Et arrivée au pied de cet escalier monumental, qui mène à un hôtel moins prestigieux, mais bien pratique : l'Ibis Budget.

Un employé descend immédiatement pour faire monter le chariot à bagages par l'escalier mécanique.

On aboutit de manière inattendue à un contrôle des bagages aux rayons X, avant la réception de l'hôtel.

La chambre est minimaliste de chez minimaliste, mais il y a l'essentiel :

Non, pas le lavabo et la douche, mais la vue sur le tarmac (ce qui est certainement la raison du PIF à l'entrée de l'hôtel)!

Avec au premier plan l'avion qui nous a amenés ici

Au petit matin, il fait un peu brumeux, mais la vue est correcte. Lion Air se taille sa part (celle du lion!) dans le trafic.

On aperçoit un empennage CX.

… car de l'autre côté de la piste se trouve le terminal 2 (Garuda, Air Asia, TigerAir Mandala, et tous les vols internationaux).

Au loin, un ATR72 Wings Air, et un A320 Citylink


Je tiens à préciser que c'est Mme qui a insisté pour choisir cet hôtel, en fait pour être le plus vite possible dans un lit, mais la vue sur le tarmac était un argument de choc pour me convaincre. Attention quand même au fait que seul le quart des chambres a vue sur le tarmac, et qu'il faut évidemment veiller à ne pas avoir un vol au Terminal 2.

Arrivée d'un 737 Sriwijaya Air

… qui va se stationner quasiment devant notre chambre

Décollage d'un ATR72 Wings Air, filiale également low-cost de Lion Air.

Repoussage d'un 737 Trigana

… qui s'éloigne

CRK Garuda

A330 Garuda

Un A320 Citilink avec sharklets

… et un autre avec winglets

Après ce spotting très matinal, départ non pas en avion, mais en voiture. On quitte le monumental escalier de l'Ibis au fond.

… pour monter dans la voiture qui tout comme l'avion de la veille avait un énorme retard, la faute aux bouchons de Surabaya.

L'aéroport de Surabaya est situé dans le canton (kabupaten) de Sidoarjo, qui devint tristement célèbre le 29 mai 2006. Ce jour là, un forage mal maîtrisé d'exploration gazière à 2800 mètres de profondeur provoqua l'apparition d'un volcan de boue. Le débit de boue brûlante atteignit 180 000 m3 / jour, noyant de nombreux villages et faisant des milliers de sans-abri.

Cette digue fait partie de celles qui ont été construites à la hâte pour contenir le désastre,

… protégeant notamment cette voie ferrée en contrebas.

Bien que désormais protégée, cette école avait déjà été détruite par la boue.

Quelques minutes de moto-taxi dans une étendue stérile de boue durcie,

… et on arrivé au bord de cette étendue visqueuse, sur un sol de plus en plus souple sous les pas.

Toutes les cinq à dix minutes, des éruptions de boue surgissent au loin, dans un paysage apocalyptique.

Les photos ci-dessus sont les miennes; je les complète ci-après avec quelques captures d'écran du tremblotant DVD amateur vendu par des sinistrés sur place, dont les panoramiques accompagnés d'une musique mélancolique renforcent la perception de l'immensité du désastre.


On ne voit plus de cette mosquée typiquement javanaise que le sommet, dont les tuiles ont été récupérées; tout le reste du bâtiment est enfoui sous plusieurs mètres de boue durcie.

Le flux de boue s'est considérablement réduit depuis huit ans et pourrait s'arrêter dans quelques années. La controverse scientifique sur ce qui s'est exactement passé court toujours, alimentée par les enjeux légaux qui se chiffrent en milliards de dollars. Pour les paysans de Sidoarjo, c'est déjà trop tard : ils ont tout perdu, champs et maisons. L'aéroport de Sidoarjo ne leur avait pas apporté la fortune, le volcan de Sidoarjo a causé leur ruine.
Merci pour ce FR passionnant, suite d'une non moins passionnante série.
J'aime beaucoup l'ambiance à JOG, on ne se croirait pas dans un aéroport.
SUB est très sympa aussi ! Si les agents de sécurité d'ADP voyaient le chariot à bagages dans un escalator, ils se feraient moines boudhistes ^^
A bientôt pour la suite qui promet d'être volcanique ;)
J'avoue avoir été très amusé de voir comment l'employé, qui avait dégringolé l'escalier mécanique descendant dès qu'il nous a perçus, prenait en charge nos bagages. Ce sport serait impossible à CDG ou ORY, où tous les escaliers mécaniques sont protégés par des potelets. Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR Marathon. Une suite intéressante vers une région visiblement sinistrée. Terrible ce bonus.
Pour le vol, il n'est pas si mauvais mis à part le retard avec un service qui vaut ce qu'on a en Europe.
On attend la suite ;-)
Le retard est durement sanctionné quand il écourte une courte nuit. Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR et cette très belle série
Quel était le prix de l'Ibis budget ?
A bientôt
420 000 IRD (= 27,50 EUR) pour la nuit, incluant un bon inutilisé de 50 000 IDR pour un dîner.
Isolation phonique parfaite, mais surface exiguë optimisée à l'extrême. C'est un segment atypique de l'hôtellerie.
Merci pour le commentaire.
Merci pour ce fr marathon :)
Aeroport landside un peu bondé et pas forcemment agréable. Airside, c'est déjà mieux !
Mme Marathon se révèle d'une aide précieuse, aussi bien pour les photos que pour le choix des hôtels !! :))
La cabine n'est pas particulièrement affriolante
Le catering est correct vu le temps de vol. Magnifique petits sacs contenant le repas,qui peuvent aisément faire de magnifique masques de fantômes :)))
Bonne idée cet hôtel dans le terminal avec de très belle vues
Tu vas taquiner le Merapi après?
Entre un hôtel proche de l'aéroport, et celui-ci un peu plus cher mais avec vue sur les pistes, le choix était facile !
J'ai aussi pensé à des masques de fantômes, pour très jeunes enfants vue la taille de ces sacs.
Pour le Merapi, Yogyakarta aurait été une base plus adaptée.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR
L'aéroport de Yogja fait partie de ces infrastructures vintage, avec son brouhaha et sa déco.
En effet le bien pratique pour rejoindre la gare en centre ville, tarif économique garantie mais les horaires ne sont pas forcément adaptés.
SJ est une compagnie qui m'intrigue, un de ses B737 c'est crashé il y a quelques années à Yogjakarta... Pour un vol de cette durée le catering reste correct même si la qualité n'est pas là, bon on ne va pas demander du caviar ou du homard, lol, la page des prières dans la revue de bord est la même que sur Garuda, et il y en a pour toutes les confessions.
L'Ibis budget est bien situé... Pour un spotter!
Merci pour le bonus, saisissant.
Rectification, il fallait lire : Le train est bien pratique pour rejoindre.....
Aéroport vintage, mais assez fatigant du fait de l'attente et de la sonorisation tellement médiocre qu'elle était incompréhensible. Ce doit être mieux de jour pour un spotter.
Le bilan sécurité de SJ des dernières années n'est pas brillant : trois excursions de piste, un avion posé dans une base aérienne par erreur.
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR et les autres de la série d'ailleurs.
Le terminal ne donne vraiment pas envie.
C'est une bonne idée que ce Ibis, du moins en arrivant le soir et souhaitant profiter d'une chambre d'hôtel directement après le vol.
Marathon sans son mètre ruban, c'est un peu comme un avion sans pilote, il manque quelques chose ;)
Cet hôtel était la bonne solution, à un tarif très abordable. Bien vu pour le mètre ruban; c'est promis, il sera là dans les FR suivants :)
Merci pour le commentaire !
J'avoue avoir encore du mal avec la Rupiah indonésienne. On peut très facilement devenir multi-milliardaire en Indonésie.
Ah bon, je ne savais pas que Silk Air était une compagnie low-cost?
L'Indonésie était (l'est encore peut-être) connue pour le versement de bakchichs à gogo et à chaque occasion dont notamment pour éviter de payer des excédents de bagages ou autre avantage lors d'un voyage en avion. Peut-être que ça a été le cas durant ton check-in?
Hôtel au confort sommaire mais super bien situé
Merci maraton
J'ai simplifié - les tarifs de Silk Air ne sont pas du tout LCC, et Batik Air, certes filiale de Lion Air, est positionnée dans le full service.
Zéro sollicitation de bakchich dans un pays très mal noté par Transparency International (les stationnements payants plus ou moins sauvages ne relèvent pas de la corruption).
Merci pour le commentaire !
Merci de ce FR Marathon qui me fait découvrir de l'intérieur cette compagnie dont je trouve la livrée très belle. Elle a d'ailleurs un faux air de SKYTEAM ;-)
Honnêtement je en suis pas sur que j'aurais pris une compagnie sur liste noire !
Si les appareils sont aussi bien entretenus que le ménage est fait ! ;-) Coté actering je dirais bien vu la durée du vol mêm si cela à l'air très industriel.
L'hôtel est certes basique mais très bien situé et quelle vue ! cela vaut bien la peine pour une nuit.
En Indonésie, c'est se tromper de priorités que de craindre les compagnies aériennes sur liste noire. Ce sera illustré dans le FR du vol suivant (teasing).
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR.
Ambiance particulière dans cet aéroport, ce qui fait son charme certainement à condition d'aimer la foule !
Vol agrémenté d'un panier repas sympathique sur la forme, pas visuellement gourmand sur le fond.
'Madame me tend la carte pour la photo' et en plus choisie l’hôtel à coup d'arguments bien fondés pour le spotting, visiblement la contagion est réussie de manière positive :)
A bientôt ;)
JOG est un peu fatigant, mais pas désorganisé. J'en reconnais volontiers le charme par rapport à tant d'aéroports aussi modernes qu'aseptisés.
Mme est d'une grande solidarité au sujet de mes manies; me tenir les fiches de sécurité n'est rien par rapport à me tenir le mètre ruban sous le regard interloqué d'autres PAX :)
Merci pour le commentaire !
Je tiens à préciser que c'est Mme qui a insisté pour choisir cet hôtel, c'est sur ça ? :)
En tout cas très bon choix qui nous gratifie d'un beau Spoting.
Prestation correcte sans plus sur ce vol très court.
Du cout le retard fait mal.
Impressionnante catastrophe écologique.
Merci pour ce FR !
Je l'ai taquinée sur le fait que c'était ELLE qui avait choisi cet hôtel, alors que le petit déjeuner était aussi minimaliste que la superficie de la chambre :)
Merci pour le commentaire !
Merci pour ce FR et pour les bonus, dont le dernier est un désastre.
Les couleurs de l'ibis budget ressemblent à celles de l'Ibis style.
Je ne suis pas habitué de la chaîne, mais il y a certainement une charte graphique chez Ibis. Merci pour le commentaire !
Un FR en mode attente.
Le service, correct pour un vol aussi court, ne compense pas le retard.
L'atmosphère de l'aéroport de Yogyakarta paraît pesante : lenteur du check-in, pas grand endroit où se poser, la foule...
Bonus intéressant mais bien triste.
Merci et à bientôt !
Il ne faudrait pas grand chose pour améliorer JOG : ouvrir l'enregistrement des vols plus tôt, fournir des prises électriques airside, améliorer la sonorisation et réduire le nombre d'annonces airside. Peut-être moins facile : réduire le temps de traitement par PAX à l'enregistrement. Cela fait, ce serait un aéroport de taille moyenne-inférieure plutôt agréable.
Je crains que la catastrophe de Sidoarjo ne soit qu'un détail dans l'envers du décor paradisiaque de l'Indonésie.
Merci pour le commentaire !
Beau volcan de.... boue
Merci pour ce FR et merci d'éclairer mon choix. Pour mon futur voyage entre ces 2 villes, j'ai du coup choisi GARUDA :)
Sans aucun doute, sauf à chercher volontairement la diversité aéronautique, c'est le meilleur choix. Bon voyage et merci pour le commentaire !